LA SORTIE DE L’EURO ? La manipulation des consciences par la télévision publique!
France 5 a diffuser le mardi 17 février, un documentaire de propagande intitulé « Bey Bey l’euro » . Dans cette fiction, les inconditionnel de l’euro comme l’économiste jacques Attali, ont tenu un rôle prépondérant, alors que les partisans de la sortie de l’euro était très peu représentés. Le plus grave a été la volonté consciente et délibérée des réalisateurs de provoquer une peur, voire une panique dans l’opinion.
L’hypothèse présentée dans cette fiction, la sortie de l’euro de l’Italie suite à une crise bancaire, est absurde. Aucun pays ne sortira de l’euro en raison d’une crise bancaire. L’union européenne a été confronté à cette situation par le passé et il ne fut jamais question d’une sortie de l’euro. Une telle crise financière peut être gérée par la BCE ou par la Banque centrale du pays en question. Les seules raisons qui peuvent provoquer une sortie de l’euro sont la question des dettes nationales et des difficultés économiques de compétitivité insurmontables rendant impératives une dépréciation de la monnaie. Le ton de cette fiction est volontairement alarmiste et même catastrophiste. On a senti la volonté délibérée de faire peur au téléspectateur qui regarde. De la part d’une chaîne publique, c’est une attitude scandaleuse et honteuse.
Avant de poursuivre, il nécessaire de rappeler que l’Union Européenne n’est pas l’Europe. L’Europe a existé culturellement et politiquement avant la CEE (l’ancêtre de l’UE). L’UE a figé les relations entre les pays Européens et n’a pas été une « force de paix » à l’échelle du continent européen. De plus la politique économique menée par l’UE depuis les années 2000 dans la zone euro est la cause de la faible croissance européenne et de la montée vertigineuse du chômage en Grèce, en Espagne, au Portugal mais aussi en Italie. En France malgré les milliards injectés dans les poches des entreprises du CAC 40 ce sont presque 5 millions de nos concitoyens qui vont pointer à Pôle Emploi où qui sont à la recherche d’un travail. Loin d’améliorer la vie des populations, l’UE à accentué les inégalités entre les plus riches et les plus pauvres.
Contrairement aux affirmations d’économistes de droite et de « gauche » et d’une certaine « gauche de la gauche » et des médias, une sortie de l’euro aurait de nombreux avantages. Tout d’abord, une dépréciation du franc retrouvé de 20% à 30% cela reconstituerait immédiatement la compétitivité des entreprises française, tant à l’export que sur le marché intérieur français. Cela donnerait un formidable élan à l’économie, entraînant une croissance de l’ordre de 15% à 20% sur une durée de 4 à 5 ans. De plus, l’industrie serait la grande bénéficiaire de cette dépréciation. Son effet bénéfique se ferait aussi sentir dans les services associés à l’industrie et dans les branches sensibles aux mouvements de taux de change, comme le tourisme, l’hôtellerie et la restauration.
Autre avantage, serait une forte réduction du poids de la dette, allègement du fardeau fiscal qui pèse énormément sur les ménages, financé par une rentrée des recettes fiscales engendrées par cette croissance.
Dernier avantage important, serait de faire reculer massivement le chômage, et de créer massivement des emplois dans l’industrie, estimé – sur la base des demandeurs d’emploi de catégorie A – l’on aurait une création nette d’emplois de 1,5 à 2,2 millions en trois ans.
C’est pourquoi, En nous appuyant sur les luttes actuelles et celles en devenir, le PRCF propose aux militant(e)s et aux organisations communistes, aux syndicats, aux progressistes et patriotes antiracistes et antifascistes, à tous ceux qui s’opposent à cette guerre de classe européenne et qui ont milité pour la victoire du NON au Traité Constitutionnel Européen en 2005, d’organiser ensemble une grande manifestation unitaire le 30 mai à Paris.
Ce sera la meilleure réponse à ce gouvernement de « gauche » qui mène une politique de droite, en imposant par le « tous ensemble et en même temps » la seule issue à la crise qui engraisse toujours plus les milliardaires et appauvris toujours plus les travailleurs : la sortie de l’Euro, de l’UE, de l’OTAN et du capitalisme est la condition minimale pour que notre pays retrouve sa liberté et puisse mettre en œuvre une politique sociale et économique favorable aux travailleurs qui créent toutes les richesses de notre pays.
Nous pouvons populariser cette manifestation en distribuant massivement le 4 pages généralistes de janvier février 2015 intitulé : “Brisons l’étau du parti maastrichtien unique et de la fascisation en cours”
Source chiffrée: site atlantico – rubrique « pieds dans le plat – Article « sortir de l’euro voire de l’Europe ». Par les économistes : Jacques Sapir – Philippe Martin et Nicolas Goetzmann, conseiller en stratégie d’investissement et analyste macroéconomique.
Les grèves en cours
Grève chez Corsair du 27 février au 1er mars 2015
Date de début de la grève : 27/02/2015 – date de fin : 01/03/2015
Tous les syndicats des salariés de la compagnie aérienne Corsair annonce une grève du vendredi 27 février au dimanche 1er mars 2015.
Les revendications concernent les emplois suite au rachat de la société.
Grève SNCF – Ter en Picardie du 26 février au 2 mars 2015
Date de début de la grève : 26/02/2015 à 20:00 – date de fin : 02/03/2015 à 08:00
Le personnel SNCF de la région Picardie sera en grève du jeudi 26 février à 20H jusqu’au lundi 2 mars 2015 à 8H.
Grève dans les transports de Bordeaux (TBC) dès le 2 mars 2015
Date de début de la grève : 02/03/2015 – date de fin : non déterminée
Plusieurs syndicats ont annoncé une grève dans les transports en commun de Bordeaux (bus et trams – réseau TBC) à partir du lundi 2 mars 2015.
Les revendications concernant les conditions de travail.
Grève à l’EREA de Chamigny le 3 mars 2015
Date de la grève : 03/03/2015 toute la journée
Les professeurs de EREA (Établissement Régional d’Enseignement Adapté) Léopold Bellan à Chamigny seront en grève le mardi 3 mars 2015.
Ils dénoncent la baisse des dotations horaires.
Grève chez Cimob depuis le 11 février 2015
Date de début de la grève : 11/02/2015 – date de fin : non déterminée
Les employés de la société Cimob installée à Bourgoin-Jallieu sont en grève depuis le mercredi 11 février 2015.
Le mouvement est dans le cadre des négociations annuelles obligatoires
Grève chez Sarbec Cosmétics depuis le 23 février 2015
Date de début de la grève : 23/02/2015 – date de fin : non déterminée
Les employés de l’usine Sarbec Cosmétics située à Neuville-en-Ferrain sont en grève depuis le lundi 23 février 2015.
Ils demandent une prime et une augmentation des salaires.
Montauban
« Les Rives » : les salariés licenciés occupent le site
L’entreprise de conditionnement et d’emballage de fruits «Les Rives», propriété du groupe belge Ringoot, a décidé de licencier 9 des 13 salariés que compte le site de Montauban. Le motif est économique. «La société traite les pommes, les prunes et les melons. Et la direction a annoncé que la pomme était déficitaire. Or, c’est cette activité qui fait tourner l’entreprise en hiver et qui justifie donc des postes toute l’année. Ainsi, pour eux, s’ils arrêtent la pomme, il faut licencier car ils n’auront besoin que d’emplois saisonniers», analyse Jean-Luc Pastre, secrétaire de l’Union locale de la CGT à Montauban.
Hier, jour de convocation pour les entretiens préalables au licenciement, les salariés ont décidé de se mettre en grève.
Une fois les entretiens terminés, une assemblée générale s’est tenue. afin de déterminer les actions à mener. Et les salariés ont voté l’occupation des locaux pour réclamer l’ouverture des négociations. «Nous voulons des indemnités décentes pour les personnes qui sont proches de leur départ à la retraite et un budget de formation conséquent pour les autres. Bien entendu, nous demandons aussi à ce que les heures supplémentaires soient payées ainsi que les jours de grève», détaille Lisa Desanti, secrétaire départementale de la CGT 82.
En attendant une éventuelle ouverture des négociations avec la direction du groupe Ringoot, les salariés continuent l’occupation du site, route de Bordeaux.
Quinperlé
Bigard Quimperlé. 600 salariés sur 1100 débrayent pour leur salaire
600 salariés, soit 60% des 1100 que compte le groupe Bigard à Quimperlé, Finistère, débrayent ce jour. Ils réclament une augmentation de salaires de 400 euros bruts par mois. Ce sont en fait 600 salariés au total qui débrayent ce jeudi chez Bigard à Quimperlé, Finistère, à l’appel de la CGT, syndicat majoritaire. 150 à 200 d’entre eux étaient présents ce matin à 11 h sur le piquet de grève, comme nous l’avons indiqué précédemment. Douze sites sur les 19 dans lesquels la CGT est majoritaire (ont suivi le mouvement en France ce jour pour réclamer 400 euros de plus sur le salaire de base.
Le Mans
Grève à l’hôpital du Mans. Les manifestants bloquent le tramway
Une partie du personnel de l’hôpital du Mans est en grève. Un rassemblement est en cours, ce jeudi après-midi, devant le centre hospitalier. Le tramway est bloqué.
Les grévistes (ici, une partie du personnel des urgences) occupent les voies du tramway devant le centre hospitalier. | Ouest-France
Comme en début de semaine, une partie du personnel de l’hôpital du Mans est en grève, ce jeudi après-midi, pour dénoncer ses conditions de travail. Ce mouvement se veut l’écho d’un malaise, notamment parmi le personnel soignant.
Environ 120 protestataires sont rassemblés depuis le début de l’après-midi, à l’appel des syndicats, devant l’entrée principale du centre hospitalier.
La circulation du tramway est interrompue. Les rames ne circulent plus entre l’université et le square Lafayette, sur la ligne T1.
Saint-Amand-les-Eaux:
symbolique opération escargot des salariés d’Outinord toujours en grève
Tout a commencé mercredi dernier, premier jour d’un mouvement de grève qui n’a pas encore pris fin. Une première chaîne s’est arrêtée. Depuis jeudi dernier, les deux chaînes de l’usine Outinord de Saint-Amand-les-Eaux sont à l’arrêt. 95 % des ouvriers de la fabrication sont en grève. La mise à pied de deux ouvriers a été « la goutte d’eau qui a fait déborder le vase ». Ce matin, les grévistes ont mené une opération escargot « symbolique » de leurs locaux jusqu’au Buffalo grill, une enseigne qui appartient au même groupe qu’eux, Abenex.
Vers 10 h 30, une dizaine de véhicules est partie du site amandinois rue de Millonfonsse avant de traverser la Grand-Place puis de se diriger, vers 11 heures, vers la zone commerciale du Mont-des-Bruyères. Les manifestants avaient l’intention de rejoindre le restaurant Buffalo grill sur cette zone, choisi parce que l’enseigne fait partie, toujours selon le syndicaliste, du même propriétaire
Depuis une semaine, la situation chez Outinord n’a pas vraiment évolué. Les chaînes sont toujours à l’arrêt et la commande d’un coffrage pour une extension de la Mecque est donc en stand-by. « Un bateau est parti avec une livraison partielle. Le deuxième n’est pas encore prêt à partir », précise le délégué syndical.
Hier, la direction départementale du travail de Valenciennes a tenté une médiation mais elle a échoué. « Les conditions ne sont pas réalistes. Il nous fallait lever le piquet de grève pendant la médiation et ça voulait dire que du matériel serait sorti de l’usine. Les grévistes ne l’ont pas accepté », témoigne Patrick Dufour. La direction, injoignable au téléphone, refuse toujours de lever les sanctions.
Le cégétiste en a déjà connues des grèves mais une comme celle-là, jamais, « les gars sont déterminés ». La mise à pied de deux ouvriers a été « la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. La tension était latente. Cela fait longtemps qu’il n’y avait plus de dialogue ».