La presse parisienne s’est fait l’écho d’un document présenté comme un avant-projet de réforme des contrats de travail. Un document analysé par www.initiative-communiste.fr et que vous pouvez lire et partager en cliquant ici
Dans cet avant-projet, le contrat de travail serait concerné en priorité : les entreprises pourraient :« aménager le recours respectif aux CDI et aux CDD, ainsi que les conditions et les conséquences de la rupture du CDI ». La durée du travail, la santé et la sécurité, ainsi que les salaires pourraient aussi être négociés à l’échelle de l’entreprise dans un second temps. De même, il est prévu, de permettre aux entreprises de toutes tailles de fusionner délégués du personnel, comités d’entreprise et comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) en une délégation unique du personnel (DUP) avec bien sûr, une diminution drastique des heures de délégations. Également, le plafonnement des indemnités prud’homales en cas de licenciement jugé sans cause réelle et sérieuse fait partie de ce paquet anti social. Ces réformes du travail imposées par les directives européennes et par le MEDEF vont être adoptées soit par ordonnances, soit par une soi-disant négociation entre le gouvernement, le MEDEF et les organisations syndicales des travailleurs.
Le but de la réforme du code du travail, c’est augmenter l’exploitation et baisser les salaires indéfiniment, détruire les conditions de travail et la protection sociale des salariés afin d’imposer une régression sociale en permettant aux employeurs d’imposer leurs lois aux salariés. De façon autoritaire.
Le PRCF, fait sienne la déclaration du camarade Henri Krasucki : « La régression sociale ne se négocie pas, elle se combat ! »
Et le combat c’est maintenant. Marseille, Paris, Le Havre… à travers la France souvent à l’appel des syndicats de la CGT des manifestations pour impulser la mobilisation contre les ordonnances Macron ont déjà eu lieu. L’heure est à amplifier le mouvement, tous ensemble et en même temps
Commission luttes du PRCF
Les grèves en cours
- au Conseil départemental du Cantal le 8 juin 201
- illimitée des pompiers de Moselle à partir du 8 juin 2017
- des bus Tango à Nimes le 8 juin 2017
- à la cité scolaire d’Excideuil le 8 juin 2017
- au Conseil Régional PACA le 8 juin 2017
- aux urgences du CHU Pontchaillou à Rennes dès le 7 juin 2017
- des facteurs du secteur de Rodez à partir du 6 juin 2017
- illimitée des facteurs de Noyon depuis le 6 juin 2017
- des facteurs de Saint-Renan depuis le 6 juin 2017
- au Conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques depuis le 6 juin 2017
Les grèves à venir
- nationale des dentistes du 12 au 16 juin 2017
- illimitée chez France Bleu à partir du 11 juin 2017
- des bus RDTL dans les Landes du 12 au 18 juin 2017
- à l’hôpital de Fougères le 13 juin 2017
- à l’hôpital de Vichy le 15 juin 2017
- des examinateurs du BAC à Besançon le 23 juin 2017
- ·chez la compagnie aérienne Hop! du 3 au 8 juillet 2017
Revue de presse des luttes
Les salariés de Nobel Plastiques dans les rues de Vitry ce mardi
Source : L’Union
Vitry-le-François
Un cortège de manifestants partira de l’usine de Marolles à 10 heures ce matin et défilera jusqu’à la place d’Armes. Motif : 120 suppressions de postes supplémentaires. De manière immédiates, 40 d’entre eux sont menacés de licenciements.
Licenciements. Seita : les salariés relancent l’État
Source : L’Humanité
Les salariés ne comptent pas laisser la multinationale britannique les jeter comme un vieux mégot.
Tandis que l’échéance de la fermeture approche pour les sites de Riom et Fleury, candidats, élus PCF et salariés travaillent ensemble à un nouveau projet de filière tabacole.
Un décret réactionnaire augmente la durée du travail des chauffeurs de produits dangereux : premier acte de Hulot et Borne au gouvernement
Source : Correspondant PRCF
Il a été signé par Elizabeth Borne, ministre des transports, laquelle dépend de Nicolas Hulot, ministre d’Etat en charge de la Transition écologique et Solidaire. Il a été signé alors que les grévistes aboutissaient à un accord avec le patronat. J’espère que plus aucun ne s’interroge si le nouveau pouvoir est de droite ou penche à droite. Ce décret est la première grande attaque contre le droit de grève:Vous avez été gréviste et bien roulez plus maintenant.
De quoi s’agit-il?
En date du 1er juin 2017, « Considérant que l’approvisionnement en carburants est perturbé dans le cas d’un mouvement social affectant plusieurs régions et que cette situation constitue un cas d’urgence », il est mis en oeuvre « une dérogation temporaire aux règles en matière de temps de conduite et de repos des conducteurs ».
Soit un dépassement de la durée de conduite journalière de 2 heures et une réduction du temps des repos journaliers dans un période de travail hebdomadaire.
Et ce « jusqu’à la publication d’un nouvel arrêté ».
Il en reste qui imagine un décret provisoire de la ministre des Transports, toujours sous la subordination de son ministre d’Etat, Nicolas le petit jardinier vert, instituant la réduction du temps de travail des salariés de la route, en attendant le vote d’une loi positive à ce sujet?
Je suis allé sur le site de plusieurs ONG écolo pour savoir ce qu’elles pensaient de ce décret anti-social. RAS. Et du côté d’EELV: rien non plus. Mais il est vrai qu’ils ne sont pas anticapitalistes. Comme Nicolas Hulot d’ailleurs qui lui ne fait pas de politique mais de « l’écologie humaniste ».CQFD.
8 Juin : journée d’action régionale pour la sauvegarde des bureaux de poste en Ile-De-France et l’amélioration des conditions de travail à La Poste
Source : CGT
Lors de l’AG du 20 avril en présence de collectifs d’usagers et de Convergence Nationale Services Publics, les syndicats CGT, SUD, FO, UNSA et les agents présents ont décidé d’une grève au réseau sur Paris à partir du jeudi 8 juin contre les suppressions d’emplois, les fermetures de bureaux et la disparition de la brigade. Le même jour, partout en Ile de France, la CGT appelle les postiers et les usagers à se mobiliser contre la fermeture des bureaux de poste et la mise à mal du service public postal.
Paris : la grève des bibliothèques le dimanche continue
Source : Le Parisien
Le mouvement de grève des bibliothécaires parisiens, qui protestent notamment contre les conditions d’ouverture le dimanche, se poursuit. Le 12 février, trois des six médiathèques ouvertes le dimanche (Marguerite-Duras dans le XXe et Hélène-Berr dans le XIIe, mais aussi Marguerite-Yourcenar dans le XVe), sont restées fermées. Ce lundi, l’intersyndicale CGT-FO-SUPAP-UCP-UNSA a annoncé avoir déposé un nouveau préavis pour dimanche prochain.
« La Ville attend que le mouvement se durcisse. Elle joue le pourrissement de la situation », déplore Bertrand Pieri, délégué CGT pour la culture. L’intersyndicale – qui souhaite « rencontrer directement Bruno Julliard, premier adjoint d’Anne Hidalgo » – met en avant deux revendications. Les mille bibliothécaires travaillant dans les soixante bibliothèques parisiennes demandent d’abord la revalorisation des primes de la filière culture, « les plus basses de l’administration parisienne, de l’ordre de 150 à 200 € mensuels », selon Bertrand Pieri. D’autre part, les syndicats réclament la création d’ « au moins deux postes » à la médiathèque Hélène-Berr où travaillent 38 bibliothécaires. L’ouverture le dimanche de cet établissement depuis le 22 janvier, a nécessité le recours à sept étudiants vacataires.
Au cabinet de Bruno Julliard (PS), on souligne que « la concertation menée depuis plusieurs semaines, a abouti à une augmentation moyenne de 47 % de la prime des agents d’ici à 2020 ». Quant à l’ouverture le dimanche, « c’est un engagement de campagne d’Anne Hidalgo », rappelle-t-on à l’Hôtel de Ville où l’on assure que « la concertation permettra d’adapter de manière optimisée les effectifs à l’organisation du travail ».
Les Pompier de la Moselle : La Cgt appelle à une grève illimitée.
Source : Radio Mélodie
Dans une lettre adressée au Président du SDIS de la Moselle, la CGT appelle à une grève le 8 juin et ça pour une durée illimitée.
Suite aux réunions du 31 mai et du 1er juin, le syndicat indique n’avoir eu aucune garantie sur le maintien du potentiel opérationnel journalier par centre.
Plusieurs exigences sont réclamées. Notamment une date de mise en oeuvre de 12h cyclés pour tous les centres ou encore le maintien des potentiels opérationnel des centres de secours jour et nuit.
On rappelle qu’une première grève s’était déroulée jeudi dans le département.
Le personnel d’Avadel à Vénissieux débraye contre la suppression de 47 emplois Source : Le Progrès
Depuis l’annonce, fin mars, d’un plan social, les 101 salariés de Avadel Research (ex- Flamel Technologies) à Vénissieux sont sous le choc.
La société pharmaceutique, dont le siège a été transféré au début de l’année en Irlande, a en effet prévu de supprimer 47 postes d’ici l’été.
Ce mercredi matin, le personnel, dont l’activité est la recherche et le développement, a débrayé pour exprimer sa colère et son incompréhension. Avadel Pharmaceuticals vient en effet d’annoncer, pour le premier trimestre 2017, « les résultats financiers les plus élevés dans l’histoire de l’entreprise. »
Les salariés de Vénissieux en sont convaincus : « Cette première charrette signe le début d’un processus qui aboutira à la fermeture de notre site. »
Les chauffeurs Ouibus en grève reconductible
Source : Le Progrès
Samedi, gare Perrache, devant le point d’arrivée et de départ des lignes Ouibus (filiale low cost de la SNCF), une vingtaine de chauffeurs refusant leur transfert chez Faure-Express, la franchise reprenant l’activité de Ouibus au 1er juin, ont entamé une grève reconductible.
« Tous espèrent rester chez Ouibus, et voir le maintien de l’activité à Lyon en propre », précise Rémy Haddad, délégué syndical CGT. Si la SNCF avait fait appel samedi à des sous-traitants et à des intérimaires, le trafic des lignes desservies par Ouibus a néanmoins été perturbé et des lignes annulées comme celles vers Dijon et Paris ou Genève et Milan.
Le mouvement de grève est lancé pour une durée illimitée.
Les salariés de Nobel Plastiques dans les rues de Vitry ce mardi
Source : L’Union
Débrayages en série ce mardi (un par prise de poste), chez Nobel Plastiques. Les salariés défileront en cortège de l’usine jusqu’au centre-ville de Vitry-le-François pour protester contre les nouvelles suppressions de postes annoncées lors du dernier comité d’entreprise (L’union du 3 mai). Au total, 120 salariés devraient quitter l’entreprise d’ici à 2018. De manière immédiate, 40 d’entre eux sont menacés de licenciement.
Grève totale votée à la Matt de Montcornet
Source : L’Union
Les salariés de la Matt sont inquiets. Leur propriétaire se désengage tandis qu’un repreneur ne donne plus signe de vie. La grève générale a été votée. Le bras de fer est engagé.
Les salariés de la société MATT sont en résistance et demandent du soutien…
Source : Facebook – Militant Union Locale CGT de Laon
L’assemblée générale qui s’est tenue à l’initiative de la CGT MATT ce samedi 3 juin à Montcornet
80 salariés étaient au rendez vous( 130 salariés ) ( la veille le sous directeur avait mis la pression sur les salariés pour leur demander de ne pas s’y rendre… )
La presse locale L’Union et La Thiérache avaient également répondu présent à mon invitation.
Le président du conseil départementale de l’Aisne accompagné du Maire de Montcornet étaient aussi présent et nous ont apporté publiquement tous leurs soutiens lors de cette AG.Le conseiller départementale va voir s’il lui est possible d’accorder une aide financière aux grévistes.De notre coté ,nous allons voir ce que nous pouvons faire pour mettre en place un fond de soutien aux grévistes
Accompagné de l’UL locale CGT de Laon, nous avons expliqué dans la plus grande transparence toute l’actualité de la MATT.
A la suite de cela , il a été décidé à l’unanimité de mettre en place une grève de masse dès ce mardi 6 juin.Nos revendications sont les suivantes :– L’abandon immédiat du choix stratégique de TREVES en réindustrialisant la MATT car les marges de manœuvres existent bel et bien
– Si cette proposition n’est pas acceptée par TREVES,nous revendiquerons un repreneur fiable que ce soit AMS ou un autre mais avec de réelles garanties pour les salariés.
Nous devons également exiger et obtenir de Treves un engagement , celui ci est simple :
Si le repreneur ( Ams en l’occurrence ) met en place une restructuration ou plan de fermeture dans les 5 ans qui suivent ou cède lui aussi la société à un autre repreneur, Treves doit s’engager à prendre en charge la totalité de cette situation en indemnisant les salariés sur les résultats du Groupe Treves.-Et nous exigerons la mise en place immédiate d’un plan de sauvegarde de l’emploi pour parer à toutes les éventualités
Le planning est le suivant :
Mardi 6 juin : 1er jour de grève ( blocage complet de l’usine )
Mercredi 7 juin : CE de l’UL CGT de Laon délocalisée sur le site MATT
Jeudi 8 Juin : MARTINEZ Philippe se rendra sur le site pour soutenir les salariés
Vendredi : il se peut que nous lancions un appel à la population pour une manifestation avec soutien des élus
Tout soutien de quelque soit la forme qu’il soit est le bien venu…
Membre de l’UL locale de Laon et en étroite collaboration avec les élus CGT MATT ,tu peux me joindre au 06 43 15 80 89
Rennes. Les urgences du CHU Pontchaillou en grève dès mercredi
Source : Ouest France
Faute d’effectifs en nombre suffisant, les personnels des urgences du Centre hospitalier universitaire (CHU) Pontchaillou, à Rennes, dénoncent la dégradation de leurs conditions de travail. Ils annoncent un mouvement très suivi.
L’équipe médicale des urgences médico-chirurgicales du CHU de Rennes au complet a déposé un préavis de grève auprès de la direction. La grève débutera mercredi 7 juin, à 8 h 30. Il existe une dégradation continue des conditions de travail, en raison notamment d’une pénurie de médecins, expliquent les grévistes, dans un communiqué diffusé ce week-end. Des patients stagnent parfois plus de 24 heures sur un brancard aux urgences. »
« L’équipe est au bord de l’épuisement »
« La mission de service public des urgences du CHU de Rennes n’est plus assurée correctement, Cette situation grave met directement en péril la santé des patients et celles des soignants qui interviennent au quotidien dans le service, poursuit le communiqué. En conséquence, l’équipe médicale des urgences est au bord de l’épuisement. »
L’équipe médicale des urgences attend « des solutions immédiates de la direction afin de permettre d’assurer la sécurité des patients pour le week-end prolongé en cours et pour les mois à venir. »
Pyrénées-Atlantiques : appel à la grève chez les agents du Conseil départemental
Source:Sud Ouest
Les quatre organisations syndicales CFDT, CGT, FO, UNSA du Conseil départemental ont déposé un préavis de grève, à durée illimitée, à partir de ce mardi. Cela s’est traduit, ce matin, par un rassemblement à Pau, devant l’hôtel du département, à 11 heures, et à Bayonne, à la même heure, devant le bâtiment de la Nive.
Le mouvement social souligne trois motifs de grogne : « La non tenue des commissions administratives paritaires, la réorganisation des services, le dysfonctionnement du comité d’hygiène et de sécurité et conditions de travail (CHSCT). »
Les représentants des syndicats avaient été reçus par la conseillère départementale en charge du personnel, Isabelle Lahore, les 1er et 2 juin. Ils ont décidé de maintenir leur action.
« La réorganisation de la direction des ressources humaines, validée fin décembre, a eu des conséquences sur la tenue des commissions paritaires qui examinent les carrières », commente le représentant de l’UNSA, Pierre Comets.
Vers une grève illimitée à France Bleu ?
Source : Site « La lettre ProRadio »
Les organisations syndicales CFDT, CFTC, CGT, SNJ, SUD, UNSA ont déposé un préavis de grève à durée illimitée à partir de ce 11 juin à 13h. En cause, le projet de la direction de France Bleu pour la rentrée qui est « l’illustration même de la fracture territoriale et du fossé qui se creuse entre les décideurs et les auditeurs et salariés ».
Pour les organisations syndicales : « c’est l’existence même des radios locales qui est en jeu maintenant ». Les syndicats pointent du doigt le projet de la direction de France Bleu pour la rentrée de septembre prochain et évoquent trois « régressions ». D’abord, la « confiscation du 8h45/9h25 pour une émission nationale animée par une star de télé ». Ensuite, la « nationalisation d’une autre tranche déjà sinistrée par la baisse de moyens : le 14h/16h ». Enfin, le « retour du concept ancien de « global » avec à la clé une charge supplémentaire pour les rédactions locales et une perte d’actu locale ».
Les organisations syndicales CFDT, CFTC, CGT, SNJ, SUD, UNSA exigent de la direction de France Bleu le retrait immédiat du projet de programme national de 8h45 à 9h25 et de global à la charge des locales présenté au CCE Extraordinaire du 19 avril dernier, la possibilité laissée aux stations qui le souhaitent de conserver une antenne locale de 14h à 16h, le respect de l’identité du réseau : la proximité. Enfin, elles demandent la prise en compte des idées qui ont émergé des ateliers de grilles et « la fin de l’autoritarisme dont l’ensemble des personnels du réseau souffre comme jamais ».
Grève des agents de l’Eurométropole de Strasbourg ce mardi
Source : France Bleu
Les 7.500 agents de l’Eurométropole de Strasbourg appelés à faire grève ce mardi dans tous les services à l’appel de l’intersyndicale. Dans le collimateur : la réduction des postes et l’externalisation de certains services.
L’intersyndicale appelle les 7.500 agents de l’Eurométropole de Strasbourg à faire grève ce mardi. Elle proteste contre la réduction des postes et l’externalisation de certains services comme le nettoyage des écoles. « Le service rendu n’est évidemment pas le même. Il y a clairement une dégradation » constate Gilles Dimnet, secrétaire général adjoint de la CGT Eurométropole. D’autres services sont impactés comme celui du balayage dans certains quartiers, les WC publics et prochainement les bains municipaux.
Pas de cantine ce mardi midi dans les écoles strasbourgeoises
La collectivité entend supprimer environ 10% des effectifs avant 2020. Les services ne sont pas privatisés par hasard se justifie le président de l’Eurométropole Robert Herrmann : « Nous faisons une analyse de ce que cela coûte et des modalités de mise en œuvre quand c’est le service public et quand c’est le privé. Quand c’est plus favorable au public, on garde le public et inversement, en sachant qu’il y a des choses que nous ne voulons pas privatiser comme le service de l’eau. Par exemple, nous n’avons pas évoqué la privatisation du ramassage des ordures ménagères et c’est bien ce qui montre que ce n’est pas une ligne politique la privatisation. C’est le choix de l’opportunité ».
Ce mouvement de grève va entrainer des perturbations. Il n’y aura pas de cantine ce mardi midi dans les écoles strasbourgeoises. Plus de 11.000 repas sont distribués chaque jour.
La grève du fret sur les rails à Sotteville-lès-Rouen
Source : Normandie.fr
À l’appel du syndicat majoritaire Sud Rail, un préavis de grève dans le transport ferroviaire de fret a été déposé. Il court du 12 juin au 12 août. En cause : le regroupement du site de Sotteville sur l’Île-de-France.
C’est le paradoxe de ces vingt dernières années : tandis que les pouvoirs publics ne cessent d’affirmer que la part du transport ferroviaire doit augmenter, gaz à effet de serre obligent, elle ne cesse de diminuer au profit d’un transport routier davantage dérégulé, à tel point que même la SNCF a des filiales de transport sur route.