E. Macron, le président de l’oligarchie financière, et chevalier de la légion du mépris social après un simulacre de concertation avec les organisations syndicales, va imposer à coups d’ordonnances une nouvelle attaque du Code du travail et lancer le détricotage de notre protection sociale, de notre de retraites et d’assurance maladie en premier lieu, puis aussi aux demandeurs d’emplois qui ne seront pas épargnés, encore plus de flicage et baisse des allocations, les attendent .
Les élections législatives ont confirmé malheureusement qu’une partie du peuple de France a fait confiance à un mouvement politique créé de toutes pièces par les puissances de l’argent et des médias pour exploiter davantage les travailleurs et enrichir toujours plus les banquiers, les actionnaires et les milliardaires.
Sans lire dans le marc de café, soyez certains que pour ceux qui ont fait confiance à Macron et à son gouvernement fantoche, le réveil sera « dur dur ».
En attendant, comme avec les précédents présidents (Sarkozy et Hollande), ce sont les classes laborieuses, les retraités et les générations futures qui paieront le déficit de la France pendant que les gros revenus, les gros actionnaires et les milliardaires sen mettront plein les poches et le chômage, contrairement à ce que peuvent nous raconter les politiciens de droite et de la social-démocratie, ne baissera pas, bien au contraire, car le chômage est une nécessité pour les entrepreneurs capitalistes pour faire pression sur les salaires et les conditions de travail. Pour museler les travailleurs dans leurs revendications et les amener à courber l’échine.
Présidentielles – Législatives – Rien de nouveau pour le peuple créateur de richesses
Pendant ce temps des centaines de familles ne peuvent faire aucun projet d’avenir pour eux et leurs enfants et nous pensons particulièrement aux familles des GM&S, Vortex, Matt, Goodyear et bien d’autres, nous pensons à ces retraités qui ne peuvent joindre les deux bouts et qui, pour se nourrir, vont frapper à la porte des restos du cœur, du secours populaire, du secours catholique, du secours adventiste, de la croix rouge et de l’armée du salut, nous pensons à ses travailleurs qui ne trouvent pas à se loger et sont obligés de vivre dans leur voiture ou sous les ponts, à ces jeunes licenciés qui n’ont pas de quoi se soigner tant que leurs arriérés de salaire n’ont pas été versés, à ces familles qui le 15 du mois sont déjà en fin de mois, nous pensons à ces milliers d’immigrés venus des pays en guerre ou de pays où règne la famine.
On ne peut terminer cette liste d’injustices actuelles et futures sans parler de l’euro et de l’Union européenne, donneur d’ordres des économistes capitalistes et aux réformistes, aux gouvernements de l’Union européenne avec, comme exécuteurs des hautes œuvres, les présidents des pays européens, les hauts commissaires européens haïs et rejetés de leurs peuples et notre président Macron a été choisi à cette fin et élu par une minorité d’électeurs !
Pour s’en sortir, une seule solution : la lutte de classe, dans la rue et dans les entreprises, pour imposer au gouvernement et au MEDEF des salaires décents, de meilleures conditions de travail, des embauches pour limiter les heures supplémentaires, pour imposer la baisse du temps de travail à 32 heures et la retraite à 37 ans ½ d’annuités.
Enfin, il faut mettre à contribution les banques qui se cachent en toute impunité derrière nos mutuelles- la BNP derrière la MAIF- et taxer leurs profits qui seront redistribués dans des structures pour les sans-abris, de plus en plus nombreux alors que les grosses fortunes roulent dans des véhicules de 150000 euros et jouent nos salaires à la bourse !
Ensemble, ouvriers, paysans, sans-emploi, tous dans la rue pour faire entendre notre voix !
Ensemble pour donner un sens à nos vies, faisons front contre la caste socialo-fascisante, et à l’État d’Urgence, opposons l’Urgence Sociale et La Force du Peuple !
Jo Hernandez – commission luttes du PRCF
La résistance, c’est tous ensemble et en même temps ! exemple avec le #frontsocial à Lyon le 19 juin 2017, et le PRCF69/JRCF69
#FrontSocial a rassemblé plus de 20 000 manifestants dans 34 rassemblement à travers toute la France
Les grèves en cours :
- à l’hôpital de Vichy le 15 juin 2017
- à La Poste de La Flèche dès le 15 juin 2017
- des facteurs du Calvados du 14 au 17 juin 2017
- à l’hôpital Georges-Pompidou à Paris dès le 13 juin 2017
- nationale des dentistes du 12 au 18 juin 2017
- des bus RDTL dans les Landes du 12 au 20 juin 2017
- les chauffeurs de bus Citéline à Thionville dès le 12 juin 2017
- chez Maître Prunille à Casseneuil depuis le 12 juin 2017
- des facteurs d’Auvillar depuis le 12 juin 2017
- des pompiers du Nord depuis le 9 juin 2017
- …
Les grèves à venir :
- chez Coved à Giberville et Fresne-Camilly depuis le 8 juin 2017
- …
Revue de presse des luttes
Usine MATT du groupe équipementier TRÊVES
Solidaire des travailleurs qui revendiquent et qui luttent, la commission luttes/syndicalisme du PRCF informée de la bataille engagée par les 130 salariés de l’usine MATT du groupe Trêves, équipementier automobile, qui sont en grève illimitée pour le maintien de leur outil de travail, leur a envoyé un message de soutien de classe en s’engageant à diffuser sur son site https://www.initiative-communiste.fr/ leur combat pour que le groupe redémarre l’activité sur le site de Montcornet.
Depuis, la situation a évolué. Après 8 jours de grève les salariés MATT ont décidé à l’unanimité de mettre fin au mouvement de grève qui a débuté le mardi 6 Juin. Ils ont donc repris le travail ce mercredi 14 juin 2017 à 5h.
Le 13 juin, les salariés MATT avaient donné mandat à l’intersyndicale pour obtenir un accord financier avec les dirigeants du groupe Trêves.
Cette sécurité financière faisait partie des 3 revendications :
-sauvegarde des 130 emplois et pérennité du site
-à défaut un repreneur fiable
-une sécurité financière pour parer à toutes éventualités
La première a été balayée d’un revers de la main par les dirigeants du groupe Trêves et de l’état 2 cabinets de recherche sont mandatés (1 par le groupe Trêves l’autre par la région) pour trouver un repreneur. Il ne faut pas oublier que l’état détient 43% du capital du groupe Trêves et pourtant ces derniers ne se sentent pas concernés par la situation des salariés de la MATT . Le gouvernement cautionne purement et simplement la destruction des emplois en France avec de l’argent public. L’état a toute sa part de responsabilité et les 130 salariés MATT leur demande d’intervenir au plus vite ( ils ont 2 ans ) pour pérenniser le site MATT
Malheureusement nous savons très bien que les chances de trouver un repreneur qui plus est sérieux sont quasi nulles. La Thiérache est un territoire complètement abandonnée et désindustrialisé à outrance ces dernières années Il ne reste pour les organisations syndicales que la négociation de la sécurité financière demandée par les salariés MATT.
Négociations qui ont abouti hier soir.
L’accord négocié vaut ce qu il vaut : 800 e par années d’ancienneté mais, il a au moins le mérite d’être là gagné par la mobilisation de l’ensemble des salariés.
Plusieurs solutions de la poursuite de la lutte sont à l’étude par les salariés de l’entreprise.
GM&S : les salariés bloquent à nouveau leur usine de La Souterraine, dans la Creuse
Source : France bleu Creuse
Les salariés de GM&S ont voté, mardi 13 juin, le blocage de l’usine de La Souterraine dans la Creuse, indique France Bleu Creuse, provoquant l’arrêt total de la production. Dans un communiqué, la CGT de GM&S dénonce « la volonté évidente de l’État de bâcler notre dossier ». L’équipementier automobile est placé en redressement judiciaire depuis le mois de décembre 2016.
Selon le syndicat, le gouvernement n’a exposé qu’une seule solution de reprise pour l’équipementier automobile en redressement judiciaire. Il s’agit de celle du groupe GMD, comme l’annoncé en avril France Bleu, qui propose de reprendre 140 salariés sur 277. « 137 familles vont rester sur le carreau, et l’on nous demande de s’en satisfaire », regrette la CGT.
Les syndicats, reçus lundi après-midi au ministère de l’Économie par la cellule de crise mise en place par le gouvernement, s’entretiendront de nouveau avec cette cellule de crise, mercredi après-midi. Cette réunion se fera en visioconférence depuis la préfecture de la Creuse, à Guéret. Les salariés sont invités à participer à une opération escargot, mercredi à 14h30, depuis le site de La Souterraine jusqu’à la préfecture.
Une autre réunion est prévue vendredi au ministère de l’Économie, en présence du ministre Bruno Le Maire. La prochaine audience au tribunal de commerce de Poitiers est prévue le 23 juin prochain.
Le PRCF par l’intermédiaire de sa commission/luttes/syndicalisme leur à transmis un message de soutien et à donné l’information sur son site national IC.
PSA Aulney
Source : CGT
Le 28 avril, une manifestation pour la réindustrialisation des anciens terrains de PSA Aulney a vu la participation de nombreuses organisations de la CGT. Qui a rappelé que le site de 180 hectare dispose d’atouts considérables pour conserver sa vocation industrielle, dont un nœud autoroutier et la proximité des aéroports du Bourget et de Roissy.
Conducteur matières dangereuses : Le salaire de la peur
source : CGT
En grève depuis le 26 mai pour de meilleures conditions de travail (durée journalière de 10 heures, repos hebdomadaire de 45 heures incompressibles…), les conducteurs de matières dangereuses ont mis fin à leur mouvement le 1er juin. Après avoir été reçue au ministère des Transports, la CGT, à l’orige de débrayage, estimait que des « avancées significatives » avaient été obtenues. Un calendrier de négociations à été mis en place.
RENAULT FLINS
Source : CGT
Après de nombreuses pétitions et autant de rassemblements, Renault Flins et les entreprises de travail temporaire ont régularisé cinquante contrats d’intérimaires . Certains caristes, ayant ainsi changé de coefficient ont vu leur salaire augmenter de 100 euros par mois. La CGT poursuit son action pour qu’aucun intérimaire (ils sont plus de 2000 sur le site) ne se situe en dessous du coefficient 180
La CGT Énergie convoquée au commissariat de Cherbourg
Source:Ouest France
À la suite des manifestations de mars sur le site Enedis d’Équeurdreville, la CGT Énergie a été convoquée lundi 12 juin au commissariat après qu’une plainte a été déposée par leur employeur. Un rassemblement de soutien avait lieu devant les locaux de la police à Cherbourg.
Catherine Melet, ancienne Secrétaire générale de la CGT Énergie de la Manche, a été convoquée ce lundi 12 juin à 11 h au commissariat de Cherbourg, à la suite des actions menées en mars sur le site Enedis d’Équeurdreville pour défendre leurs emplois, salaires et actions sociales, lors d’un mouvement intersyndical. Elle a été auditionnée en tant que représentante syndicale et non à titre personnel. Ils étaient une centaine de syndicalistes CGT à venir la soutenir devant le commissariat.
Une plainte a été déposée par Enedis contre la CGT, pour des dégradations qui auraient été commises lors des manifestations, notamment des plaques d’immatriculation retirées des voitures du gérant du réseau électrique français.
L’enquête se poursuit
Catherine Melet est sortie du commissariat au bout de 45 minutes « C’était une audition libre. J’ai eu le droit à des questions sur le site d’Équeurdreville, a-t-elle réagi. Maintenant, l’enquête va se poursuivre. » L’ex-Secrétaire générale CGT n’a pas souhaité s’exprimer davantage sur les faits reprochés.
Contactée, la direction d’Enedis confirme avoir porté plusieurs plaintes pour des dégradations mais ne désire pas s’exprimer plus sur le sujet.
STEENVOORDE La CGT manifeste devant l’EHPAD : « Ici, c’est encore pire qu’ailleurs »
Source : La voix du nord
Pourquoi Steenvoorde, alors ? « Les EHPAD sont des zones de non-droit et ici particulièrement. Ici, c’est pire qu’ailleurs », balance le retraité de l’EPSM d’Armentières. Le syndicaliste veut alerter sur la baisse des moyens dévolus aux EHPAD – « la participation départementale a été réduite de 3 % en 2016 » – qui a, selon lui, plusieurs conséquences. Sur la qualité d’accueil des résidents, d’abord. Gervais Debaene dénonce des services qui perdent en qualité, mais pas en prix. « La nouvelle directrice accentue la pression sur les salariés. Des agents sont en souffrance psychologique et ça peut être très grave »
Le Bailleulois pense aussi aux conditions de travail des agents. « Ici à Steenvoorde, c’est beau, c’est neuf, mais les agents n’arrêtent pas de courir. La nouvelle directrice accentue la pression sur les salariés. Des agents sont en souffrance psychologique et ça peut être très grave. Ce sont eux finalement qui subissent les baisses de moyens accordés aux EHPAD. »
Installés sur le parking de la maison de retraite, les douze militants CGT avaient imprimé des tracts qu’ils comptaient distribuer aux passants même si, dans cette nouvelle zone résidentielle de Steenvoorde, le passage est assez peu fréquent. Ils ne sont pas allés à la rencontre de la directrice, qui s’est elle-même renseignée sur ce qui se passait par personne interposée.
Deux soignants pour 25 résidents
« Je n’ai pas du tout été prévenue de cette manifestation », nous confiait Valérie Deraeve, à la tête de l’EHPAD de Steenvoorde depuis moins d’un an, qui a accepté de nous recevoir dans son bureau. Sur l’accueil des résidents, elle indique qu’au Cloostermeulen, il y a deux soignants pour 25 résidents en unité classique et deux soignants pour 16 résidents en unité adaptée, ce qui correspond à la moyenne. « J’ai démarré comme infirmière, le souci des résidents, je l’ai », lance-t-elle.
Arrivée en septembre, elle dit aussi sa surprise quand on l’interroge sur d’éventuelles formes de pression. « Personne n’est venu me voir pour me faire part d’éventuelles souffrances », dit-elle. « Les contraintes économiques sont bien là, admet-elle. Les directeurs font ce qu’ils peuvent avec les moyens qu’on leur donne. Je rappelle que le directeur est aussi salarié de l’établissement et que les conditions de travail s’appliquent aussi à lui. Il y a des efforts à faire de part et d’autre. Mais si j’avais vraiment voulu faire des économies sur le personnel, je n’aurais pas fait passer de concours pour titulariser des personnes… »
Valérie Deraeve convient quand même que, par souci d’équilibre budgétaire, elle aura tendance, dans certains cas, à avoir plutôt recours à des contrats aidés. Et qu’elle n’aura pas d’autre choix que de passer, prochainement, par une augmentation des tarifs.
Le Havre : un dépôt de plainte contre la CGT ?
Source : Normandie.fr
Jeudi dernier, la CGT et Sud organisaient une manifestation à l’intersection du quai de Southampton et de la rue de Paris afin de dénoncer le projet du président Macron de réformer le droit du travail par ordonnance dans le courant de l’été. Rassemblement mené à la porte de la permanence de Béatrice Delamotte, candidate La République En Marche sur la 8e circonscription de Seine Maritime aux législatives. La prétendante à un siège du palais Bourbon a tenu à engager l’échange avec les militants des deux organisations syndicales. Il se tiendra, tant bien que mal. Avant de partir, les manifestants recouvriront consciencieusement la vitrine du local d’autocollants et autres affiches.
Ce pourquoi le propriétaire dudit local envisage de porter plainte « contre les organisateurs de cette manifestation » comme il le stipule dans un courrier adressé aux cosecrétaires de l’union locale CGT du Havre. L’espace, loué jusqu’au lendemain du second tour des législatives, serait, selon le même courrier, en vente.
ISERE Mauvais calcul
Source:CGT
Une centaines d’emplois et 10000 heures d’enseignements supprimés d’ici 2020. C’est la solution trouvée par les têtes pensantes de l’université Grenoble-Alpes pour combler le trou de 13 millions d’euros. Une décision qui a suscité une vive réaction chez les syndicats, qui dénoncent un plan d’austérité dont les première conséquence sera un affaiblissement du potentiel enseignant.
CORRÈZE Friture à l’antenne ?
Source : CGT-transport
Les salariés de France 3 Limousin ont voté, le 29 mai, une grève illimitée. En cause : la couverture locale de la soiréedes législatives des 11 et 18 juin. Alors qu ‘ils souhaitent pouvoir intervenir dès la deuxième tranche de la soirée (21h15 – 23 heures), la direction ne leur concède que la tranche 22h15 – 23 heures et des sessions Facebook Live. Ce n’est « ni raisonnable ni défendable » pour les téléspectateurs, jugent les journalistes.
INTERIM Crit condamné
Source : CGT
A l’issue de près de quinze ans de procédure, le géant du travail temporaire vient d’être condamné à 3000000 euros d’amende par la cour d’appel de Paris pour escroquerie et travail dissimulé. Entre 2003 et 2005, l’entreprise avait en effet mis en place un logiciel lui permettant de supprimer le paiement des indemnités de fin de mission et, dans une moindre mesure, des indemnités compensatrice de congés payés dues à des dizaines de milliers de salariés.