Pour la reconquête industrielle et la défense des services publics, la CGT vient d’annoncer une grande journée de mobilisation sur tout le territoire avec des appels à la grève dans diverses entreprises pour le 21 mars 2017.
Nous serons à un mois du premier tour de l’élection présidentielle et par cette mobilisation, la CGT compte « faire bouger les lignes » sur le terrain politique.
Pour Nadia Salhi du collectif industrie de la CGT, il est possible de réindustrialiser la France en « relocalisant les capacités de production, en utilisant des circuits courts et une économie circulaire, en produisant des objets durables et réparables, en doublant la capacité de production de la France en dix ans ». Pour ce faire, outre la mobilisation de la capacité entrepreneuriale des salariés, la CGT avance ses propositions. « Elle milite pour la mise en place d’un bouclier anti-dumping social, fiscal et environnemental, afin de protéger les salariés et chasser la finance : augmentation des salaires, plafonnement des rémunérations des patrons, taxation du capital. Autre axe de la Confédération : la recherche et le développement. En se fixant cet objectif : atteindre 3 % du PIB en cinq ans. La CGT plaide également pour un accroissement des investissements publics et privés, une réduction du temps de travail et une mise à plat de la fiscalité des entreprises : par exemple, les taux d’impôt des sociétés pourraient être modulés en fonction du respect des objectifs en matière d’investissement productif, R&D, formation des salariés… L’objectif ultime, en termes financiers, étant la création d’un pôle financier public, pour réorienter l’épargne vers l’appareil productif. »
Pour le PRCF, il faut aller plus loin car il n’y aura rien à négocier si nous avons comme président de la république un Fillon, un Macron, un Hamon ou une Le Pen. Les travailleurs qui sont majoritaires dans notre pays doivent se servir du bulletin de vote Mélenchon pour préserver l’espace progressiste indispensable aux luttes, remettre en question l’Union européenne supranationale (« l’UE on la change ou on la quitte », dit JL Mélenchon).
La sortie de l’euro et de l’UE que nombre de Françaises et de Français souhaitent aujourd’hui, doit aller de pair avec la nationalisation démocratique sans indemnités pour le grand capital des secteurs-clés de l’économie : banque, assurance, grandes entreprises industrielles et commerciales pour produire en France et créer de vrais emplois. Reconstruire le secteur public financier et industriel pour planifier la relance du produire en France dans le respect des salariés, de l’environnement, du consommateur est une urgence sociale.
Mais pour cela, la France doit sortir des institutions de la mondialisation néolibérale. L’État doit exercer un contrôle sur le commerce extérieur et les flux de capitaux, les PME doivent être fortement aidées par les banques qui seront nationalisées sous réserve du développement de l’emploi et des salaires.
La réindustrialisation de notre pays, devra être associée à une politique environnementale ayant pour priorité l’Humain. Pour cela, il est indispensable, que la SNCF soit réunifiée (ERDF et SNCF), que le fret routier européen transitant par la France soit taxé de manière à financer la relance du produire en France, renationalisation totale et réunification de l’industrie énergétique démantelée sous le quinquennat Sarkozy sur injonction des directives Européennes dans le cadre de la concurrence libre et non faussée.
Les nationalisations proposées par le PRCF couvrent un ensemble de secteurs qui pourraient jouer un rôle considérable dans le renouveau économique dont dépend largement le renouveau social. Assurément, notre programme de réindustrialisation de la France est loin des propositions de la CGT, mais tout reste ouvert, l’intervention massive dans la rue et dans les urnes des salariés, des usagers des services et entreprises publics seront décisive.
Au printemps 2016, avec la casse du code du travail, la classe ouvrière a renoué avec le syndicalisme de classe, s’est regroupée pour défendre les militants syndicaux et les travailleurs réprimés par une justice de classe (Air France, Goodyear. )
Au printemps 2017, mettons les élections présidentielles sous la pression du tous ensemble en même temps pour la santé et la protection sociale, les salaires, l’emploi, la Sécu, les retraites, les services publics et pour la RÉINDUSTRIALISATION qui créera des centaines de milliers d’emplois dans notre pays.
Jo Hernandez – commission Luttes du PRCF
Ceux qui vivent sont ceux qui luttent : actu du mouvement social en France
Grèves en cours :
- Sécurité Sociale de Martinique depuis le 13 mars 2017
- Navettes Rhônexpress à Lyon du 9 au 11 mars 2017
- Mecaplast à Ostwald depuis le 8 mars 2017
- Policiers municipaux d’Argelès-sur-Mer dès le 6 mars 2017
- XPO Logistics à Trappes depuis le 6 mars 2017
- éboueurs en Ile de France depuis le 6 mars 2017
- Beuralia – Candia à Clermont-Ferrand depuis le 3 mars 2017
- CHU de la Réunion dès le 28 février 2017
- lycée Genevoix à Montrouge depuis le 24 février 2017
- CHU de Pointe-à-Pitre depuis le 14 mars 2017
- SDIS (Service départemental d’incendie et de secours) Pompiers le mardi 14 mars 2017 pour une remise en cause des politiques départementales.
- Dératiseurs de la Ville de Paris le mardi 14 mars 2017 pour plus d’effectifs et de primes.
- Stewards d’Air France du samedi 18 au lundi 20 mars 2017 pour protester contre les efforts qui leur sont demandés et la création d’une nouvelle compagnie long-courrier à coûts réduits.
- Marche pour la 6ème République (avec Jean-Luc Mélenchon) le samedi 18 mars 2017 à 14h de la – Place de la Bastille à la Place de la République.
- Journée nationale de mobilisation et d’action des retraité-es le jeudi 30 mars 2017.
Grèves à venir
- Nationale et interprofessionnelle (CGT) le 21 mars 2017
- La poste du Calvados dès le 21 mars 2017
- Radiologues privés le 23 mars 2017
- Centre Hospitalier Public du Contentin le 23 mars 2017
- Agents territoriaux de grenoble les 24 et 25 mars 2017
- Hôpital de Bayeux le 24
- SNCF du 14 au 18 avril 2017
Revue de presse des luttes :
Les travailleurs du site Latécoère de Gimont (32) en grève.
Source : ARC 32
Les travailleurs du site Latécoère de Gimont (32) se sont mis en grêve,différentes unités de production sont touchées prés de 50 % de grêvistes
selon la CGT ,Gimont à lancé le mouvement parce que ce site est à 85 à 90 % des employés de production alors que le site de Toulouse n’a que 10 % d’ouvriers, le reste c’est des cadres et administratifs.Les employés du site de Toulouse après une assemblée générale ont suivi le mouvement également.
Un gréviste de Gimont a affrimé » on se sent lésés », » le groupe affiche des bénéfices importants, prés du double pour 2016″
ST Micro Electronique : M.Hollande en Isère. Questions à l’Etat actionnaire
Source : CGT ST Microelectronique France, vendredi 17 mars 2017
L’agenda de la Présidence de la République annonce pour le 18 mars un déplacement en Isère et la presse indique que M. Hollande devrait se rendre à ST Crolles puis à la Mairie.
En 5 ans le bilan est lourd pour ST et la micro-électronique en France et en Europe.
Abandon des produits les plus avancés (en téléphonie puis dans les décodeurs) et perte de compétence dans les systèmes complexes. Arrêt de la R&D technologique, lié au point précédent, faisant perdre à terme l’indépendance technologique, alors même qu’existe en Isère un éco- système apte à poursuivre cet effort. Conséquence de tout cela : la chute du Chiffre d’Affaires.
L’Etat actionnaire, le gouvernement, n’a pas empêché ces décisions de la direction de ST. Une responsabilité partagée avec son homologue italien, dans un contexte d’affaiblissement de l’Europe.
Certes, en France et en Italie, les actionnaires étatiques ont bloqué, suite aux campagnes syndicales et aux actions des salariés, les licenciements, transformés en départs « volontaires ». Mais les emplois en moins sont bien là. Et le site R&D de Paris est menacé.Ailleurs dans le monde, en Europe, en Asie, aux USA, au Maghreb… le recul de ST s’est traduit par des milliers de licenciements et par une perte de substance considérable. Le gouvernement a commencé à faire baisser – enfin ! – lesdividendes, sous la pression de la campagne syndicale « 0 dividende » mais ils restent très élevés (près de 250 Millions). La direction générale est toujours en place et on ne sait pas ce qui se passera en mai à la fin du mandat triennal du PDG.
Pour le futur, on peut s’attendre à ce que M. Hollande se réjouisse de la montée en puissance actuelle du site de Crolles et de la reprise (modérée !) des investissements de ST. C’est bien sûr un soulagement, mais il est bien fragile et surtout la stratégie globale de l’entreprise reste très timorée et essentiellement financière.
Sur le terrain, la gestion boutiquière perdure: investissements et embauches trop limités et décidés au dernier moment,rendant difficile la réalisation correcte des objectifs et mettant les salariés sous pression, sans que cela soit récompensé à sa juste valeur. La politique « sociale » (si on peut dire !) reste rachitique ou inexistante depuis des années, voire en recul dans certains accords locaux.
Plus globalement, la direction semble se satisfaire de ce qui fonctionne bien ou pas trop mal dans ST. Mais les ambitions sont limitées, et les moyens ne sont pas mis :
- Ni dans la R&D systèmes et produits, pour faire face à l’évolution vers des systèmes de plus en plus complexes partout (IoT, automobile, microcontrôleurs, MEMS etc…). Et le récent rachat de Mobileye par Intel suivi par l’accord Nvidia-Boschmontre que les concurrents ne sont pas inactifs !
- Ni dans l’outil industriel : ainsi à Crolles où la non-construction de l’extension prévue oblige à « choisir » entre les technologies pouvant être produites à ST et donc à sous-traiter en Asie une partie ; ainsi à Rousset où l’avenir à moyen terme n’est pas assuré ; ni à Tours où les investissements sont trop limités
- Ni en R&D technologique, où le retard s’accumule
Une nouvelle fois, la CGT interpelle le gouvernement pour obtenir une vraie stratégie de redéveloppement à la hauteur des enjeux dans les trois domaines cités ci-dessus.
Pour mettre en œuvre ce redéveloppement, en investissements, en embauches, en social, il faut des moyens. Mobilisation des ressources de ST (0 dividendes). Apport de capital. Coopération en premier lieu en Europe.
Deliveroo Premier mouvement social des livreurs à vélo à Paris, Lyon et Bordeaux
Source : L’Usinedigitale
Après les chauffeurs VTC, c’est au tour des livreurs à vélo de se mobiliser en France pour réclamer une meilleure rémunération et une amélioration de leurs conditions de travail. Ils sont appelés à se déconnecter symboliquement et à se rassembler ce 15 mars à Paris, Lyon et Bordeaux en fin de journée.
Objectif : se regrouper pour engager le dialogue avec les plates-formes du secteur, comme Uber Eats, Foodora, Deliveroo, Stuart… Plusieurs associations de livreurs, formées après la faillite de Take Eat Easy à l’été 2016, soutiennent cet appel, comme Le Club des coursiers lyonnais et Fusées vertes à Lyon. A Bordeaux, la CGT travaille à la création d’un syndicat des livreurs à vélo.
Un avant et un après « take eat easy »
La faillite du service de livraison de repas belge Take Eat Easy en 2016 a été un électrochoc pour beaucoup de livreurs à deux roues. « J’ai compris que je n’étais qu’une donnée dans ce système« , confie Arthur, cycliste lyonnais. D’où la nécessité de « réinventer une nouvelle forme de syndicalisme » pour peser face aux plates-formes, juge-t-il.
Il n’est apparemment pas le seul à estimer qu’il n’a de « travailleur indépendant » que le nom, de par le lien de subordination qui le lie aux plates-formes. Les sujets de préoccupation exprimés par les livreurs à vélo sont assez proches de ceux de leurs collègues VTC : absence de dialogue sur la rémunération (qui peut changer chaque semaine, voire chaque mois), déconnexions arbitraires, absence de règles communes au secteur. « Nous sommes obligés de porter un uniforme aux couleurs de la marque, mais nous ne sommes pas rémunérés pour cette prestation publicitaire, on doit même payer pour ça avec une caution de 150 euros« , dénonce Arthur. Pour lui, le statut d’indépendant n’est qu’une façon, pour les plates-formes, de s’exonérer du paiement des cotisations sociales et de contourner la législation sur le travail.
Cette nouvelle forme de mobilisation peut-elle prendre ? Les revendications des VTC et des livreurs à vélo peuvent-elles converger, et faire écho en pleine campagne présidentielle ?
La possibilité d’un dialogue ?
Contacté par L’Usine Digitale, Deliveroo France dit « encourager toutes les initiatives visant à dialoguer avec les partenaires livreurs, tant que la représentativité est respectée et que l’esprit se veut constructif ». Uber doit rencontrer les chauffeurs VTC ce 15 mars pour discuter du thème sensible des rémunérations. Pourrait-il intégrer les livreurs à vélo à la discussion ? Tout dépendra sans doute de l’ampleur de la mobilisation lancé ce 15 mars.
SNCF: l’UNSA valide les journées à rallonge pour les cadres et accepte la suppression du paiement des heures sup
Source : Le Figaro – économie
L’Unsa-ferroviaire a décidé mercredi de signer le projet de forfait jours pour 30.000 cadres et agents de maîtrise de la SNCF, permettant ainsi à l’accord de devenir majoritaire, a annoncé le syndicat.
Le sort du projet, approuvé déjà il y a une semaine par la CFDT, reposait sur la position de l’Unsa.
La CGT et SUD, premier et troisième syndicats à la SNCF mais minoritaires dans l’encadrement, sont opposés à ce projet et au principe d’un dispositif qui, selon eux, ne règle pas le problème des « dépassements d’horaires endémiques ».
Selon un porte-parole de l’Unsa, le bureau fédéral de l’organisation a donné son feu vert après avoir obtenu lundi une série de documents touchant notamment à la mesure de la charge de travail et au fonctionnement de l’outil auto-déclaratif du temps de travail.
« La fourniture de ces éléments techniques a fait basculer la décision », a-t-il précisé.
L’Unsa a néanmoins ajouté une « réserve juridique » à sa signature portant sur le fait que « deux types » de forfaits sont proposés, 210 jours travaillés par an pour les agents des directions centrales et régionales et 205 jours pour les encadrants de terrain, qui bénéficieront d’une « prime d’autonomie » (plus de 50 à 100 euros nets mensuels).
Cet accord, salué auprès de l’AFP comme « une bonne nouvelle pour l’entreprise et les salariés » par le DRH du groupe ferroviaire public, Jean-Marc Ambrosini, est le fruit de plusieurs mois de dialogue.
Les discussions avaient été arrêtées le 12 décembre par la direction, qui avait dans un premier temps décidé de s’appuyer sur l’accord de branche existant pour proposer ce cadre de travail dérogatoire.
Dans un régime au forfait jours, réservé aux salariés « autonomes », le temps de travail n’est plus décompté en heures mais en jours, supprimant ainsi le paiement des heures supplémentaires. Outre un accord collectif, il nécessite l’accord individuel du salarié.
« Cet accord vient reconnaître l’engagement de notre management » et « des pratiques managériales fondées sur la confiance », « il ne vise pas à allonger la durée de travail mais à l’organiser de façon plus souple » pour répondre aux spécificités des métiers du ferroviaire, a souligné le DRH.
Le texte apporte suffisamment de « garanties pour la préservation et la protection des équilibres entre vie professionnelle et vie privée des cheminots de l’encadrement », estime la CFDT, au contraire de la CGT et de SUD.
Une « phase transitoire de six mois » est prévue par l’accord pour mettre en oeuvre le nouveau régime, a précisé M. Ambrosini.
Albi : Fondation du Bon Sauveur
Source : Les nouvelles du Tarn
Les syndicats CGT et Sud de la fondation du Bon Sauveur expriment leurs inquiétudes. Les annonces de restructuration de la direction se précisent.
Le manque de lits, les mauvaises conditions de travail accroissent les souffrances du personnel. « On perd la notion de soin au profit de la notion de gestion. C’est une perte de sensprofessionnel ». indique une syndicalistes qui ajoute « ici l’humain est la variable d’ajustement ».
Les normes fixés par l’ARS conduisent à une réduction du nombre de lits d’hôpitaux. Les secteurs touchés sont l’addictologie, la pédopsychiatrie, le laboratoire du sommeil, la filière de réhabilitation entre-autres.
Départs en retraite non remplacés, emplois en CDD, salaires bloqués depuis 2010 : selon la direction de l’établissement « la feuille de route est tracée ».
Des débrayage sont prévus courant mars.
Lutte gagnante – à Aréva Malvési – Narbonne (11)
Source : CGT
Alors que la direction d’Aréva NC avait annoncé une sous-activité en 2018, qui entraîne un chômage partiel de 2 jours par semainependant 6 mois, des négociations se sont engagées dans le site avec la CGT, FO, CFDT et CGC le 7 mars dernier.
hormis la CGT, l’ensemble des syndicats avait signé.
les salariés en grève ont refusé le contenu de l’accord et ont poursuivi le mouvement de grève avec la CGT. Le 10 mars, la direction a été contrainte de rouvrir les négociations avec la CGT et les organisations signataires pour négocier :
Au final : La direction s’engage à maintenir le salaire à 100% pour toutes les périodes de chômage partiel jusqu’en 2020.
L’emploi Aréva NC est maintenu jusqu’à la fin de la période de transition, des mesures seront prises pour les sous-traitants.
C’est une grande victoire pour la CGT et les salariés qui s’étaient vus suspendre leur contrat de travail pendant la mobilisation pour faire grève.
270 nouveaux licenciements chez GoPro
Source : SLICE42
Décidément, il ne fait pas bon être salarié de GoPro ces derniers mois : après 200 licenciements ou départs, en novembre dernier, représentant 15 % des salariés, le groupe de San Mateo annonce une nouvelle purge, concernant cette fois 270 personnes, toujours dans l’optique d’un retour aux bénéfices sur l’année 2017.
Cette nouvelle purge – la 3e en un peu plus d’un an – s’accompagne d’un programme de réduction des dépenses de 18 %. Le groupe vise un chiffre d’affaires compris entre 190 et 210 millions de dollars au premier trimestre 2017, et un retour aux bénéfices sur l’année, a annoncé Nicholas Woodman, le fondateur et CEO de GoPro. Ses résultats trimestriels seront annoncés le 27 avril prochain.
En novembre dernier, GoPro liquidait sa division « entertainement » et se séparait de son président, Tony Bates. Le groupe n’est pas parvenu à réaliser sa transformation annoncée d’un « simple » vendeur de caméra sportive en une entreprise de loisir. L’échec du drone Karma, dont les 2500 premiers modèles ont été rappelés du fait d’un défaut pèse lourd dans ces mauvais résultats. Au lieu des 150 millions de dollars espérés avec ceux-ci, GoPro ne devrait guère réaliser que 35 millions de CA avec ceux-ci en 2017. Les bonnes ventes seules des Hero 5 ne suffisent pas à améliorer les comptes de la société
Grève à CONFORAMA ALBI.
Source : UD CGT Tarn
Les salariés de Conforama d’Albi rejoints par des collègues de Conforama Castres, sont en grève : pour dénoncer une remise en cause des congés, pour les augmentations de salaire, pour l’amélioration des conditions de travail.
INTERNATIONAL
Des retraités newyorkais luttent pour survivre après la faillite de leur fonds de pensions.
Source : Daily News |
Sur le siège arrière de sa voiture déglinguée, Tim Chmil met de côté ce qu’il appelle son nouveau fonds de pensions: des sacs et des sacs de bouteilles et canettes recyclables.
Chaque fois qu’il voit une bouteille dans la rue, il se penche pour la ramasser.
“Même si c’est seulement 5 centimes, c’est de l’argent et j’en ai besoin” – dit cet homme de 71 ans.
Ce n’est pas la manière selon laquelle cet ancien camionneur – membre du groupement local de camionneurs 707 – pensait financer ses vieux jours.
Chmil est l’un des près de 4.000 camionneurs de l’état de New York qui subissent un sort qui pourrait prochainement frapper des millions de travailleurs américains : la perte de leurs fonds de pensions syndicales.
Le fonds de pensions de l’Association Camionneurs 707 est le premier à entrer officiellement en faillite, ce qui est arrivé ce mois-ci. Ils on vu leurs pensions diminuées de moitié selon la loi MERPA de 2014
Se trouvent également sur le point de s’assécher les fonds de pensions de deux autres associations locales de camionneurs – la 641 et la 560 – du New Jersey, selon des responsables syndicaux. En plus de 35.000 camionneurs du fin fond de l’Etat qui font partie du fonds de pension, en pleine hémorragie financière, des camionneurs de l’état de New York.
Plus important que tous les fonds de camionneurs de l’état de New York réunis se trouve le Fond de pensions des Etats centraux – un autre désastre financier imminent qui peut laisser sans pensions 407.000 retraités du Midwest et du Sud.
Et il y en a encore plus que ça, dans différents secteur industriels, selon des responsables syndicaux.
“C’est un cauchemar, ça vient de dévaster nos vies. Je suis passé de 48.000 dollars US par an, à moins de la moitié », dit Chmil, un des cinq retraités du groupement local 707 qui ont accepté de raconter leurs histoires la semaine dernière au Daily News.
“Je ne veux pas que d’autres gens aient à passer par là. Nous avons besoin que tout le monde se réveille et fasse quelque chose et c’est pour ça que nous parlons”, a dit Ray Narvaez.
Le Président de la FSM s’est adressé au 11e Congrès Ordinaire de l’OUSA à Mali
Source : Bulletin FSM
La FSM est représentée par son Président Mzwandile Michael Makwayiba, par Cheikh Alassane Sene, membre du Conseil Présidentiel de la FSM et par Anda Anastasaki, Coordinatrice Générale des Bureaux Centraux de la FSM, lors du 11e Congrès Ordinaire de l’OUSA, qui est accueilli par l’UNTM à Mali le 3 et 4 mars 2017. Le Président du Mali, Ibrahim Boubacar Keïta, le Premier Ministre et d’autres représentants du gouvernement, ainsi que le Maire de Bamako et OIT Afrique ont assisté à la Cérémonie d’ouverture.
Le Président de la FSM a pris la parole soulignant dans son discours :
“…Aujourd’hui, nous devons protéger et renforcer l’unité des travailleurs africains, contre les attaques des capitalistes et de leur main droit, les directions syndicales jaunes. Les interventions étrangères ciblent à paralyser le mouvement ouvrier en Afrique pour exploiter la richesse naturelle de notre région.
Nous avons besoin que l’OUSA se trouve aux côtés des travailleurs, à l’avant-garde de ses luttes, en tête de leur coordination dans notre continent. Nous voulons continuer ensemble.
…Pour la FSM dignité signifie respect pour le droit de tous les habitants d’Afrique à l’éducation, aux médicaments, à l’eau potable, au logement approprié. Pour tout cela nous avons organisé des activités internationales et nous essayons mobiliser nos membres et amis.
De plus, dignité signifie que les ressources naturelles d’Afrique ne sont pas pillées par les monopoles et les multinationales, constamment augmentant leurs profits, mais que cette richesse est utilisée en faveur des peuples et des gens simples, afin que des millions d’Africains cessent être obligés de migrer en Europe et autre part.
Pour tous ces objectifs nous sommes prêts à joindre nos activités, initiatives et forces avec OUSA et avec vous tous. C’est uniquement par notre lutte commune que nous parviendrons à donner de la dignité aux travailleurs et à leurs familles.’’