Médiapart vient de révéler que le petit monarque Macron, élu avec 18 % des inscrits et qui est en chute libre dans les sondages d’opinion, a dépensé 26 000 € de factures de maquillage en trois mois. Sa super maquilleuse (ou son maquilleur) gagnerait 21 667 euros par mois.
Côté patronat, leur président Pierre Gattaz vient de s’offrir un château pour la coquette somme de 11 millions d’euros, alors que le nombre de SDF a augmenter de 3O % EN CINQ ANS; comme QUOI la crise ce n’est pas pour tout le monde.
Tout va très bien, madame la marquise, pour ceux qui dirigent notre pays. On se croirait revenu au temps de la royauté, n’oublions cependant pas que 1789 a inauguré la période où le peuple a tranché des têtes.
Tandis que le monarque Macron se fait appliquer un maquillage en « or » sur le visage, il s’attaque aux retraités qui, eux, ne dépensent pas 9 000 euros par mois pour se faire enlever les rides du visage ou même soigner leurs douleurs, conséquences la plupart du temps de longues années de travail bien souvent payées au lance-pierre.
Non seulement les retraités en grande majorité ont trimé toute leur vie pour payer les études de leurs enfants, se payer un petit pavillon ou un appartement et bien souvent ne pas partir en vacances, mais encore, dans leurs vieux jours, quand ils le peuvent, il leur faut aider les enfants qui bien souvent se retrouvent au chômage.
Alors que les Français n’ont rien à voir avec la dette de notre pays du fait que l’État emprunte de l’argent aux banques privées à des taux d’intérêt exorbitants, conséquence de l’euro et du traité de Lisbonne qui interdit aux États membres d’emprunter directement à la banque européenne qui, elle, prête aux banques privées, le monarque Macron décide de faire payer la dette aux retraités en augmentant la CSG des 1,7 %.
Cette augmentation va coûter cher à 60 % des retraités. Par exemple, pour un retraité qui touche une pension de plus de 1500 euros par mois, 1,7 % de point supplémentaire de CSG représente un prélèvement supplémentaire sur sa pension de 300 euros par an.
Cette hausse de la CSG va également frapper les travailleurs en activité, les fonctionnaires. Pendant ce temps, Macron s’apprête à supprimer l’ISF et diminuer les impôts des multinationales.
Jusqu’à quand les actifs qui vont subir une exploitation aggravée du fait du démontage du Code du travail au profit des patrons , les retraités qui n’ont pas eu d’augmentation de leur pension depuis des années et qui vont devoir se serrer encore plus la ceinture, vont-ils accepter de courber l’échine ?
Nous, communistes du PRCF, nous les appelons à relever la tête, à se rassembler derrière les organisations progressistes syndicales et politiques pour s’opposer aux injustices sociales du pouvoir et du patronat en allant manifester dans la rue le 12 septembre à l’appel de la CGT, venir en débattre au stand du PRCF qui sera présent à la fête de l’Humanité et manifester le 23 septembre avec les Insoumis.
Jo Hernandez pour la commission luttes du PRCF
Les grèves en cours :
· des bus et trams Tango à Nîmes le 5 septembre 2017
· à l’école Michelet de Clermont-Ferrand le 5 septembre 2017
· au collège Maria-Casarès à Rillieux-la-Pape dès le 4 septembre 2017
· au lycée Germaine-Tillion au Bourget le 4 septembre 2017
· au Centre Hospitalier du Val-d’Ariège dès le 1er septembre 2017
· chez Air France dès le 1er septembre 2017
· au McDonald’s de Villefranche-de-Rouergue depuis le 23 août 2017
· illimitée chez Air France depuis le 23 août 2017
Les grèves à venir :
· au collège Vaillant-Couturier à Champigny-sur-Marne le 6 septembre 2017
· au collège Paul Eluard à Nanterre le 7 septembre 2017
· au collège Vercors à Grenoble dès le 8 septembre 2017
· des pilotes d’Air France du 9 au 12 septembre 2017
· générale et nationale le mardi 12 septembre 2017
· Mobilisation nationale le samedi 23 septembre 2017
Revue de presse des luttes
Syndicat CGT des Eaux de Volvic
Source : Facebook CGT VOLVIC
Courrier envoyé ce jour aux syndicats CGT du département, à l’Union Local, à notre fédération de l’agroalimentaire. L’année dernière vous exprimiez votre étonnement sur les délais très longs entre 2 manifs, que toutes les catégories d’entreprises ne manifestent pas ensemble… Quitte à faire grève autant frapper fort dès le 1er jour, tous ensemble et occuper la rue pour mettre la pression au gouvernement !
Chers camarades,
Pour en avoir discuté entre délégués et avec un bon nombre de salariés de la société des eux de VOLVIC nous ne souhaitons pas reproduire le shéma des grèves de 2016 contre la loi El KHOMRI à savoir une manif toutes les 3 semaines, un rassemblement par ci par là où nous nous retrouvons parfois moins de 100.
Pratiquer ainsi provoque un essoufflement du mouvement et une démobilisations des salariés en lutte contre un gouvernement ultra-libéral à la botte du MEDEF qui rêve de nous ramener au 19éme siècle !
Pour une meilleure efficacité nous souhaitons que la CGT tente un vrai coup de force en appelent à la grève 4 jours à partir du 12 septembre l’ensemble des secteurs que ce soit le public, les entreprises privé, les transports, les énergies…
Il nous semble que le gouvernement, s’il se trouve confronté à des manisfestations tous secteurs confondus, toute la semaine, avec de fortes perturbations sera plus enclin à écouter la colère des salariés !
Nous aurons sûrement plus à gagner en partant pour 4 jours de grèves non-stop qu’en éparpillant 15 jours « d’actions » sur plusieurs moi !
Déjà, lors des rencontres avec des responsables de la FNAF et à l’occasion de l’Assemblée Générale des syndicats de l’uD CGT 63 du 9 juin 2017 nous avons demandé que cette journée d’action soit reconductible sur la semaine entière.
Exaspérés par la façon dont le combat a été mené en 2016 la majorité de nos camarades nous demandent de ne plus reverser les cotisations à la FNAF et d’autres sont même prêts à rendre leur carte.
Merci de prendre en compte cette « revendication » et d’étudier ce qui pourrait être fait en ce sens et de nous apporter une réponse rapide. Dans l’attente de vous lire.
Amitié syndicale,
Signé
Bruno Courteix, JF Cardose, Didier Château, Salvador Cota, Pascal mouconnier, José Guédes, Hayati Yalcin,
L’Aigle. Mouvement de grève, jeudi 31 août devant l’hôpital
Source : Ouest France
L’intersyndicale CGT-CFDT de l’hôpital de L’Aigle appelle à un mouvement de grève jeudi 31 août 2017. Elle dénonce les conditions de travail et le management du nouveau directeur. Ce dernier estime simplement vouloir reprendre la main sur l’établissement.
L’intersyndicale CFDT-CGT de l’hôpital de L’Aigle fait état de « mauvaises conditions de travail », traduites par une alerte du médecin du travail de l’établissement sur les risques psychosociaux. « Plusieurs collègues de travail, en pleurs, lui ont fait état de risques suicidaires », disent les délégués syndicaux qui soulignent la procédure « rarissime » de l’alerte collective.
Le comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) a demandé qu’une expertise soit faite. L’intersyndicale souhaite que le cabinet Secafi soit mandaté. Mais le directeur veut que l’expertise se fasse « dans les règles d’une mise en concurrence ». Si besoin, le directeur est prêt à aller devant la justice, « mais cela bloquerait l’expertise pendant un ou deux ans ! » s’insurgent la CFDT et la CGT.Pour protester, les syndicats appellent à un mouvement de grève, jeudi 31 août 2017. Un rassemblement devant l’hôpital et pas dans le hall comme ils l’espéraient. Pour les syndicats, c’est une preuve de l’autoritarisme du directeur. Pour ce dernier, il s’agit simplement du respect des textes et des patients. « Les Aiglons ont fui l’hôpital et ont du mal à revenir. Je souhaite juste que les syndicats ne nous compliquent pas la tâche. »Jeudi 31 août 2017, à L’Aigle, appel à la grève avec rassemblement de 15 h à 16 h devant l’hôpital.
Nouvelle grève à Aigle Azur jusqu’à vendredi, pas de perturbations
Source : RTL
Le premier syndicat d’hôtesses et stewards d’Aigle Azur a appelé les personnels de cabine à la grève jusqu’à vendredi mais la compagnie, qui dessert notamment l’Algérie, ne prévoit pas de perturbations mercredi et jeudi au vu du nombre « limité » de grévistes.
Pour peser sur la renégociation en cours de l’accord collectif des PNC (personnel navigant commercial), le SNPNC/FO, syndicat majoritaire chez ces personnels, avait déjà appelé à cesser le travail du 13 au 15 août par roulement sur les bases de Paris, Lyon et Marseille. Il avait déposé fin juillet un large préavis pour couvrir des grèves tournantes du 1er août au 31 octobre.
D’après le syndicat, le nouvel appel, qui court jusqu’à vendredi inclus, période très chargée en raison des retours de vacances, est suivi cette fois « simultanément » sur les trois bases, avec « très forte mobilisation des CDI ».
Mais « moins de 10% » des effectifs d’hôtesses et stewards se sont déclarés grévistes pour les deux premiers jours, indique Aigle Azur dans une déclaration à l’AFP. « A cette heure (…) il n’y a pas de perturbation particulière à prévoir sur (le) programme des vols des mercredi 30 et jeudi 31 août », poursuit-elle.
Ce mouvement s’inscrit dans le contexte de négociations sur l’accord collectif des hôtesses et stewards, dénoncé en 2014, fixant notamment les conditions de travail et de rémunération. Jusqu’à présent, les propositions de la direction sont jugées insuffisantes par le SNPNC, qui doit transmettre prochainement une contre-proposition.
« J’ai entendu les déceptions de certains, les attentes nombreuses, et des discussions sont en cours avec tous les partenaires sociaux », afContrats aidés. Les maires de Guyane menacent de retarder la rentrée
firme Frantz Yvelin, président de la compagnie depuis le 10 août.
Le syndicat réclame la fin du gel des salaires, en cours depuis trois ans, et la mise en place d’une nouvelle grille de rémunération, une « augmentation de l’intéressement sur les ventes à bord » et la « création d’une prime d’ancienneté compagnie ».
Dénonçant des conditions de travail « très difficiles », il demande également « l’équilibrage des plannings » ou encore « l’arrêt immédiat » du recours à l’intérim.
Deuxième transporteur français après Air France, Aigle Azur, créée en 1946, emploie quelque 1.200 salariés. Elle dessert l’Algérie, le Portugal, le Mali, la Guinée, le Liban, la Chine et le Sénégal et transporte quelque 2 millions de passagers par an. Elle est détenue par Weaving Group (32%), Lu Azur (20%) et le groupe chinois HNA Group (48%).
Contrats aidés. Les maires de Guyane menacent de retarder la rentrée
Source : Ouest France
Les maires de Guyane ont menacé, dans un courrier adressé au nouveau préfet Patrice Faure, de différer la rentrée scolaire s’ils n’obtiennent pas des « assurances et garanties » sur les contrats aidés.
La grogne s’intensifie sur le dossier des contrats aidés. L’AFP a appris, ce mardi, que les maires de Guyane ont menacé, dans un courrier adressé au nouveau préfet Patrice Faure, de différer la rentrée scolaire des écoliers s’ils n’obtiennent pas des « assurances et garanties ».
Selon le courrier du président de l’association des maires de Guyane, David Riché, révélé par le site d’informations Outremers360, les maires guyanais, « réunis en séance » lundi, « ont déclaré que sans assurances et garanties de l’État » concernant les contrats aidés, « ils ne seront pas en mesure d’assurer la rentrée scolaire prévue dans une semaine ». Ils se verront ainsi « dans l’obligation de différer l’ouverture des établissements scolaires ».
« Une colère sourde émerge »
David Riché avait déjà envoyé un courrier au président de la République la semaine dernière, pour l’alerter sur « l’inquiétude légitime des élus guyanais quant à la réduction annoncée des contrats aidés ». « Le contexte local, marqué simultanément par une démographie exponentielle, un manque d’infrastructures scolaires, des collectivités locales en souffrance financière, une insécurité aujourd’hui patente, un chômage socialement explosif fait que la Guyane ne peut souffrir du moindre plan d’économie ou de désengagement de l’État relatif à notre territoire », écrivait-il alors.
« Les tensions issues du dernier mouvement social sont encore vives. Une colère sourde émerge suite à cette annonce gouvernementale. Les contrats aidés en Guyane ne sont pas seulement importants, ils sont indispensables », ajoutait-il, demandant « au contraire » de les « maximiser ».
La baisse des contrats aidés fait grincer des dents les élus d’Outre-mer, tout comme dans l’Hexagone. Des élus réunionnais ont ainsi reporté de cinq jours la rentrée scolaire, qui a eu lieu finalement le 22 août, se disant « dans l’incapacité » d’assurer l’accueil des élèves dans de bonnes conditions. Des élus martiniquais ont aussi protesté mercredi dernier à la préfecture de Fort-de-France contre la diminution du nombre de contrats aidés, qu’ils ont jugée « inacceptable et surtout intenable ».
Mardi, le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer a affirmé lors de la conférence de presse sur la rentrée 2017 que l’Outre-mer faisait « partie des priorités nationales en matière de contrats aidés, c’est pourquoi lorsqu’il y a des diminutions, ce sont des diminutions faibles qui sont envisagées de façon à tenir compte des spécificités de ces territoires ».
La semaine dernière, le Premier ministre Édouard Philippe avait assuré que le gouvernement ferait « en sorte que l’utilisation des contrats aidés dans l’éducation nationale et les outre-mer soit préservée ».
Un syndicat de pilotes d’Air France dépose un préavis de grève du 9 au 12 septembre
Source : Nice Matin
Le Spaf, deuxième syndicat de pilotes à Air France, a indiqué lundi qu’il appelait à la grève du 9 au 12 septembre inclus, protestant contre la politique salariale de l’entreprise et la perte de jours de repos.
Le préavis de grève est déposé pour la rentrée afin de « laisser le temps » au directeur général d’Air France, Franck Terner, de donner suite aux demandes de rendez-vous laissées sans réponse, a indiqué à l’AFP le président du Spaf (21% des voix), Grégoire Aplincourt.
« On lui a écrit en juin, il ne nous a pas répondu, on lui a réécrit le 18 juillet, il ne nous a toujours pas répondu », « on est obligé d’en arriver là », a-t-il ajouté.
Conformément au vote de ses adhérents, le premier syndicat de pilotes (SNPL) a signé le 18 juillet un accord avec la direction d’Air France lui permettant d’appliquer son plan stratégique, « Trust Together » (la confiance ensemble).
Le nouveau groupe d’experts sur le SMIC est présidé par quelqu’un qui souhaite sa disparition
Source : Frustration
Le 23 août, le gouvernement a nommé les membres du groupe d’experts sur le salaire minimum de croissance (SMIC), chargé notamment de rendre un rapport annuel sur la nécessité ou non de donner le fameux « coup de pouce » au SMIC, chaque 1er janvier.
Or, le nouveau président de ce groupe n’est autre que Gilbert Cette, un économiste libéral partisan d’un SMIC négociable branche par branche, et non plus le même pour tous comme c’est le cas actuellement, et qui pourrait être plus bas que la norme en vigueur. Concrètement, le patronat pourrait obtenir dans sa branche l’établissement d’un SMIC à 900, 800 ou qui sait, 700€, en attendant qu’il n’y ait plus de SMIC du tout. C’est ce que défend Gilbert Cette dans un ouvrage publié en 2015 « Réformer le Code du travail ». Dans une interview à Libération la même année il déclarait : « Pourquoi ne pas imaginer un Smic qui varie en fonction de l’âge ou encore de la région. » 800€ en Occitanie, 1000€ en Ile de France, 500€ pour les jeunes ?
Les autres membres du groupe ont tous en commun d’être des économistes libéraux, et deux d’entre eux, André Zylberberg et Andrea Garnero, ont publiquement défendu la libéralisation du SMIC. Zylberberg avait déjà publié un rapport avec Cette en 2008 pour réclamer la désindexation du SMIC sur l’inflation. Zylberberg est aussi connu pour avoir écrit un livre en 2016 intitulé « le négationnisme économique » et qui était une attaque contre les économistes non-libéraux qu’il jugeait « non scientifiques » et « trop dans l’idéologie ».
Pourtant, c’est bien à un groupe d’idéologues, tous d’accords et se connaissant les uns les autres, que le gouvernement vient de confier l’analyse du niveau du SMIC. Leur point commun ? Ils veulent tous sa disparition.
Le gouvernement a-t-il pour objectif de raboter le SMIC ? Souhaite-t-il le « flexibiliser » et faire en sorte que, comme les autres normes du travail, il soit « négocié » secteur par secteur plutôt que le même pour tous ?
Cette information discrète mérite d’être connue des citoyens et diffusée au plus grand nombre, les experts nommés étant souvent ceux chargés de justifier la sauce à laquelle nous allons être mangé.
« revalorisation des grilles de salaires »
Il comprend notamment la création d’une compagnie moyen et long-courrier à coûts réduits, Joon, et des mesures visant à améliorer la productivité d’Air France.
« La direction a interprété cette ligne raisonnable comme de la faiblesse, se permettant d’ignorer les demandes légitimes des pilotes », écrit le Spaf dans un communiqué.
Le syndicat réclame une « revalorisation des grilles de salaires » ainsi que « l’annulation de la part la plus agressive de Trust Together, à savoir l’abandon de 12 jours de repos annuels » sur moyen-courrier.
la direction va répondre
Selon M. Aplincourt, les grilles de salaire « augmentent partout dans le monde » chez les pilotes alors que celle d’Air France est « bloquée depuis 2011 ».
Les pilotes de la compagnie tricolore ont fait de nombreux « efforts » ces dernières années à travers divers plans d’économies, rappelle-t-il.
Dans une déclaration écrite à l’AFP, la direction d’Air France « déplore » le préavis de grève et assure « qu’elle apportera des réponses précises aux préoccupations du Spaf », « le dialogue social avec l’ensemble des représentants des salariés (étant) une de ses priorités ».
Débrayage à la maison d’arrêt de Nice après l’agression d’un gradé et d’un surveillant
Source : Nice Matin
La colère est montée d’un cran. Le personnel de la maison d’arrêt de Nice, qui devait prendre son poste à 13 heures ce mardi, vient de débrayer pour une durée indéterminée. Et ce, quelques heures seulement après une nouvelle agression.
« Nous avons eu non pas un, mais deux blessés dans l’agression de ce matin », s’emporte Blandine Galichet, représentante FO pénitentiaire. Outre le gradé responsable des mouvements au quartier disciplinaire, victime d’un coup-de-poing au nez, un surveillant a également été blessé. Il souffrirait de contusions à la main.
Tous deux ont été pris en charge ce mardi matin au centre hospitalier Pasteur 2.
Selon Fo, l’agression de ce matin était inévitable. « Ce détenu relève du psychiatrique, il s’en était déjà pris à du personnel hospitalier. Ultra-agressif, il devrait se trouver en établissement spécialisé. »
Par ailleurs, selon FO, l’agression qui s’est produite dimanche à la maison d’arrêt de Nice, était l’œuvre d’un individu radicalisé, condamné pour apologie du terrorisme. « Nous avons en face de nous des profils toujours plus dangereux, il y a un véritable ras-le-bol des agressions parmi le personnel pénitentiaire. »
À l’instar de l’UFAP-UNSA Justice, Fo Pénitentiaire réclame plus de considération pour le personnel ainsi que des sanctions disciplinaires contre les détenus concernés et leur transfert.
Les surveillants devraient reprendre le travail dans le courant de l’après-midi.