Retrouvez ci-après ci-après à travers un nouvel Info Luttes quelques échos de quelques une des nombreuses luttes menées en France par les travailleurs contre l’exploitation.
Lutter pour ne pas se laisser faire, pour refuser de se faire exploiter encore plus, pour refuser la casse de son outil de travail. En un mot lutter contre la dictature de la classe capitaliste et l’exploitation des travailleurs par l’oligarchie capitaliste. Lutter contre la répression qui frappent ceux qui résistent, à l’image des travailleurs de Goodyear Amiens Nord et de leur combat exemplaire.
« ceux qui vivent sont ceux qui luttent » V Hugo
Goodyear Amiens : ce n’est pas fini!
Halte à la répression, Oui à une solution
Il y a moins d’une semaine, des salariés et des élus CGT de Goodyear Amiens étaient en garde à vue dans le cadre d’une enquête judiciaire en lien direct avec l’occupation du site en janvier 2014.
Cette deuxième garde à vue illégitime, car la direction dans l’accord de fin de conflit s’était engagée à renoncer à toutes poursuites judiciaires et disciplinaires à l’encontre des salariés, est le symbole de l’acharnement répressif d’un patronat sous le protectorat d’un gouvernement voué à la défense des plus fortunés comme le démontre l’utilisation du 49-3 pour la loi Macron.
Au delà de l’émotion suscitée par cette procédure que l’on croyait réservée aux grands délinquants, il y a lieu de s’interroger sur les raisons de cet entêtement.
Il ne peux s’agir uniquement d’une vengeance exercée par un groupe se croyant tout puissant. Cela va au delà.
Dans un contexte marqué par la recrudescence des luttes (VALEO, UNITHER, Service de Nettoiement de la Mairie d’Amiens…), il faut y voir la volonté de faire taire toute contestation qui ne cesse de s’exprimer.
De plus, celle qui espérait que la signature de l’accord de fin de conflit puisse enterrer définitivement Goodyear Amiens n’admet pas la poursuite des actions pour obtenir justice et la possibilité de la reprise de l’activité sous la forme d’une Scop.
Les salariés et la CGT refusent de tourner la page et l’inefficacité des mesures d’accompagnement alors que dans le même temps les bénéfices de cette multinationale sont en forte croissance.
Pour la CGT, cet acharnement doit cesser immédiatement. Le gouvernement et la direction doivent utiliser leur énergie à créer les conditions d’une négociation pour : ~ une relance de l’activité industrielle sur le site, ~ une reclassement pérenne des salariés.
Pour la CGT, cela est possible. L’argent existe. Il manque la volonté politique.
L’action déterminée des salariés avec la CGT dans les prochaines semaines doit permettre la prise en compte de ces choix indispensables au développement la zone industrielle nord d’Amiens et de notre département.
Amiens, le 23 février 2015
Déclaration de l’UD CGT Somme et de l’UL CGT Amiens Zone Industrielle
Info luttes, écho des luttes
Sita Sud en grève : les poubelles débordent à Carcassonne
Le mouvement de grève des salariés de Sita Sud a démarré vers minuit. Ce mouvement lié à des revendications salariales est suivi à 80% selon les syndicats. Résultat : pas de ramassage des ordures ce lundi matin à Carcassonne. La décharge de Lambert à Narbonne est bloquée.
Les salariés de Sita Sud se sont mis en grève à minuit, rejoignant un mouvement largement suivi dans l’ensemble du groupe, à Carcassonne, Perpignan et Montpellier. Lancée par la CGT, cette grève est liée à l’échec des négociations salariales annuelles obligatoires : les syndicats réclament 2% d’augmentation, la direction ne veut en accorder que 0.5%. Le désaccord porte aussi sur le fonctionnement des congés. Parmi les revendications, les grévistes demandent que soit réexaminée la délocalisation à Aix en Provence de quatre postes. Ce mouvement, engagé de façon « illimitée » , est suivi à 50 % à Perpignan. A Narbonne, Sita Sud emploie 50 personnes.
A Carcassonne, les poubelles débordent sur le trottoirs. Les Narbonnais, pour l’instant n’ont pas été touchés, le ramassage étant effectué par la société Nicollin. Néanmoins, l’accès à la décharge de Lambert située à Narbonne est bloqué par un piquet de grève, aucun camion n’y entre ni n’en sort.
Une réunion doit avoir lieu cet après-midi à Montpellier entre les grévistes et la direction.
Haute-Garonne : une semaine de grève pour les facteurs de Balma
Les facteurs du centre de distribution de Balma sont en grève depuis le 23 février. Ils protestent contre le projet de la direction départementale de La Poste de fermer le centre de Balma à la fin de l’année et de les transférer vers deux autres sites à Toulouse et Labège. Depuis une semaine la distribution du courrier est très fortement perturbée.
Une grève qui commence à poser de sérieux problèmes aux habitants du secteur concerné mais aussi et surtout aux entreprises qui ne reçoivent plus les réglements de leurs factures. La mairie de Balma a voté elle en Conseil municipal une motion de soutien aux facteurs et demande à la direction de La Poste de suspendre son projet de fermeture.
Grève illimitée aux Urgences de l’hôpital d’Orléans
Le service des Urgences du Centre hospitalier d’Orléans est en grève illimitée depuis dimanche soir. Confronté au manque d’effectif, le personnel urgentiste frôle le Burn out. Service public oblige,les urgences continueront de fonctionner mais au ralenti.
Chaque matin, des dizaines de patients se retrouvent sur des brancards en attente d’hospitalisation. Sans compter les 150 personnes accueillies quotidiennement. Le service des urgences du CHR d’Orléans est sous pression. Et le problème est récurrent depuis des semaines selon le Syndicat Sud qui a lancé un nouvel appel à la grève illimitée le 1er mars pour réclamer de meilleures conditions de travail. La surcharge de travail pénalise aussi bien le personnel que les patients dont la prise en charge peut durer plusieurs heures. « La suractivité peut entraîner une mauvaise appréciation sur l’état de santé du malade ou une erreur dans les soins » avance Charlotte Guérin, médecin urgentiste au CHRO sur France Bleu
Si la direction du CHRO reconnaît que les urgences sont saturées depuis deux mois, elle attribue cette situation à l’épidémie de grippe qui a provoqué l’affluence de personnes âgées.
Une assemblée générale est organisée lundi après-midi avec l’ensemble des équipes para-médicales (infirmiers, aides soignants, médecins et internes) pour envisager les actions à mener. En attendant, les urgences tournent au ralenti depuis ce matin.
Métro toulousain en grève tous les week-ends pendant 7 mois
Les syndicats de Tisséo déposent un préavis de 7 mois pour tous les vendredi et samedi soirs de 1h à 3h du matin. Ils protestent ainsi contre la mise en place du service métro jusqu’à 3h du matin. Le préavis sera déposé par tous les syndicats dès mardi 3 mars. Un préavis quelque peu original puisqu’il concernera tous les week-ends durant 7 mois.
Les syndicats ne s’opposent pas directement à la prolongation du service du métro à Toulouse jusqu’à 3h du matin. Ils sont d’accord si ce nouveau service s’accompagne d’une augmentation de salaire.
La direction propose la création de trois postes au PC régulation et des renforts d’agents de sécurité.
Pour l’instant, les négociations sont bloquées.
Grève mardi à Wavin, contre 29 suppressions de postes
Les salariés de l’usine Wavin, à Sorgues, se remettent en grève mardi. L’usine prévoit de supprimer 29 emplois. En cause, l’automatisation d’une partie de la production, après déjà plusieurs coups durs ces dernières années : départs volontaires, délocalisation en Pologne…
Abattoirs AIM Poursuite de la grève en Normandie
Les salariés du principal abattoir de l’entreprise en grande difficulté AIM, à Sainte-Cécile (Manche), ont voté vendredi la poursuite de leur grève, a indiqué la CFE-CGC.
«Les salariés ont voté la poursuite de la grève jusqu’à ce que nous ayons » plus d’informations sur un possible projet de reprise, a indiqué à l’AFP Sébastien Lafon, délégué CFE-CGC du site.
La grève de La Poste se durcit dans le secteur de Valdahon
Les bureaux de Maîche et Morteau ont rejoint ceux de Pierrefontaine et Valdahon. 40 facteurs sont maintenant grévistes. Ils dénoncent la dégradation de leurs conditions de travail et la charge de travail supplémentaire due à la « sécabilité »
La sécabilité a été mise en place en 2007 pour pallier les suppressions d’emplois à La Poste. Pour la distribution du courrier, cela consiste à découper les tournées de façon à en répartir la charge de travail sur les facteurs restants en plus de leur tournée attitrée. Elle a été mise en place dna sle secteur de Vakdahon pendant les vacances de février.
Cela consisterait d’après le syndicat SUD-PTT à augmenter la tournée des facteurs de 100 boîtes aux lettres environ.
Réunis ce matin dès 8h devant le bureau de Poste de Maîche-Morteau ils espéraient être reçus par la directrice du bureau. Elle leur a proposé un rendez-vous en début d’après-midi qu’ils ont refusé, estimant qu’elle pouvait les recevoir en matinée.
Ils se réuniront à nouveau demain à 9h00 mais cette fois devant la direction régionale de La Poste ; rue Gambetta à Besançon.
Chalon-sur-Saône : les salariés du groupe ID Logistics débutent une grève illimitée
Le groupe ID Logistics est le numéro 2 français de la logistique. Alors que son chiffre d’affaire est en hausse, 71 emplois sont menacés sur son site de Chalon-sur-Saône, en Saône-et-Loire.
En 2013, ID Logistics avait racheté l’entreprise de logistique CEPL. Aujourd’hui, la direction envisage des licenciements pour motif économique. Sur les 81 emplois du site chalonnais dans le parc d’activité Saôneor, seuls 10 devraient être conservés.
« On demande l’ouverture de négociations », explique Romain Jeuneu, syndicaliste CGT. « On voudrait négocier une prime supra-légale, un peu comme des dommages et intérêts en somme ».
Les salariés craignent de revivre un scénario bien connu.
Ils ont d’abord travaillé pour Kodak, puis pour CEPL. Aujourd’hui, avec ID Logistics, l’histoire se répète.
Faute d’accord avec la direction, ils ont entamé une grève illimitée.
Le mouvement devrait se poursuivre jusqu’au jeudi 12 mars, date de la fin du plan de sauvegarde de l’emploi.
Grève dans les cantines. Les personnels lorientais manifestent
De nombreuses cantines n’ont pas fonctionné ce lundi midi, les personnels territoriaux ont lancé un mouvement de grève à l’appel de la CGT de Sud et de l’UNSA, en raison de leurs conditions de travail et de l’annualisation des heures. les animateurs en milieu scolaire se sont associés au mouvement social. un préavis de grève a été déposé toute la semaine.
Le service de restauration collective, dans les écoles lorientaises a été perturbé, lundi midi. 10 établissements n’accueillaient pas les enfants à déjeuner. Sept ont pris les élèves en charge, sous réserve qu’ils disposent d’un pique-nique et sept ont complètement fermé, à l’heure de midi.