Appel de la commission luttes du PRCF aux Retraités, Pensionnés et Syndicalistes
Vous faites partie de ces catégories du peuple qui font vivre la France quoi qu’en disent certains. Vous qui êtes montrés du doigts, brimés, le 23 avril, ne vous abstenez pas.
Bouder les urnes ce dimanche-là, c’est donner votre voix, soit au FN, soit à Macron, ces humbles serviteurs des banques, ennemis des syndicalistes, des retraités et pensionnés. Quant au candidat socialiste Hamon, on connaît son héritage. Il a commencé par détruire notre enseignement public et laïque, il est de ceux qui criminalisent les syndicalistes, il refuse l’augmentation du SMIC, des salaires, des pensions, des retraites et finira de casser nos services publics, c’est la suite logique de Jospin. Son revenu universel n’est pas un salaire, encore moins une pension de retraite ! Il doit être évincé ! Quant à la droite, toujours le même refrain : l’alternance ! Voilà 60 ans que nous la côtoyons et ce, depuis le traité de Rome, future UE et € qui nous écrasent et délocalisent nos entreprises. Résultat, la droite n’a fait que détricoter nos acquis de 36, du CNR et de 68. Peut-on oublier l’attaque de Juppé de 1995, de Fillon dans les années 2000 avec ses lois sur les retraites, sans oublier dans le passé, les Raymond Barre et Balladur dont Macron est le clone!
Pour finir, ce sont bien cette droite et le PS qui nous ont imposé la CASA (Contribution Additionnelle de Solidarité pour l’Autonomie) et retiré la 1/2 part aux veuves et au veufs qui se voient maintenant taxés de toutes sortes d’impôts, sans oublier la réduction d’accès aux soins et de leur remboursement ! Un seul candidat a dans son programme l’augmentation du SMIC et des pensions de retraites à un niveau raisonnable, des nationalisations comme après-guerre, des lois contre les trusts pharmaceutiques et leurs profits exponentiels, c’est Jean-Luc. Mélanchon!
La commission Luttes du PRCF
Les grèves en cours :
- à l’Opéra de Toulon le 5 avril 2017
- chez Nidaplast à Thiant depuis le 4 avril 2017
- au 18/04/2017 : Grève des bus et trams Tao à Orléans du 4 au 18 avril 2017
- des éboueurs dans 5 quartiers de Lille les 4 et 5 avril 2017
- au CHBA à Vannes dès le 3 avril 2017
- des puéricultrices du CHU de Bordeaux depuis le 3 avril 2017
- au centre hospitalier Ariège-Couserans depuis le 1er avril 2017
- des agents de la ville de Nevers dès le 30 mars 2017
- des bus Ruban dans le Nord l’Isère dès le 29 mars 2017
- à la clinique de l’Auzon à La Roche-Blanche depuis le 29 mars 2017
Les grèves à venir
- chez Hop! Air France les 7 et 8 avril 2017
- des agents de la Région Auvergne-Rhône-Alpes le 13 avril 2017
- à la SNCF du 14 au 18 avril 2017
Revue de presse des luttes
Les travailleurs du Monde ont exprimé leur Solidarité Internationaliste avec le Peuple Palestinien le 30 Mars
Source : Bulletin de la FSM
La journée de Solidarité de la FSM avec le Peuple Palestinien a été honorée à travers de diverses initiatives dans le monde entier, hier le 30 Mars 2017. Les membres et les amis de la FSM ont répondu à l’appel de la FSM: » Le 30 Mars, tous les travailleurs et les gens ordinaires de la classe ouvrière du monde entier sont appelés à manifester en actes leur solidarité avec le peuple de Palestine contre l’agressivité et l’occupation d’Israël. »
Les travailleurs, les gens ordinaires qui ont participé aux initiatives des Syndicats de Classe ont prouvé que le peuple de Palestine n’est pas seul, ils ont demandé la fin des colonies israéliennes, la reconnaissance d’un État palestinien libre et indépendant, dans les frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale.
COMMUNIQUE DU FSC : CONGRES DES RETRAITES CGT, BORDEAUX MARS 2017.
Source : Site du Front Syndical de Classe
A la lecture des documents du dernier congrès de l’UCR à Bordeaux nous sommes à même de faire une analyse et un constat décevants pour les retraités et l’avenir !
Toujours les mêmes refrains utilisées pour endormir les masses, que ce soit tant au niveau retraités et pensionnés que pour les actifs : Cahier revendicatif, Faire des adhérents, S’impliquer, Manifester, abonnement Vie Nouvelle et autres lectures, … etc.
Nous sommes bien loin du discours de lutte de classe et révolutionnaire que tenaient les camarades Benoit Frachon et Henri Krasucki.
Pour preuve, en cette année du 60éme anniversaire du Traité de Rome, géniteur de l’Union Européenne, il suffit simplement de relire la déclaration de B.Frachon lors du congrès de la FSM à Leipzig en 1957 ! Sujet non abordé à ce congrès qui comptait pourtant nombre de camarades ayant connu cette période difficile sous De Gaulle !
Objectif principal de ce congrès : mettre sur orbite la FERPA, cette fédération rattachée par un cordon ombilical à la CES (confédération européenne des syndicats) organisation sous traitante de l’UE.
Mais qu’ont donc fait la FERPA, la CES depuis son congrès de 2015 tenu à Paris en présence de Hollande et Junker pour augmenter les pensions, les retraites, les salaires et la loi travail ? RIEN !
Le constat est là : Ni la FERPA, ni la CES ne veulent revaloriser les salaires et/ou les retraites, parce que l’Union Européenne dirigée par les entreprises patronales européennes, voire mondiales, aux ordres de l’oligarchie mondialisée l’interdisent et dont Macron est un des représentants !
Alors arrêtons de se voiler la face et arrêtons de demander une Europe Sociale : « c’est comme si vous demandiez à un loup de ne plus manger de brebis… »
Sortons de ces institutions dirigées par les MEDEF européens et les banquiers.
Le débat sur la CES et de son utilité syndicale, comme l’ont demandé de nombreux délégués à ce congrès, tout comme à celui du 51ième de la confédération et des cheminots, doit s’engager. La démocratie syndicale doit être respectée !
Le rapport d’ouverture du congrès parle du contexte international. Voyons cela de prés. Quelle analyse à fait le congrès à la différence du 17éme congrès de la FSM qui c’est tenu à Durban en novembre 2016 ?
Rien et pourtant comment être aussi sourd et ne rien dénoncer quand nous entendons chaque jour les mensonges véhiculés par les grands médias à la solde du capital?
Nous savons bien que les guerres meurtrières sont organisées par le capital et ce, aux coûts exorbitants dont les peuples payent de leur tribut et de leur vie. Situation d’autant plus désastreuse que ces conflits armés provoquent un exode migratoire permanent des populations agressées.
A ce sujet, le rôle de l’OTAN n’a pas été débattu, tout comme son financement, dont la France apporte une part non négligeable de deniers du peuple en direction des USA.
Pourquoi la question de sortir de l’OTAN n’est elle pas posée ? Cette machine de guerre des pays riches.
La CGT, ainsi que l’UCR, doivent se réapproprier leurs valeurs de Paix, de Solidarité et ce n’est pas dans les institutions des partenaires sociaux et encore moins au niveau de l’UE que ce sujet sera débattu.
La CGT a toujours et de tout temps, lutté pour la Paix et contre les guerres coloniales et impérialistes, pourquoi ce silence actuellement, même chez nos plus vieux camarades qui ont connus ces tristes périodes ?
Ensuite, dans le rapport d’ouverture il est question de politique avec les prochaines élections présidentielles.
La seule analyse et alerte qui est faite par l’UCR CGT : « contrer le vote FN » !
De qui se moque-t-on ?
Voila 30 ans que nous subissons des reculs de plus en plus durs avec cette alternance. Chacun peu le vérifier en regardant sa feuille de pensions ou bulletin de paye pour les actifs. Depuis des décennies tout augmente, cotisations, impôts sur le revenu et fonciers, TVA, en même temps, les soins sont moins remboursés et la demi part supprimée pour les veuves et les veufs….la liste est encore plus longue.
Alors il n’y a rien à dire sur ces partis d’alternances qui feront exactement comme le FN, à savoir un programme anti-travailleurs et/ou anti-retraités pour appliquer les directives européennes.
La seule question à se poser est simple : quel candidat nous redonnera nos acquis obtenus de haute lutte pour qui bon nombre de camarades ont donné de leur vie pour les obtenir ?
« Qui abrogera la loi travail ? »
Pas d’illusion, ce seront ni les Fillon, Macron et Hamon et encore moins Le Pen. Alors comment suggérer uniquement de contrer le vote FN, car après ces élections le monde du travail ainsi que les retraités subiront les attaques des directions patronales, sans relâche, comme nous pouvons en mesurer les dégâts avec la criminalisation syndicale de ces dernières années ! A rester silencieux sur ces points ne nous étonnons pas que plus de 30% des retraités votent extrême!
En continuant la lecture, avec satisfaction il est listé le nombre de manifestations auxquelles les camarades ont participé ainsi que celles à venir. Encore une question se pose :
« Mais qu’attend on pour faire un grand mouvement tous ensemble et en même temps ? »
Un peu plus loin dans le rapport est cité le programme du CNR.
Nouvelle question :
Pourquoi ne pas revendiquer l’existence de ce programme au complet et son amélioration pour les futures générations au lieu de réfléchir sur les acquis d’hier pour ceux de demain ? Gardons et défendons nos acquis d’hier et le monde du travail s’en portera mieux !
N’oublions pas non plus que tous ces grands hommes et femmes qui nous ont donné « les jours heureux » appartenaient aussi bien au PCF qu’à la CGT, car Benoit Frachon, Henri Krasucki, Marcel Paul, Ambroise Croizat, Paul Vaillant Couturier et bien d’autres peuvent encore être nommés. Ils ont tous été fiers d’appartenir à ces deux organisations, celles qui luttaient contre l’oppression, la défense de la Nation une et laïque et pour un futur meilleur pour tous.
Les représentantes FSC à l’UIS/FSM : Anna Persichini et Marie Paul Ipas – Le responsable FSC aux relations internationales : Jacky Omer
« Humiliations », « autoritarisme » : malaise dans un collège de Dordogne
Source : Sud Ouest
Des enseignants du collège Olympe-de-Gouges de Vélines (24) étaient en grève jeudi, pour protester contre les méthodes de leur principale.
Lanière rouge nouée autour du bras, ils font le pied de grue à l’ombre d’un arbre, à l’entrée du collège Olympe-de-Gouges, à Vélines, en Dordogne. Ces enseignants, membres du conseil d’administration de l’établissement, avaient décidé de débrayer, jeudi, pour protester contre « les méthodes de management » de la principale, Géraldine Gadroy.
La veille, le syndicat SNES-FSU 24 avait annoncé avoir déposé un préavis de grève « afin de protester contre l’autoritarisme » de la direction, en place depuis septembre 2013. Jeudi, donc, ils étaient, selon les chiffres syndicaux, 13 professeurs mobilisés sur les 19 à travailler ce jour-là.
Ils dénoncent « des soucis relationnels », voire « des humiliations » qu’auraient subies des adultes. « Il n’est pas normal que quelqu’un sorte en larmes d’une réunion », maugrée-t-on à l’entrée. « Ce collège a toujours été un établissement calme, il y avait très peu de syndicats, il faisait bon vivre, souligne un gréviste. Et puis la situation a explosé. Aujourd’hui, c’est intenable. »
« Tout le monde a été choqué »
Les enseignants font remonter le début des problèmes et des incompréhensions deux ans plus tôt. Mais « l’événement déclencheur » s’est produit en novembre 2016. Tout en restant relativement flous sur les faits, les grévistes évoquent un conflit entre la principale et l’un des professeurs.
« Il a été demandé aux élèves de prendre position sur cette situation, fulmine le petit groupe. Tout le monde a été choqué. Quand on commence à impliquer les gamins, ce n’est plus possible… Pour nous, ce sont des faits graves. On ne va pas se mettre en grève pour rien ! »
Les enseignants assurent avoir informé la Direction départementale des services de l’Éducation nationale de la situation, par plusieurs courriers.
Du côté de l’administration, on s’en défend. « Nous n’avons pas du tout été alertés, jure Bruno Brevet, le secrétaire général. L’objectif pour nous aujourd’hui est de pouvoir établir la nature du mal-être. Si on doit faire une médiation, on la fera. Nous avons déjà entendu la principale. Et une réunion est prévue demain [NDLR : aujourd’hui] avec les enseignants protestataires et des parents d’élèves. » Bruno Brevet poursuit :
« Mais ce n’est pas l’ensemble des enseignants qui est concerné. Ce n’est pas non plus toute la communauté éducative. Pour l’instant, cela ne semble pas généralisé. »
« Évidemment, les personnels éducatifs ont des contrats précaires, dont le renouvellement se fait pour certains d’une année sur l’autre. C’est pour cette raison qu’ils ne peuvent pas prendre position », soulignent les enseignants. Interrogés, plusieurs d’entre eux ont refusé de témoigner.
« Comme le messie »
Pour les protestataires, la situation est d’autant plus difficile à accepter qu’ils disent avoir vécu une situation apaisée, il y a quelques jours. La principale étant absente au retour des vacances d’hiver, un remplaçant a été envoyé à Olympe-de-Gouges. Il a été reçu comme « le messie ». « Avec lui, tout s’est très bien passé, assurent les professeurs mobilisés. Tout le monde venait avec le sourire le matin. On demande juste des conditions de travail normales… »
La CGT appelle à la grève, jeudi matin, chez Legrand
Source : Le populaire
Le syndicat CGT appelle à la grève, jeudi matin, au sein de l’entreprise Legrand, au moment de la dernière réunion sur les négociations salariales annuelles.
En cause, l’augmentation proposée par la direction (1,9 % auxquels s’ajoute une prime de 400 €, mais seulement 0,7 % d’augmentaiton générale) est jugée insuffisante par le syndicat. « Malgré une très bonne année, les salaires ne sont pas au rendez-vous », expliquait, dans notre édition de lundi, Karine Cellier (CGT).
La CGT juge également que la comparaison entre la hausse proposée pour les salaires n’est pas à la hauteur de l’augmentation des dividendes.
L’année dernière, le syndicat avait déjà organisé une manifestation sur le même sujet, fin février.
Limoges – Fin du mouvement social chez Legrand
Source : Le Populaire entreprendre
Après deux heures de grève jeudi, une partie des salariés de Legrand à Limoges (mais aussi d’autres sites français, le groupe étant implanté dans une vingtaine de villes et dans 90 pays) ont débrayé une heure ce vendredi 24 février.
L’occasion pour la CGT, qui avait appelé à ce mouvement, de débriefer avec les salariés la dernière réunion annuelle dite NAO avec la direction. Sans surprise, la centaine de salariés présents a demandé à la CGT de ne pas signer le document (ce qu’a fait en revanche la CFE/CGC), les propositions de la direction étant jugées trop éloignées de celles du syndicat.
Restait la question du durcissement du mouvement. Finalement, après concertation, les salariés ont préféré y mettre fin. « Mais nous restons mobilisés et déterminés, et une grève dure est possible dans les semaines ou mois à venir », prévient la CGT, qui a déploré être seule sur le front de la contestation. En réponse, la CFDT a estimé qu’« après avoir interrogé les salariés, un mouvement social n’était pas souhaité, car il ne sert à rien ».
Les salariés des boutiques SFR en grève à Paris et dans les grandes villes
Source : Le Parisien
A l’initiative des syndicats CGT, CFDT, Unsa, CFE-CGC et CFTC, les salariés de la filiale de SFR travaillant dans les boutiques du groupe sont en grève ce samedi. Un rassemblement est organisé devant l’espace SFR de la place de la République à Paris. Des mouvements sont aussi prévus à Lille, Nantes, Montpellier, Marseille, Toulouse et Bordeaux.
L’intersyndicale est mobilisée pour de nombreux motifs : prime, rattrapage salarial, surcharge de travail, objectifs fixés «inatteignables», outils informatiques défaillants, mesures pour la sécurité en magasin. Cette grève intervient à la suite de la réorganisation des filiales chargées de la distribution, auparavant éclatée entre SFD, 5 sur 5 et Numericable. Celle-ci a fait suite au plan de départs volontaires chez SFR distribution, qui concerne «715 salariés» selon la CFDT, sur un total de 3700 fin septembre.
La même prime pour tous
La mise en place d’un nouveau plan de rémunération en février a entraîné un important manque à gagner en février et mars pour les vendeurs, dont certains «se retrouvent avec moins de 900 euros de salaire par mois pour 39 heures de travail par semaine», selon la CGT.
Les syndicats réclament une prime de 2000 euros pour tous les ex-SFD qui, au contraire de leurs collègues venus de 5 sur 5 et NC Numericable, n’en ont pas bénéficié au moment de la réorganisation. Ils demandent que la prime de 1800 euros finalement annoncée par la direction soit attribuée à tous, c’est-à-dire «aux populations terrain» et pas seulement aux salariés du siège et anciens responsables régionaux.
Craintes pour l’emploi dans le Puy-de-Dôme : Les salariés de Sanofi plongés dans l’incertitude.
Source ; Franceinfo
Les salariés de Sanofi à Vertolaye (Puy-de-Dôme) craignent la fermeture de leur site pharmaceutique et des licenciements. Les représentants des syndicats doivent rencontrer le Secrétaire d’Etat à l’Industrie le 6 avril.
Une assemblée générale a réuni le 1er avril une centaine de salariés, inquiets sur l’avenir de leur usine située dans une vallée du Puy-de-Dôme, entre Thiers et Ambert.
Depuis l’annonce d’un projet de regroupement d’activités au sein du groupe, les salariés s’interrogent et attendent des réponses de la direction. Est ce que le site de Vertolaye va fermer ? Est-ce qu’il y aura des licenciements ? » Dans une petite région comme la nôtre, avec une boîte aussi importante, c’est toute la vie du canton qui est en cause » explique Lionel Blanc, salarié chez Sanofi depuis 10 ans.
La direction se veut cependant rassurante : « Je suis conscient des inquiétudes des salariés mais derrière ce projet, il y a un vrai projet industriel qui a du potentiel pour développer notre usine » a indiqué Frédéric Briand, directeur de Sanofi à Vertolaye. Ce projet, avec un repreneur, devrait se concrétiser au mois de septembre 2017.