Maastricht impose aux gouvernements de l’Union d’avoir un Pacte de Stabilité et de Croissance (PSC), instrument dont les pays de la zone euro sont dotés afin de coordonner leurs politiques budgétaires nationales et ainsi éviter l’apparition de déficits budgétaires excessifs. Ce PSC impose aux États membres de la zone euro d’avoir à terme des budgets proches de l’équilibre ou excédentaires, c’est pourquoi Macron et son ministre des Finances publiques envisagent dès 2020 (à travers la loi de finances de la Sécurité sociale) d’accélérer l’allongement de la durée de cotisation : de 170 à 172 trimestres.
Il faut que les futurs retraités sachent que toutes les générations nées à partir de 1963 seront concernées ; dès 2025, elles devront avoir cotisé 172 trimestres. Elles vont donc subir une double peine : l’allongement de la durée de cotisation requise qui les obligera à reporter leur départ au-delà de 62 ans et la bascule dans le futur système à points. Cette mesure aura également pour conséquence une baisse inéluctable du niveau des pensions.
Encore une fois, Macron préfère faire payer les travailleurs au lieu de prendre l’argent dans les poches des 14 milliardaires français qui ont vu leur fortune progresser en 2018 de 34,8 %, soit 68,8 milliards d’euros.
De plus en plus de Français constatent que le patronat, comme le gouvernement, n’arrive plus à masquer que c’est l’exonération des cotisations sociales et la stagnation des salaires qui grèvent le financement des retraites.
Pour le PRCF et sa commission Luttes, une seule réponse est possible pour empêcher ce nouveau mauvais coup: À PARTIR DES LUTTES OFFENSIVES QUI SE DÉPLOIENT DANS LE SECTEUR DE L’ENSEIGNEMENT, DES URGENCES HOSPITALIÈRES, DE LA SNCF, etc., construire pour la rentrée un grand rassemblement populaire « tous ensemble en même temps. »
Jo Hernandez pour la commission luttes du PRCF
Revue de presse des luttes
Des brèves :
§ – Contribution solidaire du syndicat info’com-CGT pour soutenir les salarié-e-s en grève dans de nombreux hôpitaux en France…
Manque d’effectifs, coupes budgétaires, salarié.es à bout… les grèves, mobilisations et manifestations des urgentistes et personnels des hôpitaux, ephad… se multiplient.
L’occasion d’exprimer notre solidarité et condamner la logique comptable et rentable de la santé imposée à marche forcée par le gouvernement ! Notre santé et celle des personnels n’ont pas de prix. Ensemble portons les revendications des grévistes : désengorger les urgences par la réouverture de lits d’hôpitaux, augmenter les salaires, à hauteur de 300 euros par mois, augmentation des effectifs
§ – Invicta envisage de supprimer 61 emplois dans les Ardennes
Source : L’UNION du 6/07/2019
Les syndicats dénoncent un « naufrage industriel » après l’annonce de la suppression de 61 emplois chez Invicta, lors d’un comité social et économique portant sur la mise en place d’un Plan de sauvegarde de l’emploi (PSE).
61 postes seraient, donc, supprimés, sur les sites de Vivier-au-Court et Vrigne-aux-Bois. « C’est la première fois qu’il y a des licenciements économiques depuis le rachat de l’entreprise en 2013 », déplore un syndicaliste Force Ouvrière.
L’intersyndicale n’exclut pas « des mouvements locaux ou au 41 Avenue de Friedland à Paris, siège de l’actionnaire principal dans les plus brefs délais ».
§ – Occitanie – Quatre services d’urgence sur cinq en grève
Source : La Dépêche du Midi – 60/07/2019
Après le service des urgences de l’hôpital de Rodez, c’est au tour du service de régulation (le 15), des services de Villefranche, Millau et Decazeville de rejoindre le mouvement, qui prend aussi de l’ampleur au niveau national. Alors que les urgences de l’hôpital de Rodez sont en grève, depuis le 26 juin, hier quatre nouveaux services d’urgence se sont joints au mouvement, départemental. Il s’agit de Millau, Villefranche, Decazeville et de la régulation de Rodez (centre 15). A Saint-Affrique, pas de mouvement annoncé pour l’instant.
§ – À QUOI JOUE LE GOUVERNEMENT ?
Depuis quelques mois, ce sont plus de 6000 emplois détruits dans le secteur du commerce et des services : Auchan, Castorama, Carrefour… et Conforama, et tout cela sous le silence du gouvernement et en première ligne la Ministre du Travail (ou Ministre de la destruction d’emplois).
La Fédération CGT Commerce et Services a interpellé le 1er Ministre Édouard Philippe, le Ministre de l’Économie Bruno Le Maire et la Ministre du Travail Muriel Pénicaud, interpellation restée sans réponse.
La Fédération exige que le gouvernement demande des comptes à ces groupes qui ont bénéficié d’aides publiques, à l’image de Conforama qui en 4 ans a touché plus de 63 millions d’euros.
La Fédération appelle tous les salariés à se mobiliser le 11 juillet pour dénoncer cette boucherie sociale.
Des luttes gagnantes :
A – RENAULT FLINS (78), le rapport de force paie !
Source : CGT – 04/07/2019
Vendredi dernier, les caristes intérimaires et embauchés de Tôlerie se sont mis en grève car la direction a mis fin au contrat d’un intérimaire qui a eu un accrochage verbal avec une RH. Par cette grève ils exprimaient leur ras-le-bol du manque d’effectif et du manque de respect.
La direction s’est engagée à reprendre l’intérimaire dans un autre secteur mais les grévistes ont demandé un engagement écrit et ont continué la grève en attendant.
La direction a alors annoncé le prolongement du contrat de l’intérimaire jusqu’au 4 août, date de la fermeture pour congés. Après avoir obtenu gain de cause, les salariés ont repris le travail fier et solidaire.
B – A la Stéphanoise d’Abattage (42)
Source : CGT – 04/07/2019
Après deux débrayages très bien suivis par les salarié-e-s le 20 et 21 juin, la direction de SSA est finalement retournée à la table de négociations. Au bout de très longues transactions un accord de fin de conflit a vu le jour.
Les salarié-e-s ont obtenu :
– La modification de la prime de présence et de ponctualité avec un bonus annuel porté à 220 €.
– Une prime de transport domicile – lieu de travail d’un peu plus de 100 € par an et une indemnité kilométrique « vélo ».
– Une dotation d’intéressement annuelle à 4,4% de la masse salariale annuelle brute, avec suppression du seuil d’amputation et le doublement de la dotation liée au critère sécurité.
Ces nouveaux acquis représentent une augmentation annuelle d’environ 1400 € par salarié.
Certes, tous nos objectifs ne sont pas atteints et toutes nos revendications légitimes n’ont pas été satisfaites.Les salariés ont été consultés en Assemblée Générale et ont accepté de reprendre le travail le lundi 24 juin.
Cette première victoire démontre que quand on est unis avec notre syndicat et nos élus en tête, on arrive à gagner.
La CGT apporte son soutien indéfectible aux salarié-e-s de la Stéphanoise d’Abattage et poursuivra le combat à leur côté pour des nouveaux droits, pour l’amélioration de leurs conditions de travail et pour de nouvelles victoires !
C – les personnels des sites hospitaliers de Fontainebleau et Montereau ont gagné (77)
Source : CGT – 8 juillet 2019
Vendredi, nous faisions état de la victoire des personnels de la pharmacie à Nemours, dans ce même département les syndicats CGT de Fontainebleau et Montereau ont levé aussi leur préavis de grève du 27 juin car les personnels des 2 blocs ont obtenu l’engagement de la direction pour l’embauche des AS, le CDI d’ASH et AS CDD et l’élaboration du planning prévisionnel en tenant compte des contraintes des agents…
D’autres revendications sont en cours : embauche d’IADE et IBOE (infirmiers des blocs).
Ces victoires en appellent d’autres d’autant plus dans une profession ou de nombreux sites sont mobilisés pour l’emploi et les conditions de travails.
D – Les salariès du groupe GCA frappe fort et gagne !
Source : CGT 10/07/2019
Les employés du Groupe Charles André (GCA) ont réussi à faire plier un Groupe milliardaire avec 64 grévistes qui représentent 86% du personnel en CDI sur 18 jours à Clermont-Ferrand …
Ils ont obtenu :
§ Embauche de 5 CDD en CDI d’ici Aout 2019
§ La Flexibilité de 4 min à l’embauche et la fin de vacation ;
§ L’intégration dans le salaire de la prime d’assiduité ;
§ Une prime qualité de 40€ Brut ;
§ Une paire de chaussures de sécurité par an ;
§ Jours de grève ;
§ Possibilité de poser des congés payés ou RTT ou heures de modulation, au choix du salariés ;
§ Possibilités d’étaler les jours de grève jusqu’au mois de décembre.
Des grèves et manifestations :
1 – Communiqué du syndicat CGT-Ford, à Blanquefort – 3 juillet 2019
Nous sommes
au lendemain d’une décision de justice que nous contestons. Parce que nous
refusons encore et toujours la fermeture de l’usine et la disparition de centaines
d’emplois, nous irons jusqu’au bout de la démarche judiciaire, nous irons en
appel. C’est jeudi matin que nos avocats vont déposer nos conclusions à la cour
d’appel de Bordeaux. Nous devrions avoir dans la journée, une audience début
septembre, espérant même un jugement pour fin septembre, soit juste avant les
licenciements programmés pour le 1er octobre.
La bataille est longue, elle est rude mais nous ne lâchons pas. Nous ne sommes
pas aidés ni par l’Etat, ni par la justice, ni par les pouvoirs publics. Les
collectivités territoriales se font discrètes et spectatrices. Tout le monde
sait que cette fermeture est injustifiable mais c’est comme si personne n’osait
s’affronter à Ford, mener clairement la bataille pour sauver les emplois
directs et induits.
En fait
cette question concerne toute la population, pas seulement parce qu’il y a ou
avait autour de 2000 emplois induits dans la région par l’activité de
l’usine.
Cela nous concerne à toutes et tous car la situation Ford est emblématique de
l’impunité patronale, de l’impuissance et de la complaisance de l’Etat qui
laisse faire une catastrophe sociale, sachant que le chômage et la précarité
font déjà des ravages.
Cela nous concerne toutes et tous car tout autour, les plans de licenciements
et de fermetures se multiplient comme à Conforama tout récemment. Parce que
partout même dans la fonction publique, les effectifs sont réduits, des postes
supprimés dégradant les services et les conditions de travail. On le voit
aujourd’hui avec la lutte dans les Urgences.
Cela nous concerne aussi parce que le gouvernement s’attaque encore aux retraites, à l’assurance chômage, à la sécurité sociale, remettant en cause encore plus le niveau de vie de millions de gens.
Nous pensons qu’il y a urgence (on le sait depuis longtemps) à réagir, à riposter ensemble, toutes et tous ensemble. On le dit et redit mais cela ne bouge pas, personne ne prend d’initiative unitaire à part les mouvements des gilets jaunes.
Alors nous syndicat CGT-Ford, étant en pleine actualité (malheureusement) nous proposons une réunion mardi prochain, le 9 juillet, à 19 heures, en salle Douat (salle du CE de l’usine) pour envisager et organiser ensemble une initiative unitaire pour la rentrée de septembre.
Nous nous
adressons largement aux soutiens habituels, aux syndicats et aux structures
syndicales (UL, UD, Fédé, Confédérations), aux associations, aux groupes gilets
jaunes, à la gauche politique et militante, aux élus locaux, à l’ensemble de la
population.
Nous proposons de tenter d’amorcer une bataille pour la défense des emplois
privés comme publics, en lien avec la défense des retraites (partir le plus tôt
possible), avec la défense de la sécurité sociale, pour la défense de nos
droits collectifs.
Il est largement temps que nous prenions nos responsabilités, qui que nous soyons, que nous discutions clairement de construire maintenant un « tous ensemble », un mouvement de colère contre les injustices et les inégalités sociales, pour une vie digne pour toute la population.
2 – Les postiers du 92 arrachent un protocole de fin de conflit au bout de 15 mois de grève
Source : Rapport de force – 4/07/2019
« Le pot de terre a tenu contre le pot de fer ». C’est la leçon que retient Gaël Quirante, dont l’autorisation de licenciement par Muriel Pénicaud au printemps 2018 avait mis le feu aux poudres dans plusieurs bureaux de distribution des Hauts-de-Seine. Partie de la demande de réintégration du secrétaire départemental de Sud poste 92, la grève avait alors très vite débordé sur les conditions de travail. L’arrêt des réorganisations et le refus des « nouveaux services » sont devenus le carburant de la grève pour 150 facteurs pendant 15 mois.
Le refus de négocier sur les revendications des grévistes qui a longtemps été la ligne de conduite de la direction de La Poste a pris fin au mois de juin. Lundi 1er juillet, un protocole de fin de conflit a été signé pour une reprise du travail jeudi 4 juillet. Si les postiers n’ont pas obtenu l’intégralité de leurs revendications d’origine, les avancées ont été jugées suffisamment importantes par les grévistes. Certes, Gaël Quirante n’est pas réintégré, mais l’accord signé hier l’autorise à intervenir dans les centres de distribution et même à signer des protocoles de fin de grève affirme le syndicaliste dans la vidéo ci-dessous.
Pour ce qui est du volet réorganisations, ils obtiennent des aménagements portant notamment sur les normes et les cadences, dans le cadre d’un calendrier global pour le département des Hauts-de-Seine. Dans les bureaux où la grève a été forte, les projets sont reportés au printemps de l’année prochaine, et même au début de l’année 2021 pour celui d’Asnières. Fort de ce qui représente une victoire pour les postiers du 92, tant la situation était bloquée depuis des mois, Gaël Quirante lance un appel à ses collègues de travail, partout en France, à se saisir eux aussi des normes et cadences. Mais aussi de refuser la mise en place de la pause méridienne remplaçant le travail en continu des facteurs, ou de celle des îlots qui séparent activités de tri et de distribution, déqualifiant le métier de facteur.
3 – Fermeture annoncée de Sanofi : la pilule est dure à avaler
Source : Le Parisien – 9 juillet 2019
Une centaine de personnes travaillent dans le bâtiment situé au 3, rue de la Digue. L’entreprise pharmaceutique assure qu’il n’y aura « aucun licenciement ».
Ils s’opposent à la fermeture du bâtiment Sanofi à Alfortville, et ils sont venus le dire « en force ». Hier matin, des élus et des parlementaires du Val-de-Marne ont pris la parole devant le 3, rue de la Digue, face à plusieurs dizaines de salariés rassemblés à l’appel d’une intersyndicale CFDT – CGT.
A l’horizon 2020, plus aucun d’entre eux ne travaillera là, comme nous l’a confirmé hier la direction du laboratoire pharmaceutique. Précisant que l’immeuble d’Alfortville, qui a ouvert il y a trente ans, « n’est pas un site en tant que tel. Vitry-Alfortville est un seul établissement dirigé par un seul comité de direction. C’est donc la fermeture d’un bâtiment et non d’un site qui est envisagée ».
«Ce site existe, et il est derrière moi », a expliqué au micro le maire de la ville, Michel Gerchinovitz (PS), évoquant ces « 31 000 m 2 qui seront laissés à l’abandon » et un « immense gâchis ». « Quelle est la stratégie ? », a interrogé l’élu.
189 postes entre les sites ». La société indique qu’il n’y aura « aucun licenciement économique ». « Chaque salarié se verra proposer un accompagnement reposant sur des mobilités internes et des départs volontaires. »
« Des salariés resteront sur le bord de la route », estime pourtant Michel Gerchinovitz. Ce même message a été martelé, tour à tour, et sous différentes formes, par le maire de Vitry Jean-Claude Kennedy (PCF), le député Luc Carvounas (PS), la députée Mathilde Panot (LFI), le sénateur Pascal Savoldelli (PCF)… « Il faut qu’on demande des comptes, a lancé ce dernier. Demandez à être reçus au Sénat. »
Sanofi est la « troisième entreprise française la plus bénéficiaire, fait va- loir la CGT. Elle touche chaque année plus de 150 M€ de crédit d’impôt (NDLR : CIR, crédit d’impôt recherche et CICE, crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi) ». « C’est nous tous qui payons », explique Laurent Ziegelmeyer, délégué CGT chez Sanofi Vitry-Alfortville. D’après l’organisation syndicale « plus de 4 000 emplois » ont été « supprimés en France en dix ans dans le groupe, entre juin2008 et juin 2018 ».
« Il y a de vrais enjeux de santé publique », ajoute Thierry Bodin, coordinateur CGT chez Sanofi. « On abandonne la cardiologie, la recherche sur la maladie d’Alzheimer pour se concentrer sur les médicaments à très forte valeur ajoutée ».
De son côté, l’entreprise indique qu’elle veut « renforcer sa capacité à mettre sur le marché des médicaments et des vaccins à même de transformer la vie des patients ». Et qu’en ligne, « avec sa feuille de route stratégique », elle « recentrera ses activités de recherche, donnant la priorité à l’oncologie, à l’immunologie, aux maladies rares (y compris les ma- ladies rares du sang) et les vaccins ».
Dans le Val-de-Marne, plusieurs milliers de personnes sont employées par Sanofi puisque, à lui seul, le site de Gentilly compte déjà 3 000 salariés. C’est ce qu’a rappelé en aparté l’adjoint au maire de la ville Fatah Aggoune (PCF), venu apporter son
Sanofi évoque un d’adaptation et d’organisation de la recherche et développement en France », mais aussi en Allemagne. Il porte « sur la suppression de 299 emplois en France, et le transfert de
4 – Fin du procès France Télécom/Orange – Communiqué CGT
Source : CGT – 9/07/2019
Le 6 mai 2019 s’est ouvert le procès des principaux dirigeants de France Télécom qui étaient aux commandes de l’entreprise au moment de la crise sociale entre 2006 et 2010. La responsabilité de l’entreprise France Télécom devenue Orange est aussi engagée.
Au fil des audiences et des témoignages des parties civiles : organisations syndicales, victimes directes et familles de victimes, il est apparu que la direction de l’époque a mis en place délibérément une politique de management par la terreur pour faire partir « par la porte ou la fenêtre » 22 000 salariés.
La justice doit être rendue aux collègues qui ont perdu la vie à cause de leur travail, mais aussi à celles et ceux qui vivent encore avec les séquelles morales d’une organisation du travail déshumanisée à l’extrême.
L’entreprise Orange doit assumer ses responsabilités, c’est pourquoi, la CGT avec d’autres organisations syndicales et associations de victimes, demande, en plus d’une condamnation de ces pratiques inacceptables, un fond d’indemnisation pour les victimes.
Les choix de la direction de l’entreprise qui ont privilégié la rémunération des marchés financiers au détriment des organisations et conditions de vie et de travail des salariés, faisant fi du rôle des organisations syndicales dans l’entreprise sont au cœur de ce procès. La CGT constate que cette même logique perdure à Orange mais aussi dans beaucoup d’autres entreprises.
Le tribunal, par son jugement, doit envoyer un message fort et sans équivoque à l’ensemble du monde du travail surtout aux salariés qui sont chaque jour victimes de harcèlement : les pratiques de management destructrices et mortifères doivent être condamnées sévèrement pour signifier au patronat que tout n’est pas permis.
La CGT avec d’autres syndicats appelle les salariés à un rassemblement avec prise de parole devant le parvis du tribunal de Paris (Porte de Clichy) jeudi 11 juillet 2019 de 11h00 à 13h30
face a la contre réforme des retraites de MACRON la CGT propose un simple replatrage du système actuel avec ses 42 regimes inégalitaires et a bout de souffle suite aux reformes successives cette position frileuse et réformiste ( accepter le fait accompli ) n est pas a la hauteur des enjeux et surtout n est pas mobilisatrice …la vraie réponse serait de revendiquer la création d un système unique et universel en intégrant par le haut dans le régime général tous les regimes existants , c était l objectif du CNR des ordonnances de octobre 1945 et de la loi CROIZAT du 22 mai 1946 …objectif que la CGT trahit aujiurd hui ouvrant un boulevard a MACRON qui va se présenter comme le meilleur defenseur de l universalité et de l égalité …un comble ….