Les Fillon, Macron et Hamon, dans la continuité des Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande, veulent nous imposer un modèle économique dicté par la loi du profit au service d’une poignée de milliardaires et d’actionnaires qui s’engraissent sur le dos des travailleurs. Quant à M. Le Pen, son programme est un trompe l’œil, une illusion pour mieux attirer les voix de ceux qui subissent la politique d’austérité dictée par l’Union européenne.
Pourtant, d’autres solutions existent, une autre politique est possible et notamment en abolissant les mesures réactionnaires prises dans le cadre de l’Union européenne.
Les premières mesures d’un gouvernement véritablement de gauche seraient de mettre un coup d’arrêt à la casse de la production nationale et lancer un grand plan de réindustrialisation de notre pays, dénoncer tous les accords conclus entre l’Europe et l’OMC visant à la libéralisation et déréglementation de notre économie, interdire les délocalisations et tous les projets d’investissement à l’étranger, nationaliser sans indemnité les gros actionnaires et les grandes entreprises qui licencient alors qu’elles font des bénéfices, taxer les transactions financières, nationaliser la grande distribution et mettre en place une gestion démocratique par un collectif représentant l’Etat…. Toutes mesures faisant parti du programme communiste proposé par le PRCF (lire ici). Toutes mesures qui ne peuvent être menées sans mobilisation populaire, sans sortie de la dictature de l’Union Européenne du Capital.
Pour mettre en œuvre un tel programme, le PRCF lance un appel au peuple pour la mise en œuvre d’un front Antifasciste, Patriotique, Populaire et écologique (F.R.A.P.P.E !) pour sortir de l’OTAN et de l’UE, pour combattre la « construction européenne » et le « Pacte transatlantique » qui sont au cœur de la stratégie antinationale du MEDEF.
Jo Hernandez – Commission luttes du PRCF
Ceux qui vivent sont ceux qui luttent
Les grèves en cours :
- Crédit Agricole de Loire-Atlantique et Vendée le 12 avril 2017
- Des facteurs de Bellac le 12 avril 2017
- Chez Daltys Ouest à Noyal-Châtillon-sur-Seiche depuis le 5 avril 2017
- Des bus et trams Tao à Orléans du 4 au 18 avril 2017
- Chez Nidaplast à Thiant depuis le 4 avril 2017
- Chez Magnetti Marelli à Argentan depuis le 4 avril 2017
- Ces agents du réseau SFR à Saint-Denis depuis le 4 avril 2017
- Des pompiers de la Nièvre depuis le 4 avril 2017
- A l’IME du Val Paillon à Contes depuis le 4 avril 2017
- Au CHBA à Vannes dès le 3 avril 2017
Les grèves à venir :
- Des agents de la Région Auvergne-Rhône-Alpes le 13 avril 2017
- A la SNCF du 14 au 18 avril 2017
- Des bus Tempo à Agen le 14 avril 2017
- Des policiers d’Argelès-sur-Mer du 15 au 17 avril 2017
- Des internes en médecine dès le 18 avril 2017
Revue de presse des luttes
Les « Mardis de la colére »
Source : énergie syndicale CGT
Depuis plusieurs semaines, la mobilisation chaque mardi des salariés des IEG (Industrie Électrique et Gazière) montre leur déterminantion face à l’entêtement des employeurs de ne pas ouvrir les négociations sur le SNB (Salaire National de Base).
Ras le bol ! C’est le sentiment éprouvé en ce moment par les salariés des industries électriques et gazières face aux attaques incessantes des directions contre leurs entreprises : suppression massives d’emplois, fermetures des sites destinés à la clientèle (boutique, centres et plateaux d’appels), fermeture de centrales (dont fessenheim), ouverture du capital de RTE, ouverture à la concurrence des barrages hydrauliques. S’ajoutent à cela le gel des salaires pour 2017, la diminution des avancements, de l’intéressement et des reclassement, la réduction du financement pour les activités sociale, la fiscalisation des indemnités de déplacement. Après la mobilisation de janvier et devant la surdité des employeurs, les salariés des IEG ont décidé de faire durer la grève jusqu’à la prise en compte de leurs revendications.
Centrale Thermique de Cordemais
Source : Énergie syndicale CGT
Ce 23 mars sur l’unité de production de Cordemais, plus de 300 salariés se mobilisent et revendiquent avec suucés. La CGT annonce le lendemain que la direction porte enfin le projet industriel élaboré par la CGT. Et ce félicite d’autres victoires obtenue par une lutte de trois semaines, toute en détermination.
Une des grandes victoires de ce mouvement est d’avoir fait prendre conscience à tous que les entreprises électriques et gazières sont menacées autant que le privé.
La bataille de Fessenheim va continuer pour la CGT
Source : le Figaro
La mobilisation syndicale est intense contre le projet de fermeture de la centrale nucléaire d’EDF. Un dossier qui dure depuis cinq ans et dont l’épilogue, quel qu’il soit, ne va pas freiner la combativité des salariés.
Deux trains sont partis jeudi matin de la région Alsace en direction de Paris: à leur bord, plusieurs dizaines de salariés de la centrale nucléaire de Fessenheim, bien décidés à protester contre le projet de fermeture de l’installation décidé par le gouvernement et sur lequel le conseil d’administration d’EDF doit se prononcer dans l’après-midi: «Depuis cinq ans, nous sommes la cible d’un harcèlement continuel de la part des gouvernements successifs mais nous sommes plus combatifs que jamais, commente Laurent Raynaud à la CGT Mines énergie et qui fait partie de ceux qui rallieront le siège parisien de l’entreprise. Notre centrale fonctionne bien, elle respecte tous les critères de sécurité imposés par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et elle est rentable. Il n’y a aucune raison de la fermer définitivement.»
«Depuis cinq ans, nous sommes la cible d’un harcèlement continuel de la part des gouvernements successifs mais nous sommes plus combatifs que jamais»
Laurent Raynaud, membre de la CGT Mines énergie
Au regard de Laurent Raynaud, l’analyse de ce dossier exige de se plonger quelques années en arrière: «En 2012, au moment de la campagne présidentielle, Fessenheim a fait l’objet d’un marchandage électoral, entre François Hollande décidé à s’attirer les voix des écologistes et ces mêmes écologistes désireux d’obtenir quelques sièges à l’Assemblée.» Depuis, les syndicats mais aussi les élus et plusieurs représentants du tissu économique alsacien luttent sans relâche contre le projet de fermeture de l’installation. Ils sont réunis au sein de l’association Fessenheim notre énergie, qui martèle que 2200 emplois sont en jeu dans ce dossier et que la fermeture anticipée de la centrale pourrait coûter 5 milliards d’euros. «À l’heure où nous nous parlons, je ne vois aucune raison pour que le conseil d’administration de l’entreprise décide d’interrompre le fonctionnement du site», poursuit Laurent Raynaud.
Mais l’intéressé prévient aussitôt: «Quelle que soit la décision qui sera prise, la bataille de Fessenheim va continuer. Quand on considère les différents candidats à l’élection présidentielle, on voit bien que les positions vis-à-vis de Fessenheim sont contrastées. Tout devra donc être clarifié au cours des prochaines semaines et nous saurons faire entendre notre voix.» Au sein d’EDF, le sujet de Fessenheim est l’un des plus sensibles de ces dernières années, avec la même volonté partagée à tous les étages du groupe de ne pas toucher à son outil industriel.
Un mouvement social chez Vuitton à Issoudun
Source : FranceBleu
Une intersyndicale appelle les employés du maroquinier de luxe à débrayer ce mercredi pour des revalorisations de salaires. Les usines de l’Indre sont invitées à se joindre au mouvement. C’est une première dans l’Indre pour les salariés de Vuitton. Si des conflits sociaux ont déjà eu lieu sur le site d’Issoudun, c’est la première fois qu’une intersyndicale (CFTC, CGT, CFDT et FO) appelle les salariés berrichons à débrayer pendant une heure ce mercredi matin entre 7h30 et 8h30. Le mouvement porte sur les salaires.
Les sept sites de Vuitton en France sont concernés par ce mouvement social qui vise à réclamer une revalorisation salariale. Le maroquinier de luxe fait travailler près de 5.000 personnes en France. Les deux usines de l’Indre emploient 510 personnes au total.
Le géant du luxe a dépassé l’an dernier les 37 milliards d’euros de ventes, 7 milliards de profits en 2016. Des bons chiffres tirés par la locomotive Louis Vuitton. Mais les syndicats dénoncent des salaires dans les usines qui ne reflètent pas la réalité, souvent autour du SMIC, d’où cet appel à débrayer.
Polyclinique du Parc à Cholet : ils font grève pour être entendus
Source : Ouest France
151 salariés ont cessé le travail mercredi à la polyclinique du Parc. Ils réclament de meilleures conditions de travail et de meilleurs salaires. N’ayant pas obtenu satisfaction, ils continuent leur mouvement jeudi.
Le mal-être, la souffrance des personnels soignants, révélés lors de manifestations récentes en France, n’est pas l’apanage de l’hôpital public. Dans le système de santé privé, les salariés ne sont pas épargnés.
Et c’est le cas à la polyclinique du Parc à Cholet. 151 personnes sur 429 ont fait grève mercredi. Des infirmier(e)s, des aides-soignant(e)s, des sages-femmes, des agents de service hospitalier, de stérilisation, du personnel de cuisine, administratif, d’entretien, des auxiliaires de puériculture, etc. qui ne se sentent « pas suffisamment entendus ».
Ils n’avaient pas débrayé depuis 2008, mais « ça couvait depuis des années, à cause de la dégradation des conditions et des rythmes de travail, du manque de reconnaissance… Le chiffre au détriment de la qualité de soin », confient ces professionnels.
Ils déplorent également un gros turn-over des nombreux contrats précaires, un manque de personnel. Entre 2011 et 2015, les effectifs sont passés de 489 équivalents temps plein à 429.
Air France – Grève chez Hop!
Source : Le Progrès
Les hôtesses et stewards de Hop! Ont été appelés à la grève vendredi et samedi par les trois syndicats représentatifs de personnels navigants (SNPNC-FO, Unac, CGT).
Les syndicats se disent inquiets pour l’avenir de la compagnie, filiale domestique d’Air France, et demandent des garanties pour l’emploi. Ils assurent que le mouvement sera « très suivi ».
La compagnie, qui assure 600 vols quotidiens vers 50 escales, communiquera ce jeudi matin ses prévisions de trafic.
Lutte gagnante chez CANDIA à Clermont-Ferrand
Source : Front Syndical de Classe – http://www.frontsyndical-classe.org/
Après 25 jours de lutte, les salariés de la laiterie de Gerzat (63) et leur syndicat CGT ont arraché des avancées sociales notamment une augmentation de salaire de 20 € pour l’ensemble des salariés venant s’ajouter aux augmentations conventionnelles, une prime exceptionnelle de 300 €, le paiement de 5 jours de grève et l’étalement de ceux restant jusqu’à la fin de l’année.
Le syndicalisme de lutte porté par la CGT a fait la démonstration de son efficacité. Les salariés du site ne sont pas trompés, 50 adhésions ayant été réalisées durant le conflit.
C’est donc avec fierté que les grévistes ont repris le travail !
PSA Mulhouse – Les représentants de FO, CFTC et CFE-CGC réclament l’embauche d’au moins la moitié des 700 intérimaires.
Source : L’Alsace
« Il faut un dialogue social premium ! Cela passe par un nouveau souffle au niveau de l’emploi, à travers le recours à l’apprentissage et l’embauche d’au moins la moitié des 700 intérimaires. » Un mois après la mise en service de la nouvelle ligne de production de PSA Mulhouse ( L’Alsace de dimanche), les représentants des syndicats FO, CFTC et CFE-CGC, réunis dans l’Alliance au sein du comité d’établissement, ont souhaité hier que la direction prenne mieux en compte leurs revendications. « Au niveau de la qualité de vie au travail, la situation n’est pas satisfaisante. Or dans une usine qui se veut premium, le dialogue social doit être à l’image des véhicules produits » , juge Deborah Schorr, secrétaire FO. Et Laurent Gautherat, responsable CFE-CGC, de demander « une prise en compte des dossiers beaucoup plus en amont. Par exemple, on apprend après leur mise en service que la maintenance des AGV sera réalisée en interne, ce qui veut dire former les gens dans l’urgence. Il est trop facile de demander aux organisations syndicales de valider des décisions déjà arrêtées. À la différence de la cogestion allemande qui consiste à décider ensemble, la co-construction consiste à reconnaître que, sans remettre en cause les décisions, nous avons notre mot à dire sur la manière de mettre en œuvre ces décisions. »
« Former des jeunes »
Que ce soit sur la possible création d’une quatrième équipe dans quelques mois ou les séances supplémentaires durant les week-ends et jours fériés d’ici l’été, les responsablessyndicaux sont compréhensifs. « Cela signifie qu’il y a des volumes et que nos voitures se vendent » , note Deborah Schorr. Pour Pascal Krafft (CFTC), « c’est préférable ». « Mais on a l’impression que la variable d’ajustement, c’est l’humain » , ajoute son adjoint, Thierry Billey.
D’où la demande de réaliser des embauches. « Nous approchons des limites du monoflux. La compensation à la flexibilité du site est d’embaucher, non pas en CDI intérimaires mais en CDI » , avance Deborah Schorr qui chiffre le nombre d’embauche à au moins 350, soit la moitié des intérimaires, et demande un retour de l’apprentissage à travers « des jeunes que l’on va former et que l’on doit garder ». « Il faut une vraie gestion prévisionnelle des emplois et des compé-tences » , estime Christian Poillet (CFE-CGC). « Aujourd’hui, il n’y en a pas » , regrette Pascal Krafft qui s’inquiète de la moyenne d’âge élevée (48 ans).
L’autre revendication majeure des représentants syndicaux est l’attribution d’un véhicule de grande diffu-sion. « On souhaite tous le succès du DS7 Crossback puis de la nouvelle 508, mais quels seront les volumes ? En dix ans, le site a vu ses effectifs divisés par deux. Il y en a 5 700 aujourd’hui, dont 500 en congés seniors. Un véhicule à gros volumes est le seul moyen de garantir l’avenir du site à dix ans » , indique Régis Manzi (F0). Et le secrétaire du CE de reconnaître, à l’instar de ses homologues, qu’après Peugeot, Citroën et DS, « Mulhouse est prêt à produire Opel » , la nouvelle marque en cours d’acquisition par le groupe PSA.
Celui que l’on nous vend le plus c’est Macron et là c’est clair, c’est le candidat du capitalisme mondialisé, c’est à dire des banques car ce gars là n’était au départ soutenu par aucun parti politique et d’un seul coup il trouve par hasard des financements en veux tu en voilà pour financer sa campagne. Personne ne le connaissait pratiquement et hop le voilà en tête des sondages, la ficelle est un peu grosse à avaler.