LA FIN DES RÉGIMES SPECIAUX DE RETRAITE : UNE DÉMARCHE IDÉOLOGIQUE, NUISIBLE ET INUTILE
Pour bien comprendre la contre-réforme des retraites voulue par Macron, il est utile de lire ci-dessous la recommandation de la Commission européenne sur la réformes des retraites qui, est une partie du programme national d’alignement néolibéral de la France voulue par L’Union européenne. Ses motivations ne sont aucunement budgétaires mais idéologiques.
Recommandation de la Commission européenne
« La réforme prévue du système de retraite pourrait aider à alléger la dette publique à moyen terme et réduire ainsi les risques pesant sur sa soutenabilité. L’équilibre budgétaire du système de retraite dépend fortement des hypothèses macroéconomiques. Selon le tout dernier rapport annuel du Conseil d’orientation des retraites, les dépenses de retraite représentaient 13,8 % du PIB en 2017; elles devraient en représenter 13,5 % en 2022, avant d’évoluer dans une fourchette comprise entre 11,6 % et 14,4 % à l’horizon 2070, suivant le taux de croissance retenu pour l’évolution dans le temps du PIB et de l’emploi. Plus de 40 régimes de retraite coexistent en France. Ils concernent des catégories de travailleurs différentes et fonctionnent selon des règles qui leur sont propres. Un projet de loi, attendu avant la fin de l’année, devrait uniformiser progressivement les règles de ces régimes, en vue de simplifier le fonctionnement du système de retraite, notamment pour améliorer sa transparence, son équité et son efficacité. »
En ce qui concerne le régimes de retraites des Industries Electriques et Gazières, c’est une contre- vérité de dire que la réforme prévue allégerait la dette publique puisque, le régime des IEG est équilibré. Il ne coûte rien ni à l’État ni au régime général de retraite. La taxe dénommée Contribution aux Tarifs d’Acheminement » (CTA) est venue remplacer une partie des tarifs d’électricité et gaz qui ont baissé d’autant lors de sa mise en place. Le régime des IEG ne coûte donc rien non plus aux usagers. Il est absolument est faux de dire que cette taxe est supportée par les usagers de l’électricité et du gaz. Il est adossé au régime général depuis 2005 avec une clause de neutralité sur les comptes de la CNAV et de l’AGIRC- ARRCO. Enfin, l’âge de départ (hors travaux pénibles) et le nombre de trimestres nécessaires sont alignés sur le régime général depuis 2022. Sa suppression ne ferait donc rien gagner aux autres régimes, ni ne créerait une quelconque économie sur le niveau des pensions. En revanche la contre-réforme appauvrirait et humilierait les agents au moment même où on prétend les mobiliser pour faire face aux conditions énergétiques difficiles !
Pour ce qui concerne sa transparence et son équité, le conseil d’administration de la Caisse Nationale de retraite des Industries Electriques et Gazières (CNIEG) est une instance paritaire qui se compose d’un nombre égal de représentants employeurs et de représentants salariés.
La gouvernance de la CNIEG, organisme de Sécurité sociale de droit privé, est assurée par :
- un conseil d’administration, constitué de vingt membres titulaires et vingt membres suppléants, nommés pour cinq ans,
- un directeur et un agent comptable, qui participent au conseil avec voix consultative
Deux commissaires du Gouvernement mandatés par chacun des ministères de tutelle (direction de la Sécurité sociale et budget), ainsi que le contrôleur général assistent également aux séances du conseil, avec voix consultative.
Pour ce qui concerne son efficacité, La CNIEG publie, chaque année, plusieurs rapports : le rapport annuel, le rapport du contrôle interne, les comptes de l’exercice, l’annuaire statistique.
Macron Européiste et atlantiste convaincu, supprime les régimes spéciaux dans son futur projet de loi et dans sa lancé il supprimerait aussi le statut national des Industries Electriques et Gazières pour les nouveaux embauchés non pas pour des raisons de transparence, d’équité et d’efficacité mais, pour des raisons idéologiques, puisque la CNIEG fait partie intégrante du statut des agents issue de la nationalisation de 1945 voulue par le ministre communiste Marcel Paul.
Dans le collimateur de Bruxelles et de Macron on trouve aussi le statut de la fonction publique, l’ensemble des retraites par répartition que finirait de détruire le passage à la retraite à 65 ans
(à terme les jeunes générations accepteraient-elles longtemps de cotiser pour une pension de plus en plus tardive, faible, détruite par les décotes et par la précarité générale? C’est un boulevard pour les retraites par capitalisation voulues par l’UE et le grand capital des banques, dont Macron est lui-même issu!).
Rappelons que si le régime des IEG a des caractéristiques proches de celui de la fonction publique (notamment la retraite calculée sur le dernier salaire), certaines des garanties sont inférieures au régime général : par exemple des majorations de durée d’assurance pour enfant plus faibles mais surtout une retraite calculée sur la seule rémunération principale, donc hors rémunérations périphériques et primes : c’est cela qu’une véritable réforme des retraites inspirée par un idéal social devrait changer! La cause principale de cet acharnement est que le régime IEG, comme celui de la RATP, prévoit des anticipations de départ en retraite et des bonifications pour travaux pénibles. Il faut savoir, que la Caisse Nationale des Industries Electrique et Gazière est un régime « solidaire qui contribue, par la compensation financière entre régimes, à l’équilibre global du système de retraite.
Plus que jamais mobilisons-nous pour les retraites, les salaires et l’ensemble des conquêtes de la Résistance détruites par la prétendue « construction européenne » au service du grand capital ! Et ne laissons pas opposer à nouveau les travailleurs du public à ceux du privé car l’ensemble des salariés est visé par la destruction maastrichtienne des acquis du Conseil National de la Résistance (notamment, pour le privé, le Code du travail, les diplômes nationaux et les conventions collectives nationales).
Jo Hernandez pour la commission lutte du PRCF
La revue de presse des luttes
INTERNATIONAL
– GRÈVE GÉNÉRALE EN ITALIE
« Baissez les armes, Augmentez les salaires ! » : à l’appel de l’Union Syndicale de Base, ainsi que d’autres syndicats de base, dont le SI COBAS, une grève générale a eu lieu ce vendredi 2 décembre en Italie. Plusieurs secteurs importants ont été perturbés par l’appel à la grève, notamment dans la logistique et le transport urbain en commun. Des dizaines de milliers de travailleurs ont répondu à cet appel pour dénoncer les mesures pro-patronales du gouvernement d’extrême-droite, exprimer la nécessité pour l’Etat de répondre aux besoins de la population italienne, et exiger la fin des politiques de guerre.
France
– Un mouvement de grève qui s’ancre chez Sanofi, le patronat escalade dans la répression
Mobilisés dans le cadre d’un mouvement national, les salariés de Nîmes et Montpellier, en grève reconductible depuis le 16 novembre pour les uns et le 24 pour les autres, réclament une augmentation des salaires de 10 %. Face à la très forte mobilisation des salairés, le patronat de SANOFI riposte par une répression ignoble s’en prenant aux délégués CGT.
– Tram et bus à Montpellier : la CGT dépose un préavis sur le réseau Tam durant toutes les fêtes de fin d’année
La CGT Tam et UGICT-CGT ont déposé un préavis de grève sur la période du 17 décembre, 22 h, jusqu’au 3 janvier, 6 h.
– Elections professionnelles dans la métallurgie
Comparé à 2018, les résultats tous collèges confondus sont les suivants :
CGT : 47.53% (+17.53%) 7 élus ; FO : 12.04% (-37.96%) 1 élu, CFE-CGC : 17.2% (-2.8%) 2 élus, CFDT : 23.23% (NA) nouveau syndicat 4 élus
·Vossloh Cogifer (67) Dans groupe, la CGT obtient la majorité absolue avec 64% des voix (+50%), devant la CFDT avec 19% des voix, CFE CGC 12%, UNSA 4% des voix.
·Constellium (68) Belle progression de la CGT qui obtient 18% des voix (+ 8%) au détriment de la CFDT.
·Daher Aerospace(65) 1400 salariés, la CGT passe de 3% à 11%. Cette progression résulte d’un travail de syndicalisation de l’UD en passant de 3 à 47 syndiqués. La CFDT et FO reculent de 5%. La CGT obtient 17% au 1er collège (+13%), 11% au 2e Collège (+6%). Il lui reste à s’implanter au 3e Collège.
·Framatome à Rugles (27) 1er collège (5T/5S) : CGT 100% au 1er tour, Au 2ème collège (4T/4S) :Titulaires : 3 sièges CGT, 1 Siège CFE-CGC, Suppléants : 1 siège CGT, 1 siège FO, 1 Siège CFE-CGC. Un 2ème tour aura lieu pour le 2ème collège du 6 au 8 décembre.
·Imv L’aigle (61) A force de parrainer l’entreprise, des salariés ont contacté la CGT pour faire une liste Malgré les pressions exercées par la CFDT accompagnée de la DRH sur les Candidats CGT (dont certains se sont retirés), c’est une victoire pour la CGT qui remporte 3 sièges sur 5 au 1 er collège, 1 siège au 2ème collège.
Sogefi (14) La CGT perd deux sièges au profit de la CFDT.
·Bosch France Les élections se sont déroulées du 7 au 15 novembre 2022.
Moulins (03) : La CGT se maintient sur, mais FO se renforce en récupérant le seul siège CFDT, au global 7 pour FO et 4 seulement pour nous sur les 11 sièges.
Saint Ouen (93) : Un 2e tour doit avoir lieu la lutte est difficile sur ce site du siège social Bosch France.
Rodez (12) : la CGT arrive en 3e position derrière SUD et la CFE-CGC. La CGT reste représentative au sein du groupe.
Service public
– Communiqué intersyndical – CFDT, CGT, FO CFE-CGC, CFTC, UNSA, SOLIDAIRES, FSU, UNEF, VOIX LYCÉENNE, FAGE, FIDEL, MNL.
Les consultations en cours concernant notre système de retraite ont été une nouvelle occasion pour les organisations syndicales de faire des propositions dont aucune ne nécessite une réforme paramétrique. Le système par répartition n’est pas en danger, y compris pour les jeunes générations. Le gouvernement instrumentalise la situation financière du système de retraites et affirme, à tort, que le recul de l’âge légal de la retraite est un impératif.
De premiers arbitrages seraient ainsi rendus en ce sens dès la mi-décembre. Au moment où le contexte social, environnemental et économique est particulièrement difficile pour une partie croissante de la population, le gouvernement, en s’entêtant, porterait l’entière responsabilité d’un conflit social majeur.
Les organisations syndicales réaffirment qu’elles sont, comme la très grande majorité de la population, fermement opposées à tout recul de l’âge légal de départ en retraite comme à toute augmentation de la durée de cotisation. La jeunesse, déjà fortement touchée par laprécarité, serait fortement impactée par ce projet. Pour l’intersyndicale, des alternatives, y compris financières, existent pour améliorer les fins de carrière et les montants des pensions tout en faisant reculer les inégalités touchant particulièrement les femmes.
Les organisations syndicales et de jeunesse ont d’ores et déjà décidé de se revoir le jour-même des annonces gouvernementales. Elles réaffirment leur détermination à construire ensemble les mobilisations passant en particulier par une première date de mobilisation unitaire avec grèves et manifestations en janvier si le gouvernement demeurait arcbouté sur son projet.
Les Lilas le 5 décembre 2022
– La Fédération CGT des Services publics dépose un préavis de grève pour les journées du 1er au 31 décembre 2022
Préavis de grève pour les journées du 1er au 31 décembre 2022 couvrant l’ensemble des salarié·es et agent·es des villes, départements, régions, établissements publics, métropoles, offices de l’habitat, services et entreprises de l’eau et de la thanatologie.
– Mobilisation générale des IEG le 6 décembre 2022
Les syndicats FNME-CGT IDF appellent tous les salariés des IEG à se mettre en grève et à venir se ressembler à 13h30 le mardi 6 décembre 2022 devant le SGE des IEG (Place de Budapest 75009 Paris) pour rencontrer les employeurs de la branche qui s’organisent pour casser nos entreprises, nos Activités sociales et refusent les augmentations de salaire.
Ils sont responsables de la casse des activités sociales par l’accord moyen bénévole. Ils sont responsables de la fermeture de la restauration méridienne et du futur PSE qu’ils demandent à la CCAS de mettre en place. Ils sont responsables de la non augmentation des salaires. Ils sont responsables des futures coupures d’électricité organisés cet hiver.
– LES SALARIÉS DE LECLERC EN GRÈVE DE 48h POUR LES SALAIRES
A l’appel de la CGT, deux journées de grève sont organisées au groupe Leclerc les 2 et 3 décembre.
Dans un communiqué, la fédération CGT Commerce et Services a relevé l’hypocrisie du président du groupement, Michel Edouard Leclerc qui d’un côté se rend dans les médias en jouant au patron social proche des problèmes de ses salariés et engagé contre la vie chère, et de l’autre fait tout pour ne rien lâcher à ses propres salariés, ou le moins possible.
– Toulouse. Grève des contrôleurs à la SNCF : déjà des perturbations en gare Matabiau
Le vendredi 2 décembre 2022 a démarré une grève des contrôleurs. A Toulouse, en gare Matabiau, les perturbations sont déjà là, et cela va continuer ce week-end. Les contrôleurs – aussi appelé chefs de bord à la SNCF – ont décidé de cesser le travail pendant tout le week-end pour réclamer une meilleure reconnaissance de leur statut.
– Air France et easyJet sous la menace de grèves pour les fêtes de fin d’année
Des syndicats des deux premières compagnies aériennes opérant en France menacent de perturber le trafic lors d’une période cruciale de l’activité dans le secteur. Deux syndicats des personnels navigants commerciaux (PNC) de la compagnie aérienne, ont déposé un préavis de grève qui court du 22 décembre au 2 janvier 2023. Soit la totalité des congés de fin d’ann
– RATP : pour son premier jour à la tête du groupe, Jean Castex accueilli par une manifestation
« Qu’il descende » : à peine arrivé dans son nouveau bureau de président de la RATP, Jean Castex est déjà chahuté, au siège du groupe, dans le XIIe arrondissement de Paris. Comme l’ont rapporté de nombreux journalistes présents sur place, l’ancien Premier ministre a été accueilli, lundi 28 novembre, par un rassemblement de salariés en colère, réunis à l’initiative de la CGT.
En cause, la suppression d’une prime de près de 300 euros, qui passe mal auprès des 3.000 agents du département Maintenance réseau ferré, en bas de la grille salariale du groupe. « Nous dénonçons la suppression de cette prime alors que l’inflation atteint près de 10 %, a expliqué au Parisien un délégué CGT, présent au rassemblement. Nous voulons que cette prime soit remplacée par une hausse de salaire. »
Jean Castex, nommé en Conseil des ministres à ce poste, arrive à la tête de la régie des transports parisiens dans un contexte social hautement inflammable. Un mouvement social, dû à la suppression de cette prime, a lieu au sein de la RATP depuis six semaines et perturbe le trafic du RER A et du métro, dans un contexte de baisse du trafic qui tend les flux de voyageurs.
Les grévistes prévoient de poursuivre leur mouvement. « Les agents n’ont pas fait un mois et demi de grève pour rien », a affirmé Thibault Dasquet, agent de maintenance à l’atelier de Rueil-Malmaison.
Pour un autre salarié de l’atelier de Choisy, la grève « commence à se faire sentir sur le compte en banque ». « C’est ce qu’attend la direction, que les gens soient à sec et arrêtent le mouvement », explique-t-il.
Démarré le 18 octobre à l’atelier de Sucy-en-Brie où sont entretenus les trains de la ligne A du RER, le mouvement de grève a gagné depuis « une bonne quinzaine » d’ateliers sur 25. Les ateliers comptent quelque 3.000 salariés.
Il s’intensifie et pourrait être renforcé par une grève des conducteurs de bus. « Je suis là en soutien », témoigne Faouzi Abou Rayan, technicien à l’atelier de maintenance de Clignancourt qui envisage lui aussi de se mettre en grève avec ses collègues pour « faire boule de neige » et obtenir « le but commun » des 300 euros. « On est devenus des crève-la-dalle », se désole-t-il.
– Alsace : grève à la SNCF
Les principaux syndicats de cheminots ont entamé en novembre un mouvement de grève
Un plan prévoit d’augmenter la cadence des trains depuis et vers Strasbourg, principalement en lien avec les autres villes de l’Eurométropole, à raison d’une centaine de trains supplémentaires par jour.
Si, sur le principe, les syndicats trouvent l’idée bonne, sa mise en application leur pose de sérieuses inquiétudes. « Actuellement, dans le Grand-Est, entre 50 et 70 trains sont supprimés chaque jour, en raison d’un manque de moyens humains et matériels, expose le secrétaire général de la CGT-cheminots pour l’Alsace et le nord Franche-Comté, Mazouz Benlazeri. Comment voulez-vous que nous assurions la circulation de 100 trains de plus?
– Gréve à GRDF
Depuis la mi-septembre, le distributeur de gaz GRDF est touché par un mouvement social pour les salaires engagé par la CGT. Malgré un accord signé le 18 novembre, des agents sont toujours en grève. Eric Gautier, coordinateur syndical CGT chez GRDF indiquait à l’AFP que « de nombreux agents sont en grève, il y a donc un certain nombre d’interventions chez des usagers qui ne peuvent pas être réalisées ».
– LES TRAVAILLEURS DU MAGASIN “ACTION” A TOURCOING ONT OCCUPE LEUR LIEU DE TRAVAIL
Les travailleurs en grève du magasin Action à Tourcoing ont fait monté la pression le 25 novembre en occupant leur lieu de travail pour dénoncer le management dictatorial et répressif et exiger des augmentations de salaires. Une journée de grève et un rassemblement devant le siège d’Action en région parisienne a également été organisée le 1er décembre.
– A l’appel de la CGT, les travailleurs de la centrale de Gardanne en grève le 29 novembre
Dans un communiqué, il est précisé : “La direction de GazelEnergie ne respecte pas le protocole d’accord tripartite signé en avril 2022 sur l’emploi. Elle ne met aucune mesure en place pour maintenir le pouvoir d’achat des travailleurs de façon pérenne.
Les travailleurs de la Centrale de Gardanne réunis en assemblée générale ont voté une grève de 24h avec arrêt de la tranche 4 biomasse.”, poursuit le communiqué.
– Mobilisation des travailleurs de la sécurité – prévention pour le droit au logement et à une vie digne
A l’appel de la CGT, les travailleurs de la branche sécurité prévention étaient mobilisés et en grève le 29 novembre pour dénoncer la précarité financière, le manque de reconnaissance et “pour mettre la lumière sur les difficultés d’obtenir des logements et les pratiques d’action logement ainsi que les patrons des sociétés de sécurité.”
– L’UL CGT de Seclin menacée d’expulsion par la Mairie.
attaques contre la CGT : décision du maire de Seclin de priver l’Union locale CGT de son bâtiment, pourtant mis à disposition par la ville. Le maire a signifié ne pas avoir de locaux alternatifs à proposer à l’Union locale qui aurait par ailleurs désormais à payer les charges, et que la CGT disposait d’un délai de 3 mois pour déménager. En clair, une expulsion.
– MONTAUBAN
La FSM a rappelé « la victoire éclatante » de l’Union Départementale CGT du Tarn et Garonne, affiliée à la FSM, et « qui a réussi à empêcher l’expulsion de ses locaux par la Mairie réactionnaire de Montauban : c’est un exemple à suivre ! ». « La FSM sait que l’Union Locale CGT de Seclin et environs peut compter sur la détermination des travailleurs de cette commune, et du soutien de l’ensemble des Syndicats CGT de l’Union Départementale CGT du Nord, pour l’appuyer dans son combat. » rajoutait la déclaration avant de conclure : « Défendons nos Syndicats et nos Unions Locales, sièges de nos luttes en proximité ! »