En 2015, des milliards pour les patrons, 6 centimes de plus de l’heure pour le SMIC : Hollande, Valls, Macron, Sapin méprisent les travailleuses et les travailleurs ! Et que dire du « pacte républicain économique » proposé par Raffarin et accepté avec enthousiasme par Valls qui montre bien l’union sacrée, la sinistre collusion de ceux qui osent s’appeler « républicains » et de ceux qui osent se dire « socialistes » contre tous nos acquis et contre le monde du travail. C’est pourquoi, il n’y a rien à attendre du PS et de ce gouvernement, de leur éternelle rengaine de changement qu’ils promettent toujours au lendemain des élections. Ils sont avant tout au service du capital et du patronat et aux ordres de l’UE. C’est, maintenant, de chaque travailleur et travailleuse, chaque chômeur, et de la classe ouvrière dans son ensemble, que dépend notre avenir. Les employées de la clinique psychiatrique d’ Embats à Auch ont « gagné » et vont reprendre le travail après 1 mois de grève, ceux de la clinique du Pont de Chaume au bout de 51 jours de grève ont fait reculer la direction. C’est leur victoire que cherchent à obtenir aujourd’hui, par leur lutte, les ouvriers de Latécoère à Toulouse et à Gimont, à Dinan chez Loc Maria le fabricant de biscuits etc.
Est-il acceptable que les confédérations syndicales, et la CGT en particulier, laissent tous ces travailleurs lutter chacun dans leur coin? Il y a urgence à lutter ensemble. Unifions les luttes, assez d’éparpillement car le peuple de France, le monde du travail, la jeunesse sont en danger. Au mouvement populaire, et d’abord à ses forces politiques et syndicales les plus conscientes d’ouvrir sans tarder une alternative progressiste anti-UE sans crainte d’affronter le grand capital et son système mortifère.
Le PRCF en appelle aux vrais communistes pour s’exprimer tous ensemble à la porte des entreprises contre le démontage de la République et des acquis communistes de 45, appelons la classe ouvrière à prendre la tête d’un nouveau Front populaire et patriotique pour sortir la France de l’Euro, de l’UE, de l’OTAN et du capitalisme.
Dans cette perspective, le peuple français doit au plus tôt pouvoir se prononcer sur le maintien ou non de la France dans la zone euro et dans l’ U.E. – Pour cela, il faut qu’un référendum soit rapidement organisé sur ces deux questions vitales et intimement liées :
« La France doit-elle rester dans la zone euro ? » – « La France doit-elle rester dans l’Union européenne? ».
Signez et faites signez la pétition ! Cliquez ici pour signez en ligne.
Jo Hernandez Secrétaire de la commission Luttes du PRCf.
Les grèves en cours
- Grève des trains SNCF – TER en PACA dès le 18 décembre 2015
- Grève des agents municipaux du Croisic dès le 17 décembre 2015
- Grève des trains SNCF – TER en Rhônes-Alpes du 17 au 21 décembre 2015
- Grève SNCF en Franche-Comté dès le 17 décembre 2015
- Grève SNCF – trains TER en Bourgogne dès le 17 décembre 2015
- Grève à la clinique Véronique à Cayenne à partir du 16 décembre 2015
- Grève des bus (Lignes d’Azur) à Nice dès le 16 décembre 2015
- Grève chez Arkema à Serquigny depuis le 15 décembre 2015
- Grève au KFC du Moulin Vert à Perpignan depuis le 15 décembre 2015
- Grève à l’hôpital Joseph Ducuing à Toulouse dès le 15 décembre 2015
- et bien d’autres
Des vrais Luttes de classe !
Clinique psychiatrique d’Embats à Auch
Correspondant PRCF ARC 09
Après 1 mois de grève à la clinique psychiatrique d’ Embats à Auch la grève s’est terminée avec des acquis non négligeable.
Pour les infirmières augmentation de 147 euros/ mois. Pour les autres (Aide- soignant ,administratif…) 73 euros /mois. 50% des jours de grèves payés. Les équipes seront renforcés les premiers jours de réouvertures sur volontariat et payés en heures supplémentaires en raison de la charge de travail. Ce là faisait 12 ans qu’il n’y avait pas eu d’augmentation de salaire dans cette cliniqueLes personnels (essentiellement féminin) se disent ressoudés par ce conflit, « on a gagné », et « gagné dans la dignité grâce à la solidarité »
51 jours de grève à la Clinique du pont de chaume :
La Dépêche, 13 décembre 2015 :
La grève à la clinique du Pont de Chaume est donc terminée. Après 51 jours de grève, malgré l’intervention de deux médiateurs et des autorités de l’État, cette issue favorable semblait tellement incertaine. Un accord a pourtant été signé vendredi soir entre la direction et le personnel gréviste, mettant ainsi un terme à un mouvement qui fera date au niveau départemental. Lundi matin, les 120 salariés grévistes reprendront le travail. La CGT à la pointe du combat admet qu’il était temps que ce conflit s’arrête . Quant à la direction, elle n’a pas souhaité commenter cet accord, désirant désormais, nous a-t-elle confiés hier soir, «se tourner vers l’avenir. On souhaite un retour au travail dans des conditions les plus sereines possibles et dans l’intérêt collectif. La fin de ce conflit est une bonne chose».
Christophe Couderc, secrétaire CGT de la clinique du Pont de Chaumes revient sur le long combat mené par les salariés et cet accord arraché vendredi soir.
Comment avez-vous vécu ces 51 jours de grève ?
C’est du jamais vu, nous avons vécu un conflit aussi violent qu’au siècle dernier, une vraie lutte des classes. La direction a voulu nous briser, nous sommes debout. Nous ne les laisserons plus nous broyer. C’est la victoire du courage et de l’opiniâtreté des femmes.
Concrètement, qu’avez-vous obtenu lors de cette ultime négociation ?
L’attribution de congés supplémentaires liés à l’ancienneté et de jours pour enfant malade, la création de 3 postes d’aide-soignant, une organisation des services différentes, avec la présence d’un binôme infirmière – aide-soignante, l’annulation de la restructuration en cours, une augmentation de 9 à 30 €/mois pour les petits salaires, une revalorisation des SMIC au bout de 2 ans d’ancienneté contre 8 actuellement, une prime exceptionnelle de 400 €
Sur quoi avez-vous dû lâcher ?
la création d’un poste de brancardier et d’un poste d’agent de sécurité pour les urgences, une grille salariale plus ambitieuse.
Avez-vous obtenu une indemnisation pour vos jours de grève ?
Nous allons toucher 1/3 de notre salaire brut et nous pourrons poser des RTT ou récupérer des heures supplémentaires pour les 50 % des jours restants. Nous sommes loin du compte, la fin de l’année sera difficile.
À Dinan, les salariés de Loc Maria entament une grève
(ouest-france)
À 5 h, ce lundi 14 décembre, le travail n’a pas démarré dans les usines de Dinan du fabricant de biscuits Loc Maria. « 100 % des ouvriers sont en grève », annonce la CGT.
Une grève a éclaté au sein de l’usine du fabricant de biscuits Loc Maria. Cette grève fait suite à des « désaccords » après plusieurs réunions de négociations salariales, dont la dernière s’est déroulée vendredi 11 décembre.
A St Étienne seize aide-soignantes en grève
(leveil.fr)
La quasi-totalité des aide-soignantes de la Mutualité française sont entrées en grève illimitée ce matin. Leurs revendications salariales n’ont pas trouvé d’écoute auprès de la direction stéphanoise.
Certaines sont arrivées récemment, d’autres sont dans l’entreprise depuis quinze ou parfois vingt ans. Toutes, sauf une, travaillent à temps partiel pour « un salaire équivalent au taux horaire du SMIC » précise le secrétaire adjoint de l’union départementale de la CGT, Pierre Marsein. Après plusieurs demandes infructueuses de revalorisation salariale, des revendications ont été posées la semaine dernière. Mais ce lundi matin, les discussions restaient insatisfaisantes pour les salariés qui ont débuté une grève.
La grève partie pour durer à Latécoère
La Dépêche, 12 décembre 2015 :
L’usine Latécoère de Gimont a suivi celle de Toulouse dans la grève. Les salaires, mais aussi la levée des inquiétudes sur l’avenir du site, font partie des revendications.
Le site de Latécoère à Gimont est en grève, comme celui de Toulouse, et le mouvement est parti pour durer au minimum jusqu’à lundi. Selon les grévistes, entre 60 et 70 % des lignes de production sont stoppées.
En bleu de travail, groupés devant l’entrée du site, des dizaines de salariés et pas une pancarte. Marc Berger, un élu de la CGT à Latécoère Toulouse, insiste : «Ce n’est pas un mouvement lancé par la CGT. Nous sommes là à la demande des salariés, pour les encadrer. Aucun autre syndicat ne leur a répondu oui.»
Approbation unanime. Latécoère n’est pas souvent touché par une telle grève. «Mais là, y en a ras-le-bol. Latécoère a connu voilà quelques années de sérieuses difficultés financières, suite à des décisions prises par les directions précédentes. Aujourd’hui, la situation s’est assainie. Des fonds d’investissement sont arrivés.»
Les grévistes pointent du doigt les augmentations que se seraient octroyés les nouveaux membres de la direction… alors que les salaires 2015 ont été gelés ! «La direction avait décidé le gel des salaires en 2015, à un moment où nous étions dans le rouge, s’exclame un gréviste. Sitôt que ça va bien, ils se sucrent ! Trente ans qu’on travaille ici, pour certains, et des types à peine arrivés se servent ! Ce n’est plus une société d’aéronautique, c’est une société bancaire…»
Les salaires ne sont que la partie la plus visible du malaise. L’absence d’information sur les projets industriels de Latécoère inquiète aussi. «Les investisseurs qui sont entrés (à Latécoère, NDLR) ont sûrement des projets. Lesquels ? C’est stressant pour les ouvriers, mais aussi les cols blancs à qui on parle de sur effectif dans les bureaux d’études.» Les salariés mécontents se plaignent aussi de la fuite des personnels qualifiés vers d’autres entreprises. «Ils y trouvent des CDI directement et une reconnaissance qui est absente ici», assure un gréviste. Et ceux qui restent se font du souci : «Quel avenir a encore le site de Gimont, alors que les départs des chantiers vers des pays low cost se multiplient ? On délocalise l’activité en Tunisie, au Maroc, au Mexique, en Tchéquie…» Le tout dans un climat social qui s’est durci. A la gestion de proximité, à l’ancienne, s’est substitué un système de sanctions allant jusqu’au licenciement. «Sans parler des hausses de cas de burn-out», précise un salarié.
Face aux grévistes, pas de réaction. Reçus jeudi 3 décembre, après un débrayage de 2 heures, puis mardi 8, les salariés n’obtiennent ni rendez-vous ni réponse. Contacté, le directeur du site n’a pas souhaité commenter ce mouvement. Lundi, une assemblée générale devrait décider de la poursuite de la grève.
Goodyear Amiens : Les syndicalistes ne sont pas des criminels !
Communiqué CGT, 10 décembre 2015 :
Le 12 Janvier 2016, un rassemblement se tiendra devant le tribunal d’Amiens aux côtés des Goodyears.
Le ministère de la Justice, le gouvernement sont-ils à l’initiative du réquisitoire du procureur qui demande au juge de condamner huit délégués CGT de l’entreprise Goodyear à des peines de prison de 24 mois, dont 12 fermes ?
Leur crime ? Celui d’avoir durant sept années, organisé la défense de l’emploi des 1100 salariés de l’usine de Goodyear Amiens et d’avoir, à plusieurs reprises, fait plier la multinationale !
L’accord de fin de conflit, signé par la CGT et la direction de Goodyear, a mis un terme, en l’annulant, à la plainte déposée au tribunal.
Envers et contre tout, le procureur a décidé, au nom de l’État, de poursuivre l’action contre ces militants CGT, aujourd’hui au chômage.
L’État, le gouvernement, ont la responsabilité, le devoir de mettre un terme à cette offensive qui vise la CGT, ses militants.
Les syndicalistes ne sont pas des criminels ! Avec courage, ils affrontent quotidiennement le patronat avec pour seul objectif, celui de défendre leurs collègues de travail, de promouvoir le progrès et la justice sociale.
Des centaines de militants, délégués CGT subissent cette répression inique de procureurs, de patrons, qui voudraient étouffer toute contestation, toute voix de résistance face aux politiques d’austérité.
Le Président de la République, son gouvernement, seront comptables de leurs décisions. Le monde du travail, la CGT, ne laisseront pas piétiner leurs droits, leurs libertés à défendre leurs revendications par la grève, les manifestations.
Lyon : la CGT se mobilise pour défendre un employé de McDonald’s menacé de licenciement
M-Lyon, 10 décembre 2015 :
Ils étaient une cinquantaine de manifestants mercredi soir sur la place Gabriel-Péri à Lyon.
A l’appel de la CGT, ils étaient venus soutenir Imani Mmadi, délégué syndical de McDonald’s, convoqué le même jour pour un entretien préalable à son licenciement. La CGT dénonçait un acharnement de la direction à l’encontre des délégués syndicaux.
Imani Mmadi sera finalement convoqué le 24 décembre, une nouvelle manifestation a déjà été programmée le même jour.
Rhône-Alpes : les contrôleurs SNCF en grève
France Bleu, 18 décembre 2015 :
Les contrôleurs SNCF sont en grève depuis jeudi soir, et leur préavis court tout le week-end. Déposé par la CGT et Sud-Rail il se termine lundi matin à 8 heures. Les contrôleurs s’opposent à des mesures qui pourraient être prises sur les TGV Paris-Lyon et qui viseraient, selon eux, à réduire voir même supprimer leur présence systématique dans les trains.
Des réflexions en cours sur le rôle des contrôleurs
La SNCF réfléchit effectivement à de nouvelles solutions pour les contrôles, dans les trains. Dans les TGV d’abord, avec des agents d’embarquement, sur le quai. Les syndicats redoutent à terme une privatisation des contrôles des billets. Dans les TER, ils redoutent le passage à un seul agent à bord, le conducteur, avec l’arrivée de nouveaux matériels roulant très performants.
Pau : les Galeries Lafayette en grève ce vendredi
La République des Pyrénées, 17 décembre 2015 :
C’est l’attribution d’une prime exceptionnelle de 1000 euros « pour bons résultats et conditions de travail difficiles » aux seuls salariés du magasin Galeries Lafayette Haussmann, à Paris, qui a mis le feu aux poudres. En effet, selon les syndicats CGT, CFDT, CGT-FO, CFTC, CFE/CGC, les salariés de province, dont ceux de Pau, ne sont pas « concernés par cette récompense » au prétexte, selon le Groupe, que « les résultats ne sont pas suffisants ».
De plus, selon le groupe, l’attribution de la prime à l’ensemble du personnel du groupe « mettrait en péril la société ».
Les syndicats, qui estiment que « les salariés de province ne sont pas des salariés de seconde zone » n’acceptent pas ces mesures qu’ils jugent « discriminatoires ».
La CGT ajoute « ne pas vouloir laisser les conditions de travail des salariés continuer à se dégrader (sous-effectif, augmentation des amplitudes horaires, inégalité de traitement entre salariés ». Le syndicat rappelle également « la baisse des effectifs de 500 salariés depuis 2012 alors que le chiffre d’affaires est resté stable, que le Groupe a versé 180 M€ à ses actionnaires et touché plus de 11 M€ au titre d’exonération de charges ».
C’est ce qui explique le mouvement de grève nationale, ce vendredi 18 décembre, dans l’ensemble des magasins du groupe Galeries Lafayette. « Les salariés seront mobilisés pour défendre leurs droits », à Pau comme ailleurs en France. On ignore ce soir les répercussions sur l’ouverture du magasin ce vendredi.