Flash info luttes – semaine 20
Mai le mois des Luttes
En ce mois de Mai, partout en France les travailleurs luttent. Ce n’est pas parce que les médias du système masque cette colère, ces actions collectives qui bouillonnent partout dans les pays qu’elles n’existent pas. n’oublions pas que Tous Ensemble, dans l’unité d’action, nous sommes plus forts pour défendre notre intérêts de classe, celui de la classe des travailleurs.
Quelques exemples parmi de très nombreux des grèves de ce mois de mai !
Travailleurs, en luttes, n’hésitez pas à nous informer de vos actions, pour que www.initiative-communiste.fr puisse en rendre compte aux travailleurs. Inscrivez vous à la lettre électronique hebdo gratuite pour être informés, abonnez vous à Initiative Communiste ! et pour changer le système, pour construire une république sociale mettant au centre les travailleurs et leurs intérêts et en finir avec la dictature de la finance et des multinationales de l’oligarchie capitaliste, rejoignez le PRCF !
Le 9 mai en région et le 30 mai à Paris, mobilisons nous pour la paix, le progrès social la démocratie, pour mettre un stop à la casse de l’industrie et du produire en France, aux vols de nos services et entreprises publics privatisés, liquider et libéralisés, à l’euro austérité et la guerre contre nos salaires à la casse de nos conquêtes sociales et démocratique organisés par l’Union Européenne du Capital et mise en œuvre par Valls-MEDEF.
19 mai : grève de l’Éducation Nationale contre la réforme du collège.
A l’appel de l’intersyndicale de l’Éducation Nationale :
Les organisations syndicales SNES-FSU, SNEP-FSU SNALC-FGAF, SNFOLC, SNETAA-FO, CGT Educ’action et SUD Éducation font le constat du maintien d’une réforme du collège contestée par la majorité des enseignants et rejetée au CSE par des organisations syndicales représentant plus de 80 % des enseignants du second degré.
Elles continuent à demander le retrait de cette réforme fondée sur l’autonomie des établissements et la multiplication des hiérarchies intermédiaires sous l’autorité du chef d’établissement et la reprise de discussions sur de nouvelles bases pour la réussite de tous les élèves.
Sans répondre aux véritables besoins du collège, cette réforme ne ferait en outre, si elle était mise en œuvre en 2016, qu’ engendrer davantage d’inégalités entre les élèves, aggraver les conditions de travail des personnels, mettre en concurrence personnels, disciplines et établissements.
Arras : grève des transports publics le 11 mai
Les transports scolaires et urbains vont être perturbés lundi 11 mai dans l’Arrageois. La CGT d’Artis, société qui exploite le réseau, a lancé un appel à la grève entre 6h30 et 9h.
La Citadine ne fonctionnera pas avant 8 h 40.
Le trafic devrait ensuite reprendre normalement à partir de 9h pour l’ensemble du réseau et pour le reste de la journée.
Les circuits scolaires qui n’auraient pas fonctionné le matin seront assurés pour les retours du soir.
Toutes les informations sur les circulations sont sur le site d’Artis.
Revendications salariales
Les grévistes réclament de meilleurs salaires. En négociation avec la direction d’Artis depuis février, ils ne sont pas encore parvenus à s’entendre, la direction s’arrêtant à une hausse de 0,85% du point d’indice quand la CGT revendique une réévaluation de 3%.
« Nous sommes défavorisés par rapport aux conducteurs des autres sociétés de transports de la région, nous demandons une revalorisation de nos métiers« , explique Eric Goulard, délégué CGT.
Grève à la Brittany Ferries : le conflit s’envenime
Le trafic Ouistreham-Portsmouth a été interrompu ce week-end en raison d’une grève des dockers de la Brittany Ferries du port de Ouistreham. Le mouvement a débuté le 6 mai dernier. Ils réclament une augmentation de salaire aux alentours des 4% et une harmonisation des rémunérations en fonction du statut.
Le Mont-Saint-Michel était bloqué à quai jusqu’à l’intervention « d’actionnaires de la compagnie » et du PDG Jean-Marc Roué, en personne. L’opération s’est déroulée dans la nuit de samedi à dimanche vers 2h45 du matin. Ils sont tous arrivés par autobus depuis la Bretagne. Le PDG assume son action : « J’ai participé à cette opération avec des producteurs de légumes des différentes coopératives propriétaires de la Brittany Ferries » a-t-il déclaré dimanche en fin d’après-midi. Le bateau Le Mont Saint-Michel est arrivé ce dimanche 10 mai à Roscoff vers midi. Il serait au mouillage au large du port breton.
Les dockers de la Brittany Ferries de Ouistreham sont en grève depuis le 6 mai. Ils réclament une augmentation de salaire de 4%. Le Président Jean-Marc Roué est intervenu cette nuit avec une vingtaine d’agriculteurs bretons pour permettre le transfert du navire Le Mont Saint-Michel vers Roscoff.
Grève reconductible jusqu’au 3 juillet
Le préavis de grève déposé par la CGT court jusqu’en au 3 juillet prochain, les lundis, mercredis et vendredis.
Les lundis de 6h40 à 8h25. Les mercredis de 11h30 à 13h. Les vendredis de 16h30 à 18h00.
Deuxième semaine de grève pour les chauffeurs de bus CIF-Kéolis
La grève continue au Courriers d’Ile-de-France (CIF), filiale de Kéolis. Les salariés du transporteur, qui emploie un millier de personnes en Seine-Saint-Denis, Val-d’Oise et Seine-et-Marne, ont décidé de reconduire leur mouvement dès ce lundi, après une première semaine de grève.
Trois dépôts sont toujours bloqués à Tremblay-en-France (93), Mitry-Mory (77) et Goussainville. D’autres pourraient être touchés à leur tour dès ce lundi à l’aube. Selon la direction, le nombre de grévistes a diminué tout au long de la semaine pour se fixer autour de 15%.
Le dialogue est toujours rompu et les négociations au point mort. «Il n’y aucun effort de la part de la direction, estime Jamel Benkissaou, délégué CGT. Si ça continue, il y a le risque d’un regain de violence. Les salariés en grève pourraient finir par s’en prendre au matériel et on n’est pas à l’abri de bagarres avec des non-grévistes». Les grévistes réclament des hausses de salaire et de meilleures conditions de travail, suite aux négocations annuelles obligatoires (NAO). «Nous aussi, nous avons droit à notre part du gâteau. La société a réalisé un chiffre d’affaires record», martèle le syndicaliste. Les négociations entamées vendredi se sont soldées par un échec. «Les syndicats ont quitté la table, raconte la direction. Nous leur proposions une augmentation de 0,6% répartie sur plusieurs mois, en plus de la création d’une prime de 100€ par an, ainsi que d’autres primes. Mais ils ont considéré que ce n’était pas suffisant. Dés demain (ce lundi, ndlr), nous organiserons une nouvelle réunion pour sortir de cette situation».
En parrallèle, trois délégués syndicaux sont convoqués mardi devant le tribunal correctionnel de Pontoise pour le blocage du dépôt de Goussainville. Ils sont accusés d’avoir fait obstruction à la levée du barrage.
Journée de grève à la FNAC de Vannes
Pour les magasins Fnac, la commémoration de l’Armistice de 1945 était aussi la « journée de solidarité ». À Vannes, il a été une journée de mobilisation pour les salariés.
Conditions de travail
Pour la première fois depuis l’ouverture du magasin en 2008 à Kerlann, le personnel était en grève toute la journée. 80 à 90 % des salariés ont répondu à cet appel des élus du personnel. « À la création du magasin, nous étions une cinquantaine d’employés, nous ne sommes plus que quarantaine. Et tout le monde n’est pas à 35 heures », explique Sébastien Controle, élu du personnel. « Du coup, le spécialiste d’un rayon se retrouve à renseigner un client dans un autre ou deux autres rayons. À l’heure d’Internet, il faut que le client trouve un vrai conseil quand il vient au magasin. Avant, nous étions une référence », s’insurge un salarié. « Aujourd’hui, les magasins Virgin ont disparu, deux Fnac de centre-ville ont fermé. Si l’on poursuit dans cette voie, qui s’est accentuée depuis deux trois ans, il y a de quoi s’inquiéter pour nos emplois », continue Gilles Alagapin, élu du personnel.
Première nationale
À la dégradation des conditions de travail qui entraîne une dégradation du service et à la « modération salariale », est venue se rajouter la perspective d’une ouverture dominicale. « Tous les droits durement acquis par nos grands-parents sont aujourd’hui détricotés. Il faut se faire entendre », estime un autre salarié. C’est fait. La Fnac « périphérie » de Vannes est d’ailleurs le premier des quatorze magasins de ce type en France à avoir fait grève. En fin de journée, quelque 300 clients avaient signé une pétition de soutien aux salariés du magasin. Ils n’avaient en revanche pas eu de contact avec leur direction. « Nous sommes dans l’attente d’un retour de leur part », expliquent les représentants du personnel. Après cette journée particulière, tous reprennent leur poste normalement aujourd’hui, même s’ils n’excluent pas d’autres actions si aucun dialogue ne se mettait en place.