Qui a dit que la lutte des classes, c’est dépassé ! Chaque semaine dans l’Info Luttes éditée par le secteur luttes du PRCF, démonstration est faite que les travailleurs résistent aux mauvais coups portés par le patronat et par le gouvernement. Oui ! La lutte de classe est une réalité dans notre pays, même si les médias relaient en permanence la pensée unique du capitalisme.
Le gouvernement et le MEDEF font tout pour exploiter toujours d’avantage les travailleurs. Disparition progressive des CDI – Remise en cause des 35 heures – Attaque en règle contre les conventions collectives, la Sécu, les retraites par répartition, du repos dominical et du code du travail – Atteinte aux libertés individuelles et syndicales dan les entreprises etc., baisse même plus déguisée des salaires et des pensions, augmentation des tarifs des services publics démantelés et privatisés, déclin organisé de l’Éducation nationale et suppression des hôpitaux de proximité, cessation de paiement menaçant nombre de paysans travailleurs…
Pendant ce temps, les profits des grandes entreprises, notamment de celles du CAC-40 ne cessent de progresser et leur PDG empochent des parachutes dorés indécent qui se chiffrent à plusieurs million d’euros. De plus en plus, la situation de la France ressemble à celle de la fin de l’Ancien Régime à ceci près que notre pays a perdu toute indépendance, voire toute dignité nationale (Hollande rampe littéralement derrière Angela Merkel!) !
Pour changer la donne, il faut arrêter avec ces « journées nationales » d’action sans but revendicatif clair et sans construction de la grève nationale interprofessionnelle, car ce type d’action parrainé par la C.E.S et par la C.F.D.T., ne font que décourager les travailleurs. Ce qu’il faut pour contraindre le gouvernement et le MEDEF, c’est une grande grève nationale dans la durée jusqu’à satisfaction des revendications. Il faut arrêter d’injecter des milliards dans les poches des entreprises du CAC-40 pour soit disant relancer l’emploi qui en fin de comptes viennent remplir les poches des actionnaires: l’emploi ne pourrait être relancer que par une augmentation du pouvoir d’achat des ménages, par une politique industrielle et agricole au service de la nation avec la reconstitution d’un fort secteur public démocratisé.
Autre leçon de ce qui vient de se passer en Grèce, c’est que l’UE est avant tout dominée par le capital financier qui na ni morale ni patriotisme, coûteuses et fauteuses de terrorisme , de casse de pays entiers et de migrations de masse. Et conséquences directe des ses politiques d’austérité, des partis fasciste sont à la porte du pouvoir dans notre pays avec un seul but en tête : non pas sortir la France de l’UE atlantique et du capitalisme, cause profondes de nos malheurs, mais écraser les résistances populaires et fomenter la guerre civile entre les « communautés » religieuses !
Donc, sans attendre ouvrons une autre voie pour la France car, il est plus que nécessaire de construire un Front antifasciste, patriotique et populaire (FRAPP° dans l’esprit du CNR et de son programme « Les jours heureux » pour sortir la France de l’UE atlantique, nationaliser les secteurs-clés de l’économie et rouvrir la voie du socialisme à notre pays.
Commission Luttes du PRCF
INFO LUTTES – N° 16 -semaine 37
Neuville-de-Poitou : les enseignants du collège en grève contre les classe surchargées
Les enseignants du collège Jean-Rostand de Neuville-de-Poitou, soutenus par l’UNSA, sont en grève ce mardi pour le jour de la rentrée scolaire. Ils dénoncent les classes surchargées et le manque de moyens en matière d’encadrement, notamment pour les surveillants et infirmière.
Le Puy : en grève pour soutenir leur collègue licenciée
Pourquoi une psychologue de l’Association pour Adultes et Jeunes Handicapés du Puy a-t-elle été licenciée « sans avertissement préalable » durant l’été ? C’est ce que veulent savoir ses collègues, en grève ce lundi. Ils dénoncent un licenciement brutal et soudain, pendant la fermeture estivale. Une vingtaine de salariés de l’Association pour Adultes et Jeunes Handicapés du Puy-en-Velay ont fait grève ce lundi 31 août 2015.
Lycée de Céret : grève des personnels de la vie scolaire
Dès ce premier jour de la rentrée au lycée Déodat de Séverac, les onze personnels de la vie scolaire, dont les deux conseillers principaux d’éducation, sont en grève. A l’origine de ce mouvement, la suppression inattendue d’un demi poste de conseiller principal d’éducation (CPE) après plusieurs engagements pris par l’administration quant à son maintien.
Toulouse : Première grève au lycée Rive Gauche
Ils ont commencé l’année scolaire sur le parvis de l’établissement situé dans le quartier des Pradettes à Toulouse. À l’invitation d’une vingtaine de professeurs de la filière des arts appliqués du lycée Rive Gauche, près de 200 élèves, y compris des anciens, sont venus hier manifester leur mécontentement après le départ de Philippe Pujol, chef de travaux très apprécié, qui a appris vendredi dernier sa nouvelle affectation dans le Gers.
Auch : La grève lancée à la polyclinique
«Nous n’avons eu aucune réponse !», regrettaient les grévistes de la polyclinique de Gascogne, hier après-midi. Ils sortaient d’une réunion avec la directrice de l’établissement et (en visio-conférence) avec l’un des responsables du groupe Vitalia, propriétaire de l’établissement. Depuis hier matin, les personnels de la polyclinique ont en effet débuté une grève reconductible. Et «devant le manque de réponse de la direction, la grève est reconduite» aujourd’hui, indique Alain Calmette, l’un des représentants du personnel.
Réforme du collège : appel à une nouvelle grève le 17 septembre
Le Snes estime qu’il est toujours possible de changer les textes de la réforme du collège, publiés au « Journal officiel » en mai. Plusieurs syndicats hostiles à la réforme du collège pour 2016 appellent les enseignants à une troisième grève le 17 septembre.
Grève à l’APAJH : le mouvement se poursuit sous forme de débrayages ponctuels
Une délégation a été reçue en fin d’après-midi par le président de l’APAJH, cinq membres du Conseil d’Administration ainsi que le directeur général. Faute de « réponses précises à nos questions », les grévistes ont décidé de poursuivre le mouvement sous forme de débrayages ponctuels. De nombreuses inquiétudes persistent pour les gérivistes, qui expliquent dans un communiqué de presse adressé à notre rédaction:
« Nous n’avons pas pu revenir sur le procédé choquant utilisé lors du licenciement de notre collègue. L’association valide son choix d’un management autoritaire qui apparait déshumanisant pour les professionnels et ne prend pas en compte la complexité des soins ni la réflexion nécessaire au travail en équipe pluridisciplinaire. La question de la souffrance au travail, générée par ce type de management, n’a pas été suffisamment entendue. Les salariés craignent une marchandisation des soins, qui ne considérerait plus la globalité des personnes fragilisées par leurs situations de handicap ».
Accueil périscolaire au Havre. Les animateurs des écoles en grève
Au Havre (Seine-Maritime), mercredi 2 septembre 2015, les animateurs sont en grève. Ils dénoncent de « très mauvaises conditions de travail » liées à la réforme scolaire.
Grenoble : les atsem en grève pour obtenir des recrutements
Les atsem de la ville de grenoble se sont mis en grève en cette rentrée des classes pour réclamer des créations de poste, afin d’obtenir un atsem par classe. Il s’agissait d’un engagement de la nouvelle municipalité
Dentressangle : 52 salariés en grève à Thouars
La plateforme logistique thouarsaise de Dentressangle, rachetée par le groupe XPO, est menacée de fermeture en 2016. Son unique client se désengage. Depuis des mois, ils savent leurs postes menacés. Face à l’absence de réaction de leur direction, les salariés de la plateforme logistique XPO, ex-Norbert Dentressangle, à Thouars, ont décidé hier d’engager un mouvement de grève.
Des Ralae, responsables animation loisirs, toujours en grève à Montpellier
52 des 63 Ralae, responsables animation loisirs employés par la mairie, étaient en grève, mardi, jour de rentrée à Montpellier. Une grève qui perturbe notamment les cantines mais les « Ralae » entendent poursuivre leur mouvement s’ils n’obtiennent pas la revalorisation salariale qu’ils demandent.