La nouvelle Loi Travail issue de la directive européenne est un véritable tsunami antisocial, car, au-delà du Code du travail, c’est tout notre modèle social que le gouvernement Philippe et sa majorité présidentielle entendent dynamiter. Leur objectif principal, sous couvert de réduction du déficit de la France, est de servir les intérêts des multinationales et des banques, des usuriers qui pillent notre pays au profit des 10 plus grandes fortunes que compte notre pays.
Il est temps de faire face à ce tsunami antisocial « en marche » et de tout mettre en œuvre pour se mobiliser très fortement le 12 septembre 2017, journée de grèves et de manifestations contre la Loi Travail.
Les adhérent-e-s et les militant-e-s franchement communistes du PRCF qui soutiennent les travailleurs en lutte et combattent pied à pied la politique antisociale du gouvernement seront de tous les combats et appellent à construire un FRont Antifasciste Patriotique et Populaire pour les quatre sorties (UE, euro, OTAN et du Capitalisme).
Le PRCF, dans cette période sombre de l’Histoire de notre peuple, entend rassembler le plus largement possible pour dire NON à la suppression de l’ISF, NON à la politique Atlantique qui sert de prétexte à A. Merkel pour imposer à tous les peuples d’Europe une Euro-austérité, en donnant le pouvoir aux banques d’endetter les peuples pour faire tourner le capitalisme,- ainsi donc les taux d’intérêt ne cessent d’augmenter tandis que le pouvoir d’achat des salariés baisse, et que le chômage ne cesse de croître- !
Les salariés ne sont pas dupes et entendent au travers de leurs organisations syndicales et politiques riposter contre la précarité et le racket social, contre les licenciements et la casse sociale.
Ils peuvent compter sur la mobilisation des militants du PRCF qui d’ores et déjà s’apprêtent à faire de cette journée un grand succès contre le pouvoir réactionnaire en place et pour aller vers le tous ensemble et en même temps afin d’imposer un recul historique au gouvernement et à ses projets rétrogrades et antisociaux.
Le 12 septembre face à la France des Nantis, c’est une France Franchement Insoumise qui sera au rendez-vous.
La commission luttes du PRCF
Les grèves en cours :
- des étudiants en médecine de Nantes du 24 au 28 juillet 2017
- à l’usine Fareva à Poissy du 21 au 28 juillet 2017
- d’un restaurant Hippopotamus à Paris depuis 12 juillet 2017
- des ambulanciers du Jura depuis le 19 juin 2017
- des bus Citéline à Thionville dès le 12 juin 2017
- à l’hôpital d’Annecy depuis le 29 mai 2017
- à la maison de retraite des Opalines à Foucherans depuis le 3 avril 2017
Les grèves à venir :
- au collège Turenne à Sedan le 4 septembre 2017
- au collège Maria-Casarès à Rillieux-la-Pape dès le 4 septembre 2017
- Grève générale et nationale le 12 septembre 2017
Revue de presse des luttes :
Garches : les syndicats durcissent le ton contre le départ de l’hôpital Poincaré
Source : Le Parisien
Une pétition hostile au projet a déjà recueilli 3 600 signatures. Les organisations syndicales menacent d’une grève dans les tout prochains jours.
Le projet de l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP) de fermer l’hôpital Raymond-Poincaré à Garches en 2024 provoque déjà des remous. L’intersyndicale CGT – CFDT – SUD Santé a mis en ligne une pétition intitulée « sauvez l’hôpital Raymond-Poincaré à Garches ». Créée le 20 juillet, elle a déjà recueilli plus de 3 600 signatures. La direction de l’AP-HP a décidé de transférer l’ensemble des services de Raymond-Poincaré dans l’enceinte de l’hôpital Ambroise-Paré à Boulogne-Billancourt. Ce choix enterre le programme un temps envisagé d’investir à Garches dans un nouveau bâtiment de six étages adapté aux divers handicaps des patients reçus.
L’AP-HP présente l’option Ambroise-Paré comme une « formidable opportunité de conforter les deux hôpitaux, d’améliorer le service rendu aux patients et de renforcer la prise en charge du handicap ». « L’AP-HP poursuit une politique d’austérité, dénonce un délégué SUD Santé. Des établissements ont des difficultés et là, elle prend la décision d’en fermer un pour réaliser des économies salariales et valoriser l’emprise auprès de promoteurs immobiliers. »
Malgré la période de vacances, l’intersyndicale annonce le dépôt d’un préavis de grève dans les prochains jours. « La CGT mettra toutes ses forces au service de la sauvegarde de Raymond-Poincaré, de notre offre de soins contre le projet Hirsch », martèle un responsable cégétiste.
Les organisations syndicales dénoncent unanimement la communication précipitée du regroupement entre les deux entités. « Il s’agit d’une annonce brutale, sans aucune concertation », déplore-t-on à la CFDT. « Le directeur général (NDLR : Martin Hirsch) a adressé le 12 juillet 2017 un courrier à l’ensemble de la communauté des HUPIFO (NDLR : hôpitaux universitaires Paris Ile-de-France Ouest), dont font partie les représentants syndicaux locaux », réplique-t-on à l’AP-HP.
Tout en indiquant que Martin Hirsch a reçu les représentants « des organisations syndicales centrales représentatives le 18 juillet ». Alors que la situation semble sur le point de se tendre, l’AP-HP annonce des discussions à partir de la rentrée. Sans remettre en cause cependant le choix d’abandonner le site de Garches. « Une étroite concertation sera menée avec l’ensemble des parties prenantes : la communauté médicale, les personnels et les patients, pour élaborer le projet médical et soignant, le projet architectural et d’organisation et le faire vivre pendant les années à venir », promet-on à l’AP-HP.
Les aides-soignantes de la maison de retraite des Opalines, à Foucherans, mettent fin à leur grève
Source : Le Monde
Une partie du personnel de cet Ehpad situé dans le Jura dénonçait, depuis cent dix-sept jours, leurs conditions de travail.
« Je vais rentrer chez moi, prendre un repas avec ma famille, sans répondre au téléphone. Ça va être ma première soirée normale depuis quatre mois », annonce Marielle. C’est tout, pas un mot de plus. Quelqu’un pleure un peu, mais au fond, elles sont toutes trop fatiguées pour chanter victoire.
Jeudi 27 juillet, à 17 heures, vient de s’achever une des plus longues grèves de France, à Foucherans, dans le Jura. Une dizaine d’aides-soignantes et de salariées des Opalines, un Ehpad privé (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes), avaient débrayé le 3 avril contre leurs conditions de travail, notamment l’insuffisance de personnel.
Lire aussi : « On ne les met pas au lit, on les jette » : enquête sur le quotidien d’une maison de retraite
« Le soir, on a 3 min 41 pour coucher chaque résident : on ne les met pas au lit, on les jette », témoignent les filles dans Le Monde. Elles parlent de culpabilité. « La nuit, je me réveille, je me sens complice », dit une autre. Les salaires sont de 1 350 euros net, avec deux week-ends travaillés. « Vous n’aurez rien, ni aujourd’hui, ni demain, ni jamais », leur avait annoncé un des directeurs du groupe.
Deux postes mais pas de reconnaissance
Assez vite, pourtant, l’Agence régionale de santé, qui finance le volet médical des maisons de retraite (y compris privées), avait accepté la création de deux postes supplémentaires aux Opalines. Mais, pendant des jours, les négociations continuent d’achopper sur ce qui peut paraître un détail, mais s’est transformé en symbole pour les grévistes : le paiement d’une prime exceptionnelle, autrement dit, un geste de la direction prouvant qu’elles en ont bavé pendant des mois.
« On voulait que notre travail et notre combat soient reconnus », explique Sylvie, une aide-soignante. En gros, la prime demandée est de 591 euros alors que la direction en propose 350. Rien d’autre. Cela fait longtemps que le mouvement a laissé tomber ses demandes d’augmentations de salaire (100 euros de plus). Les grévistes ne réclament même pas le paiement des quatre mois non travaillés. Juste cette fameuse prime de 591 euros.
« Ce n’est pas la fin du mouvement »
La semaine dernière, le conflit a commencé à prendre une tournure nationale : intervention à l’Assemblée nationale, deux députés – dont François Ruffin (Parti communiste-La France insoumise) – se déplacent à Foucherans, des réunions ont lieu au ministère de la santé… D’autres Ehpad commencent à se solidariser, un peu partout en France. « Les problèmes de personnels sont les mêmes partout », explique Albert Papadacci, représentant CGT du groupe Korian, lui aussi privé. Le groupe des Opalines (quarante-trois Ehpad en France) se décide enfin à nommer un médiateur, Vincent Chagué, maître de conférences en management à Limoges.
Jeudi, en fin d’après-midi, la prime est négociée à 450 euros net, mais assorties de trois semaines de congés payés tombées du ciel, auxquelles n’avaient même pas rêvé les grévistes. Elles reprendront le travail le 28 août. « Ce n’est pas la fin du mouvement, on continue à vouloir améliorer les conditions de travail au niveau national », dit Anne-Sophie Pelletier, leur porte-parole. Une conférence de presse rendra la fin du conflit officielle, vendredi à 11 heures, devant les Opalines de Foucherans.
ARRAS – Force ouvrière tracte contre la réforme du travail
Source : La voix du Nord
Alors que les réunions avec les syndicats s’enchaînent à Matignon, l’union locale FO d’Arras fourbit déjà ses armes pour la rentrée. Les militants tractaient ce mercredi matin à la gare d’Arras. Pour tenter de vulgariser un texte bien complexe…
Des drapeaux syndicaux au vent au cœur de l’été, c’est plutôt rare. En distribuant des tracts ce mercredi matin devant la gare d’Arras, les militants FO d’Arras suivent le timing imposé par le gouvernement, qui souhaite faire adopter une nouvelle réforme du code du Travail à la rentrée. « On est là parce qu’on estime que les gens sont mal informés, c’est pas évident d’y voir clair… », indique un syndicaliste.
Primauté des accords d’entreprises, fusion des IRP (instances représentatives du personnel…)… Une novlangue pour le quidam, que les militants tentent de décrypter pour mobiliser. « C’est sûr que quand on parle de la hiérarchie des normes ou de référendum dans l’entreprise, ça ne doit pas parler à beaucoup de gens, abonde Josiane Delcroix, secrétaire générale. C’est pourtant du concret ! Par exemple entre deux entreprises concurrentes, l’une va pouvoir payer ses heures supplémentaires à 25 %, l’autre à 10 %. Ça pose un problème de compétitivité. »
Un autre militant anticipe déjà, cependant que les réunions des centrales syndicales se poursuivent à Paris. « C’est aussi une façon de mettre la pression sur Jean-Claude Mailly, lui dire : arrête tes conneries ! Il tergiverse à Paris, alors qu’on sait très bien déjà ce qu’il y aura dans la loi. »
La CGT a appelé à une grande manifestation le 12 septembre. Les militants Arrageois FO affirment qu’ils y seront aussi.
Les étudiants en médecine de Nantes font grève pendant une semaine
Source : Ouest France
Les étudiants en 6e année de médecine à Nantes sont en grève jusqu’à vendredi. lls dénoncent les conditions de passage de leur concours d’internat. Mais aussi celles de leur formation. Florian Manoeuvrier et Maël Domblides sont porte-paroles des étudiants grévistes.
Pour quelles raisons les étudiants de 6e année sont-ils en grève cette semaine ?
Le point de départ du mécontentement, ce sont les ECNI (Examens classants nationaux informatisés). lls se sont déroulés dans des conditions déplorables. Leur organisation est soi-disant irréprochable. Les sujets de ces examens sont élaborés par un conseil scientifique de 150 experts, conservés sur une banque en ligne sécurisée. Mais deux des sujets avaient déjà été donnés. Il a fallu les repasser. Ce qui est juste, puisqu’il y a eu rupture d’égalité entre les candidats. Mais on conteste la façon dont on a été traité. La communication a été désastreuse, les annonces d’annulation d’épreuves ont eu lieu cinq minutes avant le début d’une nouvelle épreuve, et sans la moindre explication. Ces ECNI, ça a été la goutte d’eau. On s’est rendu compte qu’on nous traitait à la fac, comme à l’hôpital lors de nos stages. Sans considération. Des ECNI, nos revendications se sont étendues à nos conditions d’études et de stage, et à la manière dont on apprend la médecine.
Qu’est ce qui ne va pas ?
On est étudiant, mais on travaille également. Avec des stages à l’hôpital, un mois sur deux, dès la 4e année. Mais ni à la fac, ni à l’hôpital, on ne tient compte de cette double activité : ça nous demande un travail acharné. Quand on est en stage, on peut faire 9 h-20 h tous les jours et devoir rentrer travailler nos cours ensuite.
Au-delà de ça, les étudiants en médecine se sentent très peu considérés par leurs aînés. Dans plusieurs services, notre rôle est purement administratif. On trie de papiers, prend des rendez-vous, réunit des dossiers, répare des imprimantes… On trouve choquant de ne pas être davantage formés en pratique à la médecine, de ne pas être davantage accompagnés. Il arrive souvent que l’on se retrouve livrés à nous-mêmes. En 7e année, certains internes ne savent pas accompagner un patient, ni lui parler. En fait, on a une formation très théorique, mais éloignée de la réalité. On est un peu des bêtes savantes, des bêtes à concours, avec des connaissances techniques. Mais la médecine, c’est aussi avoir de l’humanité, de l’empathie avec les patients.
Par rapport aux ECNI, on souhaite qu’en cas de problème dans un sujet, on ne repasse que celui qui pose problème et non pas les six qui composent l’épreuve. Cette année, pour deux dossiers défaillants, on en a repassé douze ! On aimerait aussi que les sujets soient dédiés aux ECNI d’une année. Là, ils sont puisés dans une banque, ne sont pas forcément remis à jour. Autre souhait ? Que chaque dossier soit composé par plusieurs professeurs universitaires et praticiens hospitaliers, et non par un seul expert. Qu’il soit relu, et par plusieurs experts, là encore. À terme, il faudrait supprimer ces examens classants, trouver un système qui récompense davantage la motivation des étudiants, évaluer les stages, prendre en compte la pratique dans nos études… On aimerait aussi davantage de compagnonnage bienveillant de la part de nos aînés, qu’ils s’impliquent plus dans notre formation lors de nos stages. Même si on sait que c’est compliqué, que tout le monde est débordé.
Hôpital de Pau : la CGT dit non au parking payant
Source : Sud ouest
Le stationnement au centre hospitalier deviendrait payant à l’horizon 2019 selon le syndicat qui lance une pétition.
Sur le perron de l’hôpital de Pau, une petite dizaine de membres de la CGT a mené, hier, une campagne de signatures pour leur pétition contre le passage au payant du parking du centre hospitalier. Cette troisième manifestation a été initiée par les retraités de la CGT. Hier matin, leur pétition avait recueilli 3 700 signatures.
À 14 heures, le parking de l’hôpital est plein. Des voitures sont garées à cheval sur les trottoirs. « Le pic d’affluence est entre 13 h 15 et 14 h 15, quand les services du matin et de l’après-midi se croisent », observe Cathy Lepauvre, secrétaire CGT et aide-soignante. « On a conscience que des travaux sont nécessaires mais on ne veut pas que ce soit à la charge des patients ou du personnel. » La capacité de stationnement est apparemment insuffisante et justifierait des travaux. Selon le syndicat, il manquerait au moins 400 place
La direction de l’hôpital n’a pas souhaité faire de commentaires mais a confirmé qu’une enquête en interne a été lancée pour déterminer le nombre de places qui sont nécessaires pour le personnel. « Le groupe de travail n’a pas encore donné ses conclusions », précise la responsable de la communication de l’hôpital
Temps d’attente dans les aéroports : Force ouvrière appelle à la grève à Roissy après des « agressions » contre le personnel d’Air France
Source : Le Quotidien du tourisme
Force ouvrière a appelé mercredi à une grève du 29 juillet au 6 août à l’aéroport de Roissy pour dénoncer une « hausse massive des agressions » envers le personnel d’Air France, victime, selon le syndicat, du « sous-effectif chronique » et des temps d’attente excessifs.
Les salariés de la compagnie « servent de punching-ball » pour les passagers excédés par les longues files d’attente, provoquées depuis des mois par le durcissement des contrôles aux frontières, explique un représentant FO d’Air France.
« On ne compte plus les agressions verbales » et les agressions physiques se multiplient à l’encontre du personnel, qui doit également gérer des « rixes entre passagers », assure-t-il en décrivant une « situation de chaos ».
Dans un communiqué, le syndicat met cette « hausse massive des agressions » sur le compte d’un « sous-effectif chronique » parmi le personnel au sol, de l’automatisation de certaines services et du « manque criant de policiers aux postes de contrôle d’immigration ».
FO assure que « plus de 70 AT (accidents du travail, ndlr) » ont été par exemple déclarés sur une seule journée « par les agents +front line+ (enregistrement, embarquement) ».
Air France « déplore ce préavis de grève en période de grands départs » et assure « qu’il n’y aura aucun impact sur son exploitation », a réagi auprès de l’AFP un porte-parole de la direction
Bus CTRL à Lorient. La CFDT va déposer un préavis de grève.
Source : Ouest France
La CFDT de la compagnie de transports en commun de Lorient va déposer un préavis de grève de trois mois à compter du 4 août. Le syndicat entend dénoncer, à compter du premier week-end du Festival interceltique, un « non-respect des engagements par la direction lors des négociations annuelles.
La CFDT de la CTRL va déposer un préavis de grève de trois mois pour le 4 août, premier week-end du festival Interceltique à Lorient, alors que les transports en commun sont fortement mobilisés.
En jeu, une nouvelle organisation du travail…
Elle veut ainsi dénoncer « les engagements non respectés par la direction Keolis de la CTRL. » Jean-Luc Lotrian, délégué syndical, explique dans un communiqué : « La négociation annuelle signée entre la CFDT et la direction permettait la mise en place d’une nouvelle organisation du travail à compter de septembre. Keolis Lorient refuse l’application de cet accord. »
La nouvelle organisation en question est la mise en place d’une trame de roulement à quatre jours (au lieu de cinq).
… décalée aux vacances de la Toussaint
La direction, qui n’a pas encore reçu ce préavis, indique que le test de cette nouvelle organisation, prévu initialement en septembre, est juste décalée aux vacances de la Toussaint « pour des raisons techniques ». « L’engagement tient toujours et nous sommes déterminés à mettre en place ce test. Trois réunions sont d’ailleurs prévues dès septembre avec les représentants du personnel.«