En lutte le 8 octobre… et après !
Pas un jour sans qu’on n’apprenne une nouvelle attaque contre nos droits garantis par le Code du travail et les conventions collectives, pas une journée sans plan de licenciements, de suppressions d’emplois ou de fermeture d’usine, et des salaires qui ne permettent souvent même plus de subvenir à nos besoins de base… Oui, il est temps de dire : ça suffit !
Les syndicats CGT, Solidaires et FSU au niveau national et plusieurs unions départementales FO appellent à une journée de grève et de manifestations le 8 octobre. Les raisons de manifester notre colère ne manquent pas et nous devons être nombreux à nous mettre en grève et à descendre dans les rues ce jour là !
Mais bien sûr, une seule journée de mobilisation ne suffira pas à faire reculer le MEDEF et ses serviteurs du gouvernement. Après le succès de la journée du 7 avril, les directions syndicales ne nous ont proposé aucun plan de bataille pour construire le rapport de forces nécessaire contre le grand patronat, l’UE du grand capital et le gouvernement Valls-MEDEF.
Alors que les jours de RTT sont attaqués à l’APHP, qu’à Air-France les travailleurs sont menacés d’un vaste plan de licenciements, que la casse du collège risque de se doubler d’une nouvelle contre-réforme du lycée, que 10 000 postes sont menacés à la Société Générale, qu’on ne remplace presque plus les retraitables à l’ONF et dans l’Equipement, que partout nos conditions de travail se dégradent et nos salaires sont gelés, il est temps de mettre en place un véritable plan de lutte contre le gouvernement Valls qui est aux ordres de l’Union Européenne qui lance une nouvelle offensive contre le code du travail, les statuts, le CDI, la Sécu et les droits fondamentaux des travailleurs. Avec pour fer de lance l’ultralibéral Macron, les « socialistes » se comportent en défenseurs du capital et du MEDEF. C’est une attaque sans précédent sur tous les acquis sociaux : destruction de la réglementation de la durée du travail, et des dispositifs sécurisant le travail, des A.P.L, des Prud’hommes, de la branche famille de la Sécu, baisse permanente des cotisations patronales – qui engendre le déficit artificiel de la Sécu et des retraites – purges continue des services publics : Éducation nationale, hôpitaux, SNCF, privatisation des aéroports, etc. Le but de ces réformes c’est d’aggraver l’exploitation et de diminuer les salaires afin d’imposer aux salariés une régression sociale pour laisser le champ libre au patronat d’imposer autoritairement ses lois. D’ailleurs, les expérimentations ont déjà débuté comme chez SMART (les 39 heures payées 35 , mais le personnel a bien fait de refuser), chez PSA la direction demande aux ouvriers de production de travailler 10 minutes de plus tous les jours pendant la pause casse croûte, c’est-à-dire d’augmenter le travail non payé, donc le profit des capitalistes.
Ces agressions contre les actifs, visent aussi les privés d’emploi, de plus en plus fliqués et montrés du doigt, ainsi que les retraités, dont les pensions sont sciemment programmées à la baisse. Elles touchent aussi les paysans travailleurs, littéralement pris à la gorge par les grandes surfaces, et nombre d’artisans dont le carnet de commande s’écroule. Quant aux « auto-entrepreneurs », on leur fait miroiter un statut de « chef d’entreprise » alors qu’ils sont en réalité des prolétaires… privés de la protection que confère le Code du travail.
Cette politique n’a pas pour but de stopper le chômage, mais de rapporter le maximum de profits aux patrons. Et pendant que ces profits ne cessent de progresser, le chômage lui vient de franchir un nouveau seuil avec 20 000 chômeurs de plus en un mois malgré les radiations à tout va.
C’est pourquoi, les militantes et militants du PRCF disent clairement que le redressement de notre pays passe nécessairement non par le slogan mensonger de l’Europe sociale », mais par la lutte unie des travailleurs « tous ensemble et en même temps », par la sortie de l’euro, de l’UE, de l’OTAN et du capitalisme et par un vaste plan de nationalisation des banques, du CAC-40 dans le but de reconstruire le « produire en France » saccagé par l’UE.
Ne NOUS DIVISONS PAS : l’ennemi, ce n’est pas le chômeur, le fonctionnaire (c’est-à-dire l’infirmière des hôpitaux publics, l’instituteur, le douanier, le pompier INDISPENSABLES à notre pays), c’est le grand actionnaire multimilliardaire qui écrase notre pays.
Pour la commission lutte du PRCF
Jo Hernandez
INFO LUTTES
N°18 – semaine 41
Les prochaines grèves
- Grève chez Air France le 5 octobre 2015
- Grève au Conseil Général de la Martinique le 5 octobre 2015
- Grève des agents de la ville de Paris le 5 octobre 2015
- Grève générale et nationale le 8 octobre 2015
- Grève de l’aide juridictionnelle à partir du 12 octobre 2015
- Grève des commerces à Paris le 15 octobre 2015
- Grève dans la recherche et l’enseignement supérieur le 16 octobre 2015
Paris : les travailleurs sans-papiers occupent la pizzeria La Mamma
Cinq travailleurs sans-papiers occupent depuis ce jeudi matin la pizzeria La Mamma, rue Vavin, dans le VIe arrondissement, avec le soutien de la CGT. Toute l’équipe du restaurant, du pizzaïolo aux serveurs, a décidé de se mettre en grève.
Quel que soit leur emploi (cuisinier ou serveur), ils étaient déclarés (souvent avec deux à trois ans de retard sur leur embauche) comme plongeurs et pour une quarantaine d’heures de travail par mois, au lieu de 169 réellement effectuées.
« Et aucune mesure de régulation administrative pour leur titre de séjour n’avait été engagée, contrairement à ce qu’imposent les formulaires Valls », souligne Marilyne Poulain, de la CGT commerce de Paris. Hassan, serveur depuis 2011, fait les comptes : « Je suis payé 1 300 € et ma patronne voulait que je paye les 700 € de charges salariales », dénonce-t-il.
D’autres affaires de travail dissimulé
A Paris, ce n’est pas la première affaire de travail dissimulé du genre. Chez Papa, dans le Xe, mais aussi le restaurant La Grande Armée (XVIe), avaient déjà vu une partie de leurs salariés mobilisés en 2008 pour les mêmes raisons. « Mais les patrons ont finalement régularisé les situations », indique Marilyne Poulain. A la pizzeria La Mamma, le mouvement pourrait durer.
Argentan : Débrayage pour des salariés de Carrefour Market
Une douzaine de salariés se mobilise ce samedi matin pour protester contre le passage en location-gérance du magasin.
Le magasin, situé route de Falaise, passera en location-gérance au 1er décembre. Les salariés craignent des réductions d’effectifs mais aussi la perte de certains de leurs acquis (primes, avantages du comité d’entreprise…).
Pour se faire entendre, ils font signer une pétition aux clients et passants. Des personnels de magasins de l’Eure et de Seine-Maritime sont également sur place. « Pour les clients, ce ne sera pas la même chose, il y aura moins de salariés, donc moins de rayons et des hausses de prix », craint Gérard Ladame, délégué du personnel.
Suppressions d’emplois chez Sidel : Au Havre, avis de très grosse manifestation
Jeudi 8 octobre, journée de grève interprofessionnelle, les accès au Havre vont être bloqués complètement ou partiellement en soutien aux salariés de Sidel en lutte. Explications.
La journée de grève interprofessionnelle du jeudi 8 octobre 2015 va prendre, au Havre (Seine-Maritime), une dimension particulière. Cette journée intervient un mois après l’annonce d’un plan de restructuration chez l’un des fleurons industriels de l’agglomération : 289 suppressions de postes sont envisagées au sein de l’entreprise Sidel, leader mondial de l’embouteillage, à Octeville-sur-Mer.
La mobilisation s’organise autour des salariés en lutte. L’intersyndicale CGT-FO-CFE-CGC a d’ores et déjà le soutien des 2 000 dockers. Le jeudi 8 octobre se transformera en journée de «paralysie de l’économie ». Des blocages sont programmés dès 7h30, sur la zone industrielle et sur l’axe principal d’entrée de ville du Havre. Des barrages filtrants seront orchestrés également entre Le Havre et Octeville-sur-Mer.
Rassemblement à midi de tous les grévistes, devant l’usine Sidel
« Si nous arrivons à mobiliser entre 4 et 5 000 personnes, nous serions ravis », espère Reynald Kubecki, le secrétaire général de la CGT de Sidel et de l’Union locale CGT du Havre. Plusieurs entreprises comme les agents portuaires ont déjà déposé un préavis de grève pour cette journée du 8 octobre et ont assuré les Sidel de leur soutien. Vers 13 heures, les grévistes doivent aussi être rejoints par l’Union départementale de la CGT. Tous vont converger vers le site Sidel d’Octeville-sur-Mer où un rassemblement est prévu dès midi à l’invitation des quatre unions locales CGT d’Harfleur, du Havre, de Lillebonne et de Fécamp.
Samedi 10 octobre 2015, les unions syndicales remetteront le couvert. Une manifestation est programmée à 14h, devant la Maison des syndicats, cours de la République. Le cortège s’élancera dans les rues du Havre, avec les Sidel en tête.
La lutte continue chez Prosegur
Le préfet de la Loire, Fabien Sudry, a appelé les convoyeurs de fonds et la direction de Prosegur Transport de Valeurs (PTV), basée dans la Loire, à « faire la paix des braves », alors que les salariés entameront samedi leur 24e jour de grève.
« Ce conflit a trop duré maintenant, il est sans solution s’il se poursuit (…) j’appelle donc les grévistes et la direction à faire la paix des braves », a lancé le préfet de la Loire, dans une interview à l’AFP.
« Les services de l’Etat, la Direccte et moi-même, ayant participé à deux des six réunions de négociations, sans succès, avons tout fait pour faciliter le règlement de ce conflit », a expliqué le représentant de l’Etat.
Il souhaite « une reprise des négociations en début de semaine (prochaine) »: « Il faut se remettre autour d’une table sans préalable ».
Dans un entretien à l’AFP, Fabien Blanchet, responsable des ressources humaines et de la qualité de Prosegur France, a de son côté soutenu que « le surplus de prime que l’entreprise versait depuis des années est une erreur de notre part, qui n’est pas constitutive de droits pour les salariés »
Une position que ne partagent pas les services de la Direction du travail.
Le conflit qui a démarré le 10 septembre à PTV est né d’une erreur de calcul de primes de congés payés, versées depuis une vingtaine d’années à l’avantage des salariés. Et qui a été corrigée sur les feuilles de paie, d’où leur colère.
Le responsable RH a toutefois admis que l’enjeu financier de cette surprime, que la direction de Prosegur évalue en moyenne à 80 euros et qui concernait seulement 489 salariés (ndlr : soit moins de 40.000 euros par an), « n’est pas important pour le groupe » espagnol de sécurité qui emploie plus de 150.000 personnes dans le monde.
Fabien Blanchet conditionne désormais la reprise de la discussion avec les grévistes, qu’il évalue à moins de 30% de l’effectif des trois sites rhônalpins (La Talaudière, Lyon et Valence) au déblocage des entrées et sorties de fourgons blindés.
Deux ordonnances du TGI de Saint-Etienne rendues cette semaine et la semaine dernière ont débouté la direction de Prosegur qui estime illégaux ces piquets de grève. Elle a assigné lundi prochain 25 autres grévistes de son agence de Lyon pour les mêmes motifs et prévoit de « faire de même avec ceux de l’agence de Valence ».
Carcassonne : Le personnel hospitalier vent debout contre le projet de loi Santé
À l’appel de quatre syndicats, le personnel hospitalier a débrayé quelques minutes, hier, en début d’après-midi. Ils dénoncent le projet de loi Santé.
La marmite bout dans le monde médical. Alors que les généralistes s’apprêtent à fermer, la semaine prochaine, leur cabinet pour protester contre le projet de loi défendu par la ministre Marisol Touraine, hier, ce sont les infirmiers-anesthésistes qui ont déserté les blocs opératoires. Ces derniers demandent une revalorisation de leur statut. Les autres personnels ne sont pas en reste. À l’appel de quatre syndicats (CGT, FO, CFTC, SUD), les agents du centre hospitalier de Carcassonne ont observé un court débrayage. L’intersyndicale estime que les mesures d’économies imposées par le projet de loi, seraient de nature à dégrader l’offre de soins. «Il est prévu d’économiser un milliard d’euros par an et sur trois ans», explique Bruno Izard (FO).
Alors, outre le gel des salaires, les syndicats dénoncent la volonté du gouvernement de réduire le nombre d’établissements, de supprimer certains services d’urgence (Ndlr : celui de Castlenaudary est d’ailleurs sur la sellette), et de diminuer encore le nombre de lits.
Cette rationalisation à l’extrême du système de soins publics est «purement comptable», dénonce un syndicaliste. «Nos gouvernants n’écoutent plus rien ou personne, mais ils ignorent ou feignent d’ignorer que les conditions de travail dans les hôpitaux se dégradent».
Selon les responsables syndicaux, la pression est maximale sur toutes les catégories de personnel. «Ils essaient de gratter des postes partout.Les agents contractuels ne sont pas remplacés ou alors on tarde à le faire. Du coup la charge de travail augmente pour tous et l’on épuise le personnel», explique un représentant syndical qui évoque des «risques psycho-sociaux importants» au sein de l’établissement.
Et de rappeler que l’hôpital de Carcassonne est «toujours en déficit chronique» de plus de 3 M €. Sans compter les 5 M€ annuels de loyer que l’hôpital doit honorer pour bénéficier des services de la plateforme médico-logistique.
Hôpital intercommunal du Pays de Retz : Une grève pour sauver les emplois
Au 1er novembre, plus de 15 postes équivalent temps plein ne seront pas reconduits au sein de l’hôpital intercommunal du Pays de Retz (1). C’est ce qu’a proposé la direction à l’ARS dans son nouveau budget présenté à l’ARS, Agence régional de santé, afin d’aller plus loin dans les mesures d’économie. La CGT du HIPR s’y oppose fermement et a appelé à la grève, jeudi 1er octobre.
Depuis plusieurs années, les finances du HIPR sont dans le collimateur de l’ARS. Au printemps, un plan de 500.000€ d’économie sur trois ans est présenté. Il porte sur les achats, sur des départs non remplacés, entre autres. Jugé insuffisant, il a été revu à la fin de l’été et présenté aux instances du personnel.
« Tous les sites voient leur personnel se réduire, sauf à Saint-Père en Retz. Toutes les catégories sont concernées et ce sont des postes en lien direct avec les résidents (infirmières, aide-soignant, agent de bionettoyage. Tout ceci, sans concertation avec les personnels », souligne Claude Grandjouan, délégué syndical CGT au HIPR.
Moins de temps accordé au résident
Les instances du personnel (CHSCT, Comité technique d’établissement, commission médicale d’établissement et Conseil de surveillance) ont été informées de ce nouveau plan de rigueur, « de massacre », précise l’élu syndical. Selon lui, les conséquences vont se faire cruellement sentir : le temps consacré aux résidents va se réduire comme peau de chagrin,
« A Bourgneuf, l’équipe du soir n’a que 7 mn par patient pour le repas. Cela ne va pas s’arranger. Chaque site va devoir économiser des jours de travail, et ce pour tous les métiers. Le bionettoyage va devoir se réduire de 15 jours par semaine sur tous les sites. Et pourtant, on demande de conserver la même qualité de travail ».
Le glissement des tâches est une piste crainte par le personnel. Une équipe de nuit pourrait fort bien nettoyer des locaux peu usités, l’animateur se verrait confier la vaisselle, « c’est ne pas reconnaître le travail effectué jusque-là », s’insurge une aide-soignante. Le nombre d’agents équivalent temps plein rémunérés est passé de 633 à 617 en 2014 alors qu’au fil des ans, les résidents sont de moins en moins autonomes.
« C’est toujours aux agents qui travaillent dans l’entourage du patient de faire ces efforts. Et la fermeture du service soins de suite et rééducation à Paimbœuf va devenir une réalité. Le projet d’un transfert vers la Chaussée est conditionné par la construction d’une 4e aile au bâtiment pornicais. Mais sans financement, ce projet ne peut se faire », ajoute Claude Grandjouan.
- L’hôpital intercommunal comprend cinq sites : deux à Pornic (centre et à La Chaussée), un à Paimbœuf, un à Saint-Père et un à Bourgneuf.
Vélizy : manifestation des salariés chez Eiffage Métal
Quelque 300 salariés d’Eiffage Métal manifestent, ce mercredi , devant le siège de leur groupe. Réunis à l’appel de l’intersyndicale CFDT-CGT-CFTC, ils protestent contre un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) qui prévoit la suppression de 239 emplois.
La manifestation entraîne des difficultés d’accès au site et de circulation autour de Vélizy.
Plusieurs sites sont menacés par cette restructuration. Deux usines à Maizières-les-Metz (Moselle) et Etupes (Doubs) devraient fermer leurs portes. Les sites de Martot (Eure) et Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) sont également touchés. Pour justifier le PSE, la direction du groupe Eiffage avance une baisse du chiffre d’affaire de l’activité métal en France.
Nord-mayenne : Centre hospitalier. FO et la CGT appellent à manifester jeudi
Les deux syndicats souhaitent dénoncer des suppression et de postes « afin de faire des économies ». Ils appellent « l’ensemble des citoyens à manifester ».
Dans un communiqué commun transmis, hier, les syndicats Force ouvrière et CGT du centre hospitalier du Nord-Mayenne appellent « l’ensemble des citoyens à manifester pour défendre un hôpital public de qualité, jeudi, en début d’après-midi. Depuis plusieurs années, les hôpitaux subissent les plans répétés d’austérité. Le centre hospitalier de Mayenne est à nouveau attaqué. Cette fois-ci, il s’agit de supprimer des lits afin de faire des économies. »
Selon les organisations syndicales, huit seront supprimés en soins de suite et en réadaptation, dix en médecine et dix en chirurgie. La gynécologie et maternité, la psychiatrie et la maison de retraite seraient aussi touchées. « Ces mesures s’accompagnent de suppression de postes. »
Grève à l’usine TFCM à Damvix (Deux-Sèvres)
95 salariés sur les 146 que compte TFCM ont cessé le travail hier. Ils revendiquaient des augmentations supérieures à celles proposées par la direction.
Ils étaient 95 grévistes hier sur les 146 salariés que compte l’entreprise TFCM à Damvix. Créée voici une trentaine d’années et dirigée par Philippe Duranceau, cette société est spécialisée dans la tôlerie fine construction métallique, comme l’indiquent ses initiales.
Les délégués syndicaux CGT de TFCM-STPG, James Chevrier et Alain Albert rencontrés sur les lieux de la grève dénonçaient hier « une énorme pression subie par les salariés, des conditions de travail inacceptables au sein de l’entreprise suite au coût exorbitant de la méthode Lean (plus de production, moins de salariés, plus de profit) ». Ils souhaitaient une revalorisation salariale de 5 %. Dans la cible des grévistes également les primes de dividendes et augmentations de la direction alors que dans le même temps la prime de participation des salariés a subi une baisse de 80 %. Les représentants syndicaux nous indiquaient hier en fin d’après-midi qu’ils avaient été reçus par la direction. Celle-ci après discussion leur a indiqué qu’elle accordait une augmentation générale de 1,60 %. Cette proposition ne correspondant en aucun aux revendications des salariés.La manifestation partira du site hospitalier de la rue de la Baudrairie, jeudi, à 14 h (Mayenne).
Manifestation intersyndicale le jeudi 8 octobre au Puy, « pour défendre le code du Travail »
Les organisations syndicales CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES condamnent le pacte de responsabilité comme les lois Macron et Rebsamen ou la réforme territoriale, elles veulent défendre le Code du Travail et appellent unitairement à la grève et à la manifestation le jeudi 8 octobre. Le rendez-vous est donné à 10h30 Place Cadelade au Puy-en-Velay.
Dans un communiqué de presse adressé à notre rédaction, l’intersyndicale énumère les diverses atteintes faites au Code du Travail : « Après l’accord ANI de 2013, qui facilite les licenciements, après la loi Macron qui banalise le travail du dimanche et s’attaque aux Prud’hommes, après la loi Rebsamen qui réduit les droits des représentants du personnel dans les entreprises, après la réforme territoriale qui accentue la désertification, menace des milliers d’emplois publics et privés, met en concurrence les régions entre elles, après le pacte de responsabilité qui donne 50 milliards d’euros aux patrons, pris aux services publics, à la sécu, aux hôpitaux, aux retraités, aux fonctionnaires, le gouvernement vient de lancer une nouvelle attaque contre nos droits : la réforme du Code du Travail ».
Ce que craignent les syndicats, c’est que demain, dans une entreprise on puisse déréglementer les salaires ou le temps de travail au détriment des Conventions Collectives et qu’ainsi, « le contrat de travail ne protège plus individuellement le salarié ».
L’intersyndicale considère que la proposition du Medef sur l’AGIRC et ARRCO aurait un impact direct sur l’âge de départ et amputerait la pension des retraités d’environ 300 € par mois. « Ce sont des dizaines et des dizaines d’années de luttes syndicales qui seraient effacées si cette contre réforme voit le jour », déplorent les organisations syndicales.
« Ce n’est pas en s’attaquant au Code du travail que l’on combat le chômage ! « , martèle l’intersyndicale avant de développer : « nous subissons une politique d’austérité : elle amène à des catastrophes partout où elle est mise en place, en Grèce, en Espagne, au Portugal…
Les organisations syndicales CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES appellent donc à la manifestation le jeudi 8 octobre. Le rendez-vous est donné à 10h30 Place Cadelade au Puy-en-Velay.
Le 8 octobre, toutes et tous en grève pour participer aux manifestations !
Appel des syndicats CGT ADDSEA et SUD Santé-Sociaux du Doubs pour les manifestations du 8 octobre à Besançon et Montbéliard :
Salaires gelés, salariés licenciés, conditions de travail dégradées, emplois menacés, convention collective attaquée…
A l’ADDSEA comme ailleurs, Ça ne peut plus durer !
Les syndicats CGT, SUD et FSU appellent le 8 octobre 2015 à une journée nationale, intersyndicale et interprofessionnelle de grèves et de manifestations.
Pour :
– Le SMIC à 1700 euros et l’augmentation générale des salaires, des allocations chômage et des pensions de retraite
– La lutte contre le chômage par l’interdiction des licenciements, la réduction du temps de travail sans baisse de salaires et la transformation des emplois précaires
– La défense de nos garanties collectives comme le Code du Travail et les conventions collectives.
Alors que jamais le patronat n’a fait autant de profits, que les riches sont chaque jour plus riches, il est temps que le monde du travail relève la tête !
Le 8 octobre, toutes et tous en grève pour participer aux manifestations ce 8 octobre 2015 :
A 11 heures, Place de la Révolution à Besançon
A 14 heures, devant la Gare à Montbéliard
Les syndicats CGT ADDSEA et SUD Santé Sociaux appellent les salariés à se mettre en grève à partir de 6 h 30 le 8 octobre ou à débrayer pour participer aux manifestations !