Chez un grand nombre de militants et de travailleurs, la colère contre Macron et son gouvernement fantoche sont là. Mais c’est une stratégie nationale combative qui manque et dont l’absence, voire le sabotage par les états-majors confédéraux, sont ressentis avec une colère croissante.
Grand nombre de fédérations CGT comme celle de la chimie, de syndicats comme la FSU du Tarn, de la Haute Garonne ou de l’Aveyron et d’unions départementales CGT veulent un « tous ensemble en même temps » unitaire à la base et vite. Ce ne sont pas des appels dispersés de 24 h toutes les 3 semaines qui aideront à construire cette unité de base et qui feront plier Macron, l’UE et le MEDEF. Au contraire, cette manière de faire, assortie d’appels à la direction jaune de la CFDT, fait la preuve depuis 20 ans de sa nocivité et s’apparente à un véritable CHOIX DE LA DÉFAITE, encore plus insupportable quand il s’agit de faire échec à l’offensive thatchérienne globale de Macron-MEDEF.
La confédération CGT doit mettre en œuvre très rapidement une stratégie gagnante, car toutes les conditions sont réunies pour conduire les travailleurs à la bataille. Plus de 450 000 travailleurs ont battu le pavé le 12 septembre, des milliers à la manifestation organisée le 23 septembre par les Insoumis et des milliers de retraités dans la rue contre l’augmentation de la CSG, la grève des routiers le 25 septembre et des centaines le 19 octobre ont donné un nouvel élan à l’action et démontré que les travailleurs sont prêts au combat.
Nous sommes dans une période d’état d’urgence sociale et il est temps de redonner aux travailleurs des perspectives de changement. Pas seulement de rester sur la défensive, car il est l’heure de passer à une autre dimension de la lutte pour construire le « tous ensemble en même temps » pour faire reculer le pouvoir dans ses prétentions de vouloir un changement de société au seul bénéfice de la finance et des milliardaires.
Jo Hernandez pour la commission luttes du PRCF – 25 octobre 2017
Les grèves en cours :
- à l’usine Coca-Cola de Socx du 19 au 22 octobre 2017
- chez Grand Frais à La Talaudière depuis le 19 octobre 2017
- au CHU de Toulouse depuis le 16 octobre 2017
- des éboueurs à Marseille depuis le 11 octobre 2017
- à l’Ehpad de Rouffiac-Tolosan depuis le 11 octobre 2017
- chez bus Stibus à Maubeuge du 22 septembre 2017 au 30 juin 2018
- …
Revue de presse des luttes
Lutte gagnante –
Lutte gagnante au conseil départemental (13) : 300 contrats aidés (CUI) vont être financés.
Source : CGT
Grâce à la mobilisation des personnels Adjoint Technique des Collèges dans les établissements et lors du rassemblement 10 octobre avec la CGT des trois versants de la fonction publique devant le « bateau bleu », des avancées importantes ont été obtenues.
Martine Vassal a annoncé que le Département assumerait le financement des 300 CUI des collèges.
Le département a reculé devant la détermination des agents en grève.
L’aveu même de la présidente du département qui « refuse de laisser les établissements scolaires partir à vau-l’eau faute de personnel » prouve le besoin en poste dans les collèges pour effectuer les missions de service public !
C’est une avancée, la revendication de recruter en CDI ou de titulariser ces précaires (CUI et contractuels) en nombre suffisant, reste la bataille de la CGT !
Les camarades ne lâchent rien, la mobilisation se poursuit le 19 octobre à 10h30 au vieux port
Lutte gagnante – au centre de tri de la poste de Savenay (44)
Suite à la journée d’action du 12 septembre, les agents obtiennent la transformation d’un contrat à temps partiel en contrat en temps plein et d’un CDD en CDI.
Code du travail : les dockers obtiennent une dérogation aux ordonnances
Source : Le Point
Selon la fédération CGT des Ports et Docks, les dockers ont arraché du gouvernement une nouvelle dérogation aux ordonnances modifiant le Code du travail. Deux réunions cette semaine avec des représentants des ministères des Transport, du Travail et les organisations patronale (UNIM et UPF) ont permis d’arriver à « un protocole d’accord actant le principe de faveur de notre CCNU [Convention collective nationale unifiée, NDLR] », annonce-t-elle dans un communiqué.
Un communiqué confirmé à l’AFP par le ministère des Transports. À l’issue de ces discussions, « il a été confirmé aux partenaires sociaux que l’ensemble des stipulations en vigueur de la convention collective nationale unifiée ports et manutention » relatives au contrat de travail conserve son caractère impératif, compte tenu des spécificités de la branche reconnues par la loi en 2008 puis en 2015 ».
Les discussions avaient lieu alors qu’une grève des heures supplémentaires est en cours depuis le 2 octobre et qu’un appel à un arrêt de travail était lancé pour lundi prochain. La fédération CGT des Ports et docks précise dans son communiqué avoir décidé de « suspendre » le mouvement. Cela ne l’empêche pas, en revanche, de maintenir son mot d’ordre le 19 octobre pour « continuer le combat interprofessionnel » contre « les ordonnances de la loi travail, véritable régression sociale ».
« Spécificités »
Les dockers réclamaient depuis plusieurs semaines des « garanties » pour que leur convention collective reste un « socle » pour la profession et faisaient valoir une « problématique spécifique ».
De source gouvernementale, le cas des dockers est « différent » de celui des routiers car « ce n’est rien d’autre que la confirmation de spécificités de ce métier qui avaient déjà été actées dans la loi en 2008 puis 2015 ». Dans un tract fin septembre, les dockers CGT du Havre avaient pourtant souligné que le ministère des Transports leur avait « confirmé que les ordonnances s’appliqueront de plein droit pour nos professions ».
La réforme du Code du travail a redéfini l’articulation entre accords d’entreprise et de branche et permet aux accords d’entreprise de s’imposer sur certains sujets, comme celui des primes d’ancienneté, le 13e mois, etc. Le 4 octobre, syndicats et patronat du transport routier ont conclu un accord permettant de sanctuariser dans leur convention des annexes de rémunération des chauffeurs menacées par la réforme.
Une victoire pour les stagiaires demandeurs d’emploi en Nouvelle Aquitaine
Source : CGT
La CGT AFPA avait alerté l’opinion publique sur la disparition de l’aide qui était accordée par le conseil régional aux demandeurs d’emploi en formation professionnelle pour se restaurer le midi.
Un risque existait donc aussi pour la restauration du soir et l’hébergement. Une pétition de protestations en ligne a obtenu plus de 300 signatures.
Le conseil régional a intégré dans sa convention avec l’AFPA les repas du midi, du soir, l’hébergement et le petit déjeuner.
L’intervention de la CGT a pesé efficacement sur cette décision.
Métallurgie : mobilisés pour une convention collective de haut niveau
Syndicoop.info
A l’appel de la fédération CGT de la métallurgie, quelque 4.500 salariés ont manifesté vendredi à Paris depuis la Porte Maillot jusqu’au siège de l’Union des Industries et Métiers de la Métallurgie (UIMM), fermé et claquemuré sous protection policière.
Ils réclamaient une convention collective nationale « de haut niveau » pour la branche. a déclaré au micro le secrétaire général de la CGT-Métallurgie, Frédéric Sanchez, en dénonçant le « retour vers le passé » souhaité par le patronat. « Gagner c’est possible, comme viennent de le démontrer les chauffeurs routiers », a-t-il ajouté en inscrivant « pleinement » cette journée « contre les ordonnances » réformant le Code du travail qui menacent « les acquis des luttes des métallos ».
Alors qu’il existe actuellement 76 conventions territoriales disparates pour les employés et ouvriers et une convention nationale pour les ingénieurs et cadres de la métallurgie, le patronat de la branche (UIMM) et les fédérations syndicales (CGT, CFE-CGC, FO, CFDT, CFTC) débattent d’une convention collective unique couvrant les 1,4 million de salariés de la branche sur tous les thèmes fondamentaux (salaires, temps de travail, formation, conditions de travail, protection sociale, etc…).
Les discussions portent depuis plusieurs mois sur les classifications.
La CGT, première fédération du secteur, accuse l’UIMM de vouloir « supprimer les automaticités d’évolution de carrière » et « balayer la reconnaissance des diplômes » dans la définition des classifications pour payer les salariés « uniquement par rapport à la tâche ».
La CGT, qui a remis une pétition signée par 51.000 personnes pour soutenir son projet, réclame un départ de grille à 1.800 euros brut pour « travailler dignement et donner de l’attractivité » à la branche.
Bagnoles-de-l’Orne-Normandie. 120 agents thermaux en grève
Source : Ouest France
C’est un fait rare. Une partie du personnel de l’établissement thermal de Bagnoles-de-l’Orne-Normandie s’est mise en grève, ce samedi 14 octobre 2017. Ils dénoncent les conditions de travail, et la précarité des saisonniers, entre autres.
« Je n’ai jamais vu ça en 25 ans. » Cette salariée a des années de boîte derrière elle, et pourtant c’est la première fois qu’elle voit ça. Samedi 14 octobre 2017, dès 13 h, elle a été partie prenante du cortège de grévistes à Bagnoles-de-l’Orne.
Près de 120 agents thermaux se sont rassemblés, au niveau des quatre points d’accès de l’établissement thermal B’O Resort. Ils dénoncent les conditions de travail. « Les salaires sont toujours au ras des pâquerettes, et il faut toujours faire plus, explique une salariée. Que l’on ait un an d’expérience dans l’entreprise ou trente, le salaire est le même, c’est-à-dire le SMIC. »
Pour d’autres, notamment les esthéticiennes, c’est la reconnaissance du statut qui pose problème. « Nous sommes salariées comme agents thermaux, mais certaines de nos activités ne sont pas dans la fiche de poste, comme les massages. Nous avons un diplôme d’esthéticienne qui n’est pas reconnue au sein de l’entreprise. Ce n’est pas normal. »
Vers 14 h, Jacques Dubrille, directeur général de l’établissement, est allé à la rencontre des manifestants, à l’entrée principale, en face du Roc-au-Chien. Hormis des poignées de main, peu d’échanges verbaux ont eu lieu. « Je suis très surpris par cette manifestation, explique le directeur. Nous sommes en pleine négociation obligatoire d’entreprise, mais il n’y a pas de procès-verbal de désaccord pour l’instant puisque cette négociation n’est pas terminée, souligne le directeur. J’ai invité plusieurs salariés à venir me voir aujourd’hui, pour échanger, j’ai reçu une fin de non-recevoir. »
Le mouvement a entraîné l’annulation de la venue de certains clients, et une partie des soins n’a pas pu être réalisée.
Vers 15 h, les manifestants ont entamé une marche dans les rues de Bagnoles-de-l’Orne pour sensibiliser les habitants à leurs revendications.
La Tour Eiffel fermée en raison d’une grève des métallurgistes
Source : Ouest France
À Paris, la Tour Eiffel a été fermée au public ce vendredi en raison d’un mouvement de grève de salariés. Cette action s’inscrit dans le cadre d’une mobilisation des métallurgistes liée à leur convention collective. Pour des raisons historiques liées à la construction de cet emblématique monument de métal, ses salariés dépendent de ce secteur.
Des salariés de la Tour Eiffel, à Paris ont suivi, ce vendredi après-midi, un appel à une « mobilisation nationale des métallurgistes ». « Il ne s’agit pas d’un mouvement de grève qui concerne la Tour Eiffel », a précisé la société d’exploitation de la Tour Eiffel.
« Mais compte tenu des effectifs réduits, nous n’étions pas en mesure d’assurer pleinement l’accueil et la sécurité des visiteurs », a-t-elle ajouté, précisant que la Tour Eiffel rouvrirait en fin d’après-midi.
Les syndicats CGT et FO de la Tour Eiffel avaient déposé un préavis de grève entre 12 h et 18 h 30, dans le cadre d’une mobilisation des métallurgistes devant le siège de l’UIMM (chambre patronale de la métallurgie) pour « peser dans les négociations engagées depuis plus d’un an entre les organisations syndicales et le patronat de branche, pour une convention collective nationale », ont-ils indiqué dans un communiqué. Historiquement, depuis la construction de la Tour Eiffel, les salariés du monument dépendent du secteur de la métallurgie.
Vendredi 13 octobre 2017, en raison d’un préavis de grève nationale, l’ouverture de la tour Eiffel pourrait être perturbée.
« La métallurgie compte plus de 70 conventions territoriales différentes. Le projet de l’UIMM est de les réunir en une seule, et l’enjeu aujourd’hui est de montrer notre détermination d’y conserver nos acquis (reconnaissance des diplômes, prime d’ancienneté, grilles de classifications…) », ont-ils ajouté.« La quasi-totalité des salariées (98 % des présents ce jour), ont répondu favorablement à cet appel », ont précisé les deux syndicats, en présentant leurs excuses « auprès des visiteurs ».
Marseille : deux centres de transferts de déchets bloqués
Source : Franceinfo
Résultat : 8 000 tonnes de déchets bloqués dans la Métropole… 200 salariés sont en grève depuis hier pour garantir leurs avantages. Les ordures de 17 communes de la Métropole n’ont pas pu être déversées des camions, ni acheminées vers l’incinérateur de Fos-sur-Mer.
es deux centres de transfert de Marseille sont bloqués depuis hier par les salariés en grève de la société privée Derichebourg. Cette dernière a absorbé les anciens salariés de Véolia et de Nicolin, chargés du ramassage des poubelles dans les 2ème, 15ème et 16ème arrondissements de Marseille.
A la réception de leur premier bulletin de salaire Derichebourg, les ex-salariés de Nicolin ont eu la mauvaise surprise de constater une baisse sensible de leur salaire. Les primes historiques n’y étaient pas incluses…
La direction Derichebourg proposerait d’autres primes, mais non soumises à cotisations sociales…
La grève entamée hier s’est donc poursuivie aujourd’hui. Des négociations sont en cours pour arriver à un consensus au plus vite. Car derrière ce conflit social issu du privé, la métropole grogne.
Étel. Lycée maritime : la nourriture jugée mauvaise, les élèves en grève
Source : Ouest- France
Du jus d’orange jugé « immonde », des céréales rationnées, de la viande difficilement mastiquable… La majorité des élèves boycotte la cantine pour protester.
Depuis mercredi midi, 150 des 190 élèves du lycée maritime ont décidé de faire une grève silencieuse en n’allant pas manger à la cantine. 100 % des internes ne sont pas contents des repas servis le soir et aux petits-déjeuners. Une réunion a été organisée avec l’ensemble des responsables et adjoints de toutes les classes du lycée, avec Luc Percelay, le directeur, Philippe Benot, directeur adjoint, et Jean-Louis Herault, conseiller principal d’éducation (CPE), afin de débattre de ce mécontentement.
« 5 € par personne et par repas »
« Nous avons fait plusieurs pétitions qui n’aboutissent jamais, explique un délégué de classe. On ne nous prend pas au sérieux et rien ne change depuis deux ans. En particulier les pensionnaires, qui en ont marre de la cantine, surtout le matin et le soir. »
Pour les petits-déjeuners, 100 % des élèves sont indignés du jus d’orange, préparé à base de poudre réhydratée, qui serait « immonde ».
Les élèves n’ont de la pâte à tartiner que le vendredi et des céréales qu’une semaine sur deux. Le tout serait rationné. Pour faire un thé, ils assurent devoir faire chauffer de l’eau au micro-ondes, qui ne fonctionne pas.
Pour les repas du soir, les élèves dénoncent « des quantités faibles. La qualité aussi. Les pommes de terre ne sont pas cuites. Le midi, la viande rouge est nerveuse et difficile à mastiquer. Les pâtes sont nature, sans sel, ni beurre, ni sauce, même pas une pincée de fromage râpé. »
Seulement 40 élèves ont pris leur repas normalement, mercredi 4 octobre. Les autres ont mangé un fruit et un bout de pain.
Lyon : le lycée Colbert massivement en grève pour ses moyens
Source : Franceinfo
Les enseignants du lycée Colbert dans le 8e arrondissement de Lyon, pourtant classé prioritaire, dénoncent la surcharges de leurs classes et le non remplacement d’un départ à la retraite. 46 des 47 enseignants sont en grève ce jeudi.
Depuis la rentrée les professeurs et personnels du lycée Colbert dénoncent la multiplication des incidents et « la faiblesse des moyens alloués pour gérer ces difficultés croissantes », comme l’écrit le SNES dqns son communiqué.
La goutte d’eau depuis la rentrée c’est le non remplacement du départ à la retraite d’un professeur de gestion, l’un des principaux enseignants de la terminale management et gestion, coefficient 12 au baccalauréat.
L’établissement doit aussi gérer l’arrivée de redoublants sans affectation, ce qui va porter les effectifs à 35 élèves en terminale.
Une délégation de grévistes a été reçue au Rectorat en fin de matinée…sans plus de résultats pour l’instant. Un rendez-vous avait déjà été fixé lundi.
NOKIA : Parjure. Le plan prévoyant la suppression de 597 postes est bloqué jusqu’au 2 octobre
Source CGT
Lors de l’achat d’Alcatel, il y à deux ans, l’équipementier télécom finlandais s’était engagé à maintenir l’emploi jusqu’en 2018, mais aussi à développer 600 postes en recherche et développement.
Manuel Macron, ministre de l’Économie lors du rachat, avait alors salué une « opération d’avenir». C’est donc peu dire que l’annonce, le 18 septembre, d’un plan social impliquant 597 suppressions d’emplois en France d’ici 2019 a fait bondir les syndicats, qui se sont empressés d’en appeler au gouvernement. « le compte n’y est pas » a estimé le secrétaire d’etat Benjamin Griveaux, rejoignant la ligne défendue par l’intersyndicale (CFDT-CGT-CFE-/CGC-CFTC). Cette dernière craint que ne se cache derrière ce plan de sauvegarde de l’emploi des projets de délocalisation. Benjamin Griveaux a donc annoncé la suspension du PSE et la tenue d’un comité de suvie, le 2 octobre, qui associera les partenaires sociaux et la direction de l’entreprise.
Grève à France Télévisions du 17 octobre
Source : La lettre de l’audiovisuel
La CGT, la CFDT et FO ont déposées un préavis de grève pour le 17 octobre, premier jour du débat parlementaire du projet de loi de finances 2018 à l’Assemblée nationale. Les syndicats demandent notamment “un financement à la hauteur des enjeux, pérenne et stabilisé”, l’arrêt des suppressions d’emploi et “le maintien du service public de proximité”.
Négociations houleuses et grève à l’hôpital de Clermont-de-l’Oise
Source : FR3 Picardie
Les personnels de Fitz James ont débrayé lundi et mardi, alors qu’un nouvel accord d’établissement est en négociation. Les salariés craignent pour leurs conditions de travail.
« Comme on a une direction qui n’entend pas et que les personnels en ont marre, je suis désolé, on vous prend un peu en otage. » Dès lundi, les syndicats du Centre Hospitalier Interdépartemental de Clermont-de-l’Oise bloquaient la bretelle de la nationale 31 au cours d’un débrayage de protestation contre les conditions de travail à Fitz James.
Alors que les syndicats de la fonction publique appellent ce mardi à une journée de mobilisation nationale, le personnel de l’hôpital a pris les devants. Un nouvel accord d’établissement est en cours de négociation avec la direction. Il suscite l’inquiétude des syndicats.
Délocalisation : un accord a été trouvé chez Semperit à Argenteuil
Source : Le Parisien
L’activité de l’usine de fabrication de bandes transporteuses va être délocalisée en Pologne.
La grève est finie chez Semperit à Argenteuil. Les salariés ont voté ce lundi, à la majorité, l’accord pour le PSE (plan de sauvegarde de l’emploi) trouvé la semaine dernière entre la direction et les organisations syndicales. L’usine, spécialisée dans la fabrication de bandes transporteuses, devrait fermer ses portes d’ici à la fin de l’année. Avec cet accord, les 64 salariés partiront avec une indemnité de licenciement allant de 20 000 à 50 000€ selon l’ancienneté, un projet de reclassement de douze mois durant lesquels ils toucheront 80 % de leur salaire brut, et la totalité des jours de grève payée.
Après plus d’une semaine de blocage, les salariés devraient donc reprendre le travail dès ce mardi en attendant la fermeture. Mohamed, salarié depuis 17 ans chez Semperit, se dit « plutôt satisfait ». Sandrine, 18 ans au service comptabilité, se dit de son côté perdante sur l’indemnité. « Mais le CE a essayé d’être équitable entre les plus anciens et ceux qui n’ont eu que quelques années d’entreprise, il nous a bien défendus », tempère-t-elle. Tout en regrettant le traitement de la direction : « Je déplore le fait d’avoir eu à faire un blocus pour avoir un semblant d’indemnité correcte alors que depuis l’annonce de fermeture le 30 juin, à part les jeudis de la colère, on a pris sur nous et on a continué de travailler ».
Les ambulanciers de Jussieu Secours suspendent leur grève
Source : France Info
Après 29 jours de grève, les ambulanciers de Jussieu Secours ont repris le travail, mardi matin. Un quart des effectifs était en grève depuis le lundi 11 septembre.
Les grévistes de Jussieu Secours ont pris leur décision après avoir été reçus à la Préfecture, lundi, pour une rencontre avec le Préfet, l’ARS et la DIRECCTE.
Une rencontre qu’ils ont jugée « bénéfique et constructive » ; ils ont alors choisi de suspendre leur mouvement de grève « dans un souci d’apaisement, et afin de se donner les moyens d’un dialogue avec l’employeur et les administrations de l’Etat ».
« Les gens nous connaissent mieux »
Au terme de cette longue période de grève, les ambulanciers se disent « fiers » d’être parvenus à se faire connaître du grand public. « Les gens pensent qu’on se fait une paye de ministre, ils ne savent pas quelles sont nos conditions de travail. Maintenant, les patients, les familles, le Préfet lui-même nous connaissent mieux, ils savent comment on travaille. On a eu le cran de faire ce que personne n’avait osé », insiste Jean-Christophe Chauvet, délégué syndical CGT aux ambulances Jussieu Secours.
Mais les grévistes attendent toujours des propositions de leur direction car le mouvement n’a pour l’instant pas eu de conséquences sur leurs salaires et leurs conditions de travail. Ils en ont notamment « ras le bol » de travailler 12 heures payées 9 heures lorsqu’ils sont en poste de nuit et dénoncent une surcharge de travail pour des effectifs en baisse.
Une réunion avec tous les ambulanciers de Franche-Comté à venir
Les ambulanciers de Jussieu Secours souhaitent désormais prendre contact avec tous leurs collègues de la région afin de se faire entendre plus facilement. Une réunion devrait se tenir avant la mi-novembre. « On ne va pas lâcher l’affaire », promettent-ils déjà, ajoutant que « si les propositions qui auront été faites étaient insuffisantes ou inexistantes, une grève générale serait organisée très rapidement afin d’obliger les services publics à tenir leurs engagements. »
Grève à la maison de retraite pour personnes âgées dépendantes de Rouffiac Tolosan (31)
Source : franceinfo
80 % des salariés de l’Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD) de Rouffiac Tolosan (Haute Garonne) observent une grève pour dénoncer un manque d’effectifs et des conditions de travail dégradées.
Entourés de quelques familles de résidents, ils ont cessé le travail pour demander une infirmière supplémentaire la nuit et deux aides soignantes de plus le jour.
80 % des 46 salariés de l’Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD) de Rouffiac Tolosan (Haute Garonne) qui observent une grève ce mercredi dénoncent également leurs conditions de travail dégradées et réclament une revalorisation de leur statut.
L’EHPAD de Rouffiac Tolosan, établissement privé à but lucratif, appartenant au groupe OMEGA, héberge 66 personnes âgées dépendantes, souffrant pour une partie d’entre elles de la maladie d’Alzheimer.
Lisieux. Le service sécurité incendie en grève à l’hôpital
Source : Ouest France
Depuis mardi 10 octobre 2017, le service sécurité incendie est en grève. La cause : le non-renouvellement des contractuels en poste depuis plus de trois ans.
La colère gronde à l’hôpital. La direction de l’hôpital a annoncé le remplacement de cinq agents en CDD de ce service par des personnels titulaires. Une annonce qui ne passe pas du côté de leurs collègues.
« Leurs contrats ne seront pas renouvelés, alors qu’ils travaillent avec nous depuis au moins trois ans », s’indigne Émilien Jean, secrétaire adjoint du syndicat Unsa. « Au lieu de cela, on va parachuter des titulaires qui n’ont rien à voir avec ce service, qu’il va falloir former » .
Une formation qui durera « 18 à 24 mois sur le terrain », estime le personnel gréviste. Une durée trop grande qui inquiète les agents de sécurité.
Thierry Fassina, secrétaire général de l’hôpital, tient à rassurer ses employés. « Les contractuels ne seront pas remplacés dans l’immédiat. Il faut d’abord étudier les candidatures qui s’offrent à nous. Le personnel sera recruté en interne pour permettre au personnel hospitalier d’évoluer professionnellement.»Grenoble : les piscines municipales fermées suite à une grèveSource : FranceinfoDepuis une semaine, le fonctionnement des piscines municipales grenobloises est perturbé en raison d’un mouvement de grève. Les agents protestent contre l’évolution du mode de rémunération de leurs astreintes.