Aujourd’hui plus que hier, le peuple de France à besoin d’un grand parti communiste Marxiste Léniniste
Contrairement à ce que peuvent raconter les idéologues capitalistes, nous vivons dans une période où la qualité de vie, les conditions de travail de la classe ouvrière et des paysans pauvres empirent jour après jour. Cette situation de pauvreté avec un chômage élevé suscite beaucoup de difficultés dans le développement des luttes. L’alternative à cette situation, est l’union des travailleurs dans la résistance sur la base de lutte de classes sociale.
Conjointement à la lutte pour les droits financiers, sociaux, démocratiques et syndicaux que les travailleurs doivent mener, il faut renforcer l’action contre les stratégies patronales de destruction du code du travail, de l’uberisation chère à Macron mais surtout pour un Frexit progressiste. Contre l’impérialisme, des multinationales et des transnationales qui causent des carnages en détruisant des millions d’emplois dans le monde et qui forcent des millions de personnes à abandonner leur pays, leurs régions et leur domicile.
Face à l’accélération de l’exploitation capitaliste, les créateurs de richesses (ouvriers, paysans, techniciens, cadres, ingénieurs, chercheurs, enseignants, travailleurs de la santé etc.) ont besoin d’un mouvement syndical de classe militant, efficace et actif. Ils ont besoin également d’un grand parti communiste Marxiste-léniniste pour engager le peuple sur la voie du socialisme.
De renoncements en renoncements, le PCF ne s’est pas contenté de son effacement, il a accentué son ancrage dans le réformisme et s’est même mis à proposer une banque européenne bis, autrement dit son virage à droite l’a conduit à être absent des manifestations contre la Loi Travail et même à faire le jeu du pouvoir en se servant du FN comme repoussoir et en appelant au vote Macron.
Qui plus est, il a déshonoré le mouvement communiste : – par le comportement opportuniste de ses cadres : Pierre Laurent dirige la Gauche Unique Européenne qui accepte l’endettement des peuples, -et par l’appel à s’unir aux présidentielles avec Hamon qui préconisait l’ubérisation et la robotisation au nom d’une vision pragmatique de la société.
C’est pourquoi le PRCF a appelé à un soutien critique à Mélenchon et aujourd’hui les militant(e)s du PRCF ouvrent une perspective politique en proposant la reconstruction d’un vrai parti communiste fidèle aux valeurs qui ont en 1920 créé le mouvement communiste Français et à rejoindre le PRCF dans son combat révolutionnaire, et en célébrant le 4 Novembre le centenaire de la Révolution de 1917.
Jo Hernandez avec la participation des camarades de la Commission luttes/Syndicalisme du PRCF
Les grèves en cours
- illimitée à La Poste de La Flèche dès le 15 juin 2017
- des facteurs de Bessines-sur-Gartempe et Châteauponsac dès le 15 juin 2017
- chez Pôle Emploi en Corse depuis le 14 juin 2017
- chez Entreprise 3M à Longvic depuis le 14 juin 2017
- à la clinique du Tonkin à Villeurbanne depuis le 14 juin 2017
- à l’hôpital Georges-Pompidou à Paris dès le 13 juin 2017
- des bus Citéline à Thionville dès le 12 juin 2017
- des facteurs d’Auvillar depuis le 12 juin 2017
- des pompiers du Nord depuis le 9 juin 2017
- illimitée des pompiers de Moselle à partir du 8 juin 2017
Les grèves à venir :
- des examinateurs du BAC à Besançon le 23 juin 2017
- chez la compagnie aérienne Hop! du 3 au 8 juillet 2017
Revue de presse des luttes :
Du salariat au précariat : témoignage d’une adjointe de magasin.
Source : correspondant PRCF
Travaillant actuellement au sein d’un magasin à prédominance alimentaire (appartenant à une célèbre enseigne nationale de commerce de proximité), je témoigne sur le quotidien de mon emploi et de celui des autres salariés de l’entreprise, et plus globalement sur le monde de la moyenne distribution, ayant travaillé dans différentes structures par le passé.
Embauchée en tant qu’« adjointe de magasin », j’ai rapidement compris que ce titre portait à confusion. En fait, les surnoms qu’on prête souvent à mon poste – « bonne à tout faire » ou « porte-clefs » – expriment bien mieux la réalité de mes missions, à savoir : détenir les clefs du magasin afin de l’ouvrir ou le fermer lorsque le gérant est absent, être responsable des fonds de caisses, effectuer les commandes de marchandises. En dehors de cela, mes tâches sont la plupart du temps les mêmes que celles des autres employés : mise en rayon, encaissement des clients, livraison l’après-midi tout cela en gérant un gros « flux client » le midi et le soir – moments où nous encaissons au minimum un client toutes les trente secondes. Si l’employé, « multi-tâches », ne s’arrête jamais, le physique a, lui, quelquefois du mal à suivre : maux de dos et tendinites à répétition sont des douleurs régulières. Durant ces heures de mise en rayon et d’encaissement rythmé aux sons des « bip » de la caisse, les « bonjour », « au revoir », « merci » se répètent sans cesse, mécaniquement. Est-ce pour cela qu’ils restent si souvent sans réponse ? Le refus de saluer, voire le fait de totalement nous ignorer en téléphonant lors du passage en caisse, ne sont que quelques illustrations d’un mépris ordinaire. Plus rares, heureusement, sont les agressions verbales. J’ai compris au fil des années qu’une caissière ne faisait qu’un avec son outil de travail. Elle est devenue une machine sur laquelle on peut s’énerver de temps à autre. La moindre erreur et vous êtes traitée comme une moins que rien. Les citoyens sont égaux en droit mais, devenus clients « rois », certains d’entre eux sont ivres de leur pouvoir.
Le travail suffit-il à l’épanouissement personnel ? Les experts de la grande distribution semblent en être absolument convaincus. Aussi la vie sociale des salariés est à la merci des incessantes modifications des emplois du temps (dont les jours de repos), révélés quinze jours en avance, et, plus encore, de l’amplitude horaire des journées de travail. Notre commerce est en effet ouvert du lundi au samedi de 8h00 à 21h00, et de 9h00 à 13h00 les dimanches et jours fériés. La durée quotidienne de travail oscille entre 3h00 et 9h00 suivant les besoins (jours de livraisons, inventaires, etc.). Certains d’entre nous sont contraints d’effectuer d’interminables journées coupées (9h00-13h00/15h00-21h00).
La cadence infernale des journées est accentuée par l’énorme diversité des produits à stocker et à mettre en rayon dans une surface de vente réduite, les limites de la faisabilité étant sans cesse repoussées par la recherche continue de la maximisation du profit. A ce sujet, le groupe s’en sort à merveille grâce au système des franchises. Il est propriétaire du bâtiment et de l’enseigne et met en place un contrat de location-gérance ce qui lui permet de recevoir un loyer et une redevance et de ne plus verser les salaires. Ainsi, l’entreprise devient une société de moins de dix salariés : pas d’avantages, ni 13ème mois, ni prime mais une mutuelle obligatoire de 20€ par mois qui ne couvre rien. Pour parfaire le tout, le travail le dimanche n’est pas majoré. J’ajouterai que le salaire d’une adjointe de magasin n’est pas mirobolant, il n’est tout de même pas à plaindre comparativement à celui d’un(e) employé(e) libre-service, qui dans la majorité des cas est à temps partiel et touche le SMIC.
Utilisant toute la palette de la « flexibilité », les enseignes de grande distribution vont toujours plus loin dans la précarisation de leurs salariés, tout en inondant les centres-villes de tout l’hexagone. En passe de conquérir le monopole du commerce de proximité, les petits commerces n’y survivront pas. Au-delà de la conditions des salariés ou de la disparition des petits indépendants, le phénomène touche jusqu’aux rapports sociaux. L’épicerie de quartier, le contact entre les commerçants et leurs clients, leurs échanges qui n’étaient pas toujours seulement « marchands » parce que l’on prenait le temps de prendre le temps, il semble que tout cela appartiendra bientôt au passé.
Lutte gagnante – SILLIA VL Lannion (22) : La mobilisation assidue de la CGT débouche sur le maintien des activités du site
Source : CGT
Le 21 avril, jour du printemps de l’industrie de la CGT, La rencontre des syndicats CGT du secteur de Lannion pour débattre autour d’un projet de territoire sur l’avenir industriel autour du numérique et de la transition énergétique a permis aussi de mettre en lumière la situation délicate de l’entreprise Sillia VL, fabricant de panneaux photovoltaïques.
Composée de deux établissements, les salariés de celui de Lannion en Bretagne, ont retrouvé l’envie de se mobiliser pour ne pas laisser partir leur activité qui est un élément constitutif de la transition énergétique pour le développement de la capacité industrielle sur le territoire.
En multipliant les interventions à tous les échelons, jusqu’au président de la république, en informant la population, en s’inscrivant dans la production d’un film pour mettre en avant leur savoir-faire, ils ont pu convaincre des investisseurs pour reprendre leur activité.
Cette reprise, c’est aussi un succès pour la CGT qui s’est mobilisée en interne, tant sur le territoire qu’entre les professions concernées, pour aider à formaliser un projet industriel porté par les salariés.
Pour les 44 salariés repris, Il y a un avenir pour l’industrie à Lannion.
Mobilisation des salariés de Tati
Source : CGT
Les élus CGT du Groupe Eram et la Fédération CGT Commerce et Services ont depuis des mois mené le combat pour le maintien de l’emploi des 1700 salariés de Tati.
La CGT a bataillé sur plusieurs fronts :
- le refus d’un plan social inacceptable dans sa version initiale présentée au comité d’entreprise ;
- l’exigence que le Groupe Eram qui a dégagé des bénéfices prenne ses responsabilités en investissant dans ses filiales.
Pour ce faire, la CGT a mobilisé toutes ses forces et ses moyens, notamment :
- l’interpellation du président Macron ; seul responsable de ce plan social ;
- le refus de signer l’accord majoritaire présenté le 26 mai, car jugé insuffisant.
Le 29 ma, le Tribunal de Commerce a donné satisfaction aux représentants du personnel en invitant
fermement les repreneurs à améliorer leurs offres.
Cette stratégie a été payante, car ce gain de temps a permis de mettre sous pression les repreneurs ;
de mettre sous pression le Groupe Eram ; et de faire intervenir l’Etat qui s’est engagé à financer un dispositif de reclassement de qualité et à faire pression sur Eram.
Au final, la CGT a contribué à ce que des avancées soient obtenues pour sauver les emplois, ce qui s’est traduit par :
- une amélioration des offres de reprises avec, une augmentation du nombre de magasins repris,un engagement sur le maintien de l’emploi par les repreneurs pour 24 mois (au lieu de 12 mois),une contribution de 2 millions d’euros au financement du plan social, un engagement de reclassement et de priorité d’embauche ;
- un engagement d’Eram à prendre en charge le reclassement interne et injecter dans le PSE lasomme d’un million d’euros, ce qui porte le financement du plan social à 5 millions d’euros au lieu de 300 000 € annoncé au début de la procédure ;
- le versement d’une indemnité supra légale de 10 000€ par salarié alors que ni Eram, ni la direction de Tati n’ont accepté de financer.
La dernière étape de cette procédure aura lieu aujourd’hui car le Tribunal de Commerce doit choisir qui sera le repreneur.
A cette occasion, la Fédération CGT Commerce et Services appelle à une mobilisation massive
dès 13h devant le Tribunal de Commerce de Bobigny (1-13 rue Michel de l’Hospital – 93008
Bobigny) pour maintenir la pression.
Les élus CGT du groupe Eram et La Fédération CGT commerce et services CGT resteront mobilisés peu
importe le repreneur pour défendre les intérêts des salariés.
Pays viganais : mouvement social à l’usine Well
Source : Midi Libre
M ardi 20 juin vers 9 heures, à Bagatelle devant le magasin d’usine Well au Vigan, les salariés inquiets se rassembleront et demanderont une entrevue à l’actionnaire principal, le groupe CSP international Fashion Group, groupe italien basé à Ceresara en Italie.
Ce groupe déjà propriétaire de Le Bourget (à Fresnoy-le-Grand, Aisnes) a acquis l’entreprise viganaise en 2010.
Ils veulent interpeller les propriétaires sur le non-remplacement des départs à la retraite et des longues maladies, la non-reconduction de CDD, la stagnation générale des salaires depuis 2010 (évolution uniquement avec le SMIC).
Cette action décidée et validée en assemblée générale du personnel est motivée « par l’incompréhension face à une telle situation. Ainsi actuellement 177 actifs travaillent au Vigan contre 200 il y a peu. La pyramide des âges va accentuer rapidement la perte d’effectif avec un âge moyen de 54 ans d’autant que 7 à 8 salariés quittent l’entreprise par an depuis 2010 », expliquent les délégués.
La crainte d’une fermeture de l’outil viganais dans un avenir relativement proche est forte. D’autant que cette situation ne semble pas motivée par des soucis de rentabilité.
« Well et Le Bourget ont dégagé 4,9 millions d’euros de bénéfice net en 2016 alors que le groupe italien dans sa globalité seulement 1,3 million. Et les entités françaises représentent 62 % du chiffre d’affaire du groupe italien », soulignent les salariés »
A noter que c’est tout le territoire viganais qui est impacté par le poids économique de la Well.inquiets pour leur emploi, leurs familles » qui se mobilisent pour obtenir des réponses à leurs revendications.
Les agents remplaçants en grève à la Poste
Source : Ouest France
A l’appel des syndicats Sud et CGT, des chargés de clientèle remplaçants de la Poste sont en grève aujourd’hui. Ils se sont rassemblés ce matin à Nantes.
Les chargés de clientèle remplaçants font partie des équipes d’agents rouleurs. Ils sont chargés de remplacer les absents dans les différents bureaux de poste. En Loire-Atlantique et en Vendée, ils sont une cinquantaine à couvrir différents secteurs géographiques..
La direction a décidé de mette en place une nouvelle organisation. « Les dirigeants de La Poste ont décidé de supprimer la fonction « EAR », en les remplaçant principalement par du personnel en contrat précaire » déplorent les syndicats. Ils estiment pourtant que ce métier est indispensable au bon fonctionnement du réseau de la Poste. « Sa suppression aurait un impact sur la qualité de service et les conditions de travail de tout le personnel » disent-ils.
Jusqu’à présent, un accord local assurait à ces agents rempaçants indemnités kilométriques, prime de panier (pour les repas) et le temps de trajet comptait dans le temps de travail. La direction a également modifié cet accord.
Polyclinique de l’Atlantique : le personnel en grève
Source : Ouest France
À Saint-Herblain, les salariés de la polyclinique de l’Atlantique ont débrayé pour protester contre leurs conditions de travail. La grève est reconduite demain.
Ils ont débrayé cet après-midi à 14 h aux portes de la polyclinique de l’Atlantique, à l’appel de la CFDT et de Sud. Une décision de dernière minute suite à une énième réunion avec la direction qui n’a pas abouti. Les salariés de la PCA sont à bout. « Nos conditions de travail ne cessent de se dégrader. Et les salaires ne suivent pas », résume Monique Puisay, délégué syndicale CFDT. « Nous sommes épuisés. »
Personnel soignant ou administratif, ils réclamaient unanimement une prime exceptionnelle de 1000 €. La direction en a proposé 500 sous forme d’avance. Le terme n’est pas passé. « Ce n’est pas une prime mais une avance sur l’enveloppe consacrée à l’harmonisation des salaires lors du regroupement des cliniques Saint-Augustin, Jeanne d’arc et PCA en 2018 », dénoncent les syndicats. L’avance a été refusée. « On veut du concret. »
Le personnel dénonce également le décalage entre la promotion du projet de regroupement, « une vitrine d’ampleur nationale pour le groupe Elsan », et le mal-être des troupes sur le terrain
Nous venons d’apprendre, qu’un accord sur la rémunération a été trouvé à la polyclinique de l’Atlantique (PCA), à Saint-Herblain, près de Nantes. La grève a pris fin à 7 h et le travail a repris dans la foulée.
La grève a commencé mardi midi à l’appel de la CFDT et de Sud. Les salariés de la PCA sont à bout. « Nos conditions de travail ne cessent de se dégrader. Et les salaires ne suivent pas », résume Monique Puisay, délégué syndicale CFDT. « Nous sommes épuisés. »
Un terrain d’entente a été trouvé entre les salariés grévistes et la direction du groupe Elsan. Une provision de 400 € net pour un salarié à temps plein est annoncée.
Par ailleurs, 100 € seront versés sous formes de chèques vacances ou autres.
Ordonnances: vers un séisme sur les plans sociaux?
Source : Alternative Économiques – La voix des entreprises
Alternatives Économiques a publié vendredi dernier des informations exclusives sur des projets qui feraient partie des intentions du gouvernement en matière de plans sociaux. S’ils devaient se réaliser, ces projets ne manqueraient pas de faire grincer quelques dents.
Une révision à la hausse des seuils de plans sociaux?
Dans la législation actuelle, toute entreprise qui licencie pour des raisons économiques plus de dix salariés sur une période d’un mois doit se doter d’un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE). Selon les informations parues, ce seuil pourrait être relevé à trente salariés, voire lié au nombre de salariés dans l’entreprise.
S’agit-il d’une information confidentielle ou d’un tuyau percé? Il est plausible que le gouvernement ait une stratégie « entre les deux », consistant à diffuser des ballons d’essai pour tester la réaction de l’opinion publique.
Dans l’hypothèse où le gouvernement mettrait ce projet à exécution, on mesure en tout cas le coup de pouce donné aux entreprises en difficulté.
D’autres mesures polémiques au catalogue
Dans le même ordre d’idées, le gouvernement prévoirait d’autres réjouissances. En particulier, les obligations en matière de reclassement seraient allégées. En outre, un repreneur aurait la faculté de mener un plan social dès la reprise de l’entreprise, quelle que soit la taille de l’entreprise (depuis la loi El-Khomri, ce dispositif est possible pour les entreprises de plus de 1.000 salariés seulement).
Ces informations sont donc à suivre pour mesurer le taux de réactivité de l’opinion publique sur ce sujet. Même s’il est avéré que les procédures collectives concernent une part très réduite des licenciements.
Action des retraités et salariés de Monaco
Source : correspondant du PRCF
Appel à l’unité d’action
Lors de l’Assemblée Générale de l’Association « Union des Retraités de Monaco », tenue le 31 mars 2017, l’aspect revendicatif, centré sur le social, avait fait l’objet d’un compte-rendu des diverses actions menées, notamment depuis 2015, au travers de pétitions, (dont la dernière avec l’U.S.M. a permis d’obtenir 10.000 signatures), et au travers de manifestations comme ce fut le cas les 16 juin et 6 décembre 2016, auxquelles plusieurs centaines de retraités avaient participé.
Le compte-rendu des réunions du Comité de Contrôle de la Caisse Autonome des Retraites (C.A.R.), où sont discutées les revendications des salariés et retraités, ont permis de constater que les membres du patronat et du gouvernement de Monaco, faisant partie du Comité de Contrôle, avaient rejeté l’ensemble de leurs demandes, malgré les protestations des représentants des salariés et retraités.
Les 150 membres présents lors de l’Assemblée du 31 mars, ont alors décidé de participer aux actions à venir, avec les salariés.
C’est ainsi que le 22 juin 2017, les retraités auront l’occasion de se retrouver encore plus nombreux, au sein de la manifestation décidée par les syndicats de l’U.S.M. pour se faire entendre des autorités, sur leur légitimes demandes, comme la majoration de la valeur du point de retraite, le rattrapage de la perte de leur pouvoir d’achat, l’extension de la gratuité des transports monégasques à l’ensemble des pensionnés de plus de 60 ans, quelque soit leur lieu de résidence et le bénéfice de la prise en charge par la CCSS pour tous les retraités de Monaco, y compris pour ceux domiciliés en France, ce qui permettrait de régler le problème de la CSG-CRDS.
L’Union des Retraités de Monaco, VOUS appelle et appelle, à nouveau, l’ensemble des retraités à agir en se retrouvant, le jeudi 22 juin 2017, dès 14 h 30, devant les Caisses Sociales de Monaco, situées au 11, rue Louis Notari, où les salariés actifs les rejoindront, pour aller ensemble au grand rassemblement qui se tiendra ensuite sur le Parvis Sainte-Dévote, à 15 heures.
Si chacun d’entre nous arrivait à convaincre 2 ou 3 personnes (voire plus) de notre famille, de nos amis et de nos voisins, nous pourrions être, très, nombreux ce 22 juin 2017. Or, c’est le nombre qui permettra de montrer notre détermination à obtenir gain de cause.
Rassemblement de la CGT devant l’Unédic
Source le Figaro
Une quarantaine de militants CGT étaient rassemblés ce lundi à Paris devant le siège de l’Unédic, où le conseil d’administration se réunissait, pour protester contre la nouvelle convention et demander une hausse des indemnisations, a constaté un journaliste de l’AFP. Les manifestants, équipés de drapeaux CGT estampillés « chômeurs rebelles », tenaient à faire « acte de présence » et à montrer leur « mécontentement face au projet du patronat repris dans la nouvelle convention de l’Unédic », a déclaré Jeannick Laderval de la CGT Intérim. Cette nouvelle convention, négociée en mars et qui doit entrer en vigueur à l’automne, prévoit une réduction du déficit de l’assurance-chômage d’environ 930 millions d’euros en année de croisière, grâce à une modification de la formule des allocations (550 millions d’euros économisés) et en durcissant les règles pour les seniors (430 millions d’euros d’économie).
Le conseil d’administration de l’Unédic se réunissait pour débattre de l’éventuelle revalorisation de l’indemnisation chômage. « Nous réclamons une amélioration des indemnités: 80% du revenu antérieur, avec un minimum à 80% du Smic », a fait valoir Jeannick Laderval.
Plus généralement, « nous avons peur de ce qui va être fait au niveau du nouvel exécutif », a expliqué Victor Galante, du comité national CGT des chômeurs et précaires à Lyon, en référence à la proposition d’Emmanuel Macron de supprimer les cotisations salariales. Lui craint « un nivellement par le bas » ainsi que la poursuite d’une politique visant à mettre « la pression pour caser des chômeurs dans des emplois qui ne leur correspondent pas ». La CGT spectacle était aussi présente. Des actions étaient prévues dans toute la France.
Mouvement de grève à la CPAM Loire
: Zoom ( dici) ; Fr
Depuis début mai, les organisations syndicales CGT et FO ont lancé un mouvement de grève à la CPAM de la Loire en prévision des annonces de fermetures et restruturations par la direction.
« La direction a présenté le processus de destruction de notre caisse, de nos activités, de nos emplois, et par conséquent va impacter chaque assuré-e », expliquent les syndicats. « Les conséquences sont lourdes. C’est d’abord la disparition des agences locales de Feurs, Firminy, Saint-Chamond, Veauche avec un premier regroupement sur Montbrison, Roanne et Saint Etienne. Déjà la direction annonce aucun remplacement, ni embauche sur le site de Montbrison. Cela implique forcément la fermeture du site. A terme est ce que les sites de Roanne et Saint Etienne seront préservés ? »
Journée de grève ce mardi 20 juin.
Rassemblements à 10h30 devant la CPAM à Saint-Etienne et à Roanne à 10h30.
Les Ouibus Lyon en grève contre leur liquidation
Source : Médias Libertaire
Les derniers 17 chauffeurs de Ouibus à Lyon ne veulent pas se rendre. Samedi 27 mai, ces salariés d’une filiale de la SNCF ont entamé une grève illimitée pour refuser leur transfert imminent vers un sous-traitant, Faure Express. Après une suspension du mouvement au troisième jour de grève, ils ont de nouveau arrêté le travail le samedi du week-end de Pentecôte.
«Mon salaire, c’est les découchés et les repas », explique Amar Merabet, chauffeur Ouibus à Lyon. Payé 10,47 € brut de l’heure, son salaire de base ne dépasse guère les 1200 € par mois. Avec les primes touchées lors des fréquents voyages de 4 à 5 jours sans rentrer chez lui, sa paye grimpe à 2200 €. C’est un des points d’achoppement. « Chez Faure Express, les conducteurs sont payés 10,38 € de l’heure », légèrement moins. Mais surtout, les compensations pour les découchés sont moins intéressantes. Les chauffeurs de Ouibus en grève évaluent le manque à gagner à presque 600 € par mois.
Pour eux, il n’en est pas question. « La SNCF dit nous payer trop, mais nous travaillons fréquemment six jours d’affilés en deux voyages », s’agace Amar, avant de rappeler que la SNCF C6, la filiale qui les emplois, est venue les recruter en 2012 en leur faisant miroiter de bons salaires. Ils exerçaient tous dans d’autres compagnies. À l’époque, la SNCF se lance dans le marché du transport de voyageurs en bus. Elle crée Idbus, devenu Ouibus, embauche des chauffeurs et y met le prix. Déficitaire en 2016, la filiale qui compte un niveau d’encadrement record avec un cadre pour un chauffeur, a changé son fusil d’épaule.
La loi Macron déréglementant le secteur est passée par là. La SNCF C6 a développé la sous-traitance, dans un premier temps pour élargir son offre sur les lignes de bus nationales nouvellement ouverte à la concurrence. Aujourd’hui avec le site de Lyon, il ne s’agit plus de conquérir des marchés, mais de basculer son activité existante vers un sous-traitant. Les lignes, les bus et les chauffeurs font partie du voyage et le transfert est imminent.
« Ouibus veut devenir une plateforme ne s’occupant que de la vente des billets et de l’administratif, comme sa concurrente Flixbus » analyse Rémy Haddad, délégué syndical CGT travaillant sur le site de Lille. Une forme d’uberisation ? En tout cas un moyen de tirer les salaires vers le bas pour le syndicaliste. Une réalité moins enthousiasmante que la promesse de créer 22 000 emplois dans le secteur avec la loi Macron de déréglementation. Pour Amar Merabet, le verdict est sans appel: « La loi Macron est une loi de précarité. »
Depuis la fin d’année 2016 et les premières annonces de transfert vers Faure express, les effectifs ont fondu comme neige au soleil. De 60 l’an dernier, le nombre de chauffeurs est passé à 17 début juin. Le dernier carré de salariés évoque une forte pression interne depuis le début de l’année, des « départs volontaires » de collègue usés ou découragés, et une chasse à la moindre erreur conduisant à des mises à pied ou des licenciements. De son côté, la direction de Ouibus annonce des proposions allant « au-delà des dispositifs réglementaires pour un transfert d’activité ». Elle met en avant des possibilités de reclassement et des aides financières au départ volontaire.
Les salariés en grève ce samedi sont particulièrement remontés contre ce qu’ils jugent n’être que de la communication d’entreprise. Les passerelles vers la SNCF sont conditionnées à la réussite de test et à une démission préalable à l’entrée en formation vers de nouveaux métiers au sein du groupe, expliquent-ils. Les 17 chauffeurs restants souhaitent poursuivre leur travail au sein de Ouibus, ou à défaut bénéficier d’un vrai reclassement au sein de la SNCF. Depuis le début de leur mouvement, la direction a refusé de les rencontrer. Pour toute réponse, ils ont reçu un mail jeudi 1er juin, leur demandant de se présenter chez Faure Express en vue de leur intégration mardi 6 juin.
La grève des chauffeurs lyonnais se poursuit jusqu’à lundi. Après, c’est un peu l’inconnue. Poursuivre la grève, se présenter chez Faure express mardi matin ou faire des actions plus percutantes, toutes les options sont envisagées. Mais, certains chauffeurs ont déjà annoncé leur intention d’entamer une grève de la faim. À partir de mardi, un préavis de la CGT appelle cette fois-ci tout les sites de Ouibus à se mettre en grève.
GM&S : «Pour un gouvernement qui veut faire autrement, on commence très mal»
Source : Libération
Les représentants des salariés de l’équipementier automobile, en redressement judiciaire, ont été reçus ce vendredi par le ministre de l’Economie. Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, est venu les soutenir mais n’a pas voulu participer à la réunion.
«J’ai une femme, trois enfants dont deux en études supérieures, une maison à payer. Si GM&S ferme ou si je suis licencié… je fais quoi ? Je vais dormir sous les ponts ?» Dominique, 54 ans, est salarié de cette entreprise depuis trente-six ans. Le chauffeur-livreur fait partie des 277 employés de l’équipementier automobile menacés de licenciement. Comme lui, ils sont venus en nombre ce vendredi devant le ministère de l’Economie, afin de manifester leur inquiétude.
Une réunion était en effet prévue à 15 heures entre Bruno Le Maire et les représentants du personnel. Ils étaient appuyés par Philippe Martinez, le numéro 1 de la CGT, venu en personne pour soutenir le moral des troupes, mais qui a refusé de participer à la rencontre avec le ministre. «Depuis cinq semaines, il avait tout le loisir de me voir», s’agace-t-il. Pour le syndicaliste, «il faut des réponses concrètes», «du travail», et que «l’éventuel repreneur puisse apporter du boulot» à cette entreprise «très performante». Selon lui, le dossier est un «test» politique : «Pour un gouvernement qui se dit nouveau, qui apprend la vie et qui veut faire autrement, on commence très mal.»
Période d’observation
Cet après-midi, devant le ministère : quelques pétards explosent ici et là, la CGT fait circuler deux voiturettes bricolées aux couleurs de Renault et de PSA autour du rond-point. Sandwichs, saucisson et boissons… L’ambiance est calme et bon enfant. «Nous, ce qu’on veut, c’est de l’emploi pour les salariés, un repreneur et un chiffre d’affaires convenable pour assurer la pérennité du site», résume Patrick Brun, délégué syndical CGT du site GM&S à La Souterraine (Creuse).
Deuxième employeur privé du département, GM&S Industry est en redressement judiciaire depuis décembre. Le troisième en huit ans. Le groupe GMD, seul éventuel repreneur, a esquissé, dans sa lettre d’intention, une reprise qui porterait sur le maintien de 110 à 120 emplois. Une offre jugée insuffisante par les salariés. Ils demandent à l’Etat d’intervenir pour reporter l’audience du tribunal de commerce de Poitiers du 23 au 30 juin. Et réclament également une prolongation de trois mois de la période d’observation, financée par les constructeurs automobiles Renault et PSA, principaux donneurs d’ordre de GM&S.
Le chiffre d’affaires de l’entreprise serait de 25 millions d’euros. «Il nous faudrait un chiffre d’affaires d’environ 35 millions d’euros pour la reprise de 240 salariés, dit encore Patrick Brun. Les promesses du gouvernement ne sont pas tenues.» Lors de la deuxième réunion de crise qui a eu lieu mercredi – une conférence téléphonique –, le président de la République s’était engagé à contacter «les deux Carlos», Tavarez et Ghosn, les PDG de PSA et de Renault, afin d’obtenir une augmentation rapide des commandes pour sauver l’usine.
«Engagements»
Les deux constructeurs représentent à eux seuls 80% du chiffre d’affaires de GM&S. «Si Emmanuel Macron commence son quinquennat en ne respectant pas ses engagements vis-à-vis des salariés, c’est pitoyable», déplore Vincent Labrousse, autre délégué CGT. Récemment, Renault a tout de même doublé ses commandes en les passant de 5 à 10 millions d’euros, tandis que PSA augmentait les siennes de 10 à 12 millions d’euros.
Parmi les manifestants, Emilie, 27 ans, est l’une des rares femmes employées chez GM&S. Technicienne en administration des ventes, elle travaille au sein de l’entreprise depuis six ans. C’est l’une des dernières à avoir été embauchée et craint d’être la première sur la liste des licenciés : «On sait que ce sera un dur combat, mais c’est pour ça qu’on se bat : pour garder notre boulot.» Après une première occupation du 11 au 23 mai, les salariés ont repris mardi le blocage de leur usine à La Souterraine. Et comptent le poursuivre si la réunion ne débouche sur rien.
Cheminot et usagers, ensemble pour un service public de qualité en Occitanie
Source : CGT
Agir pour défendre le Service Public SNCF et les cheminots.
Conscients de l’importance du ferroviaire dans le cadre de l’aménagement du territoire, les deux Secteurs CGT de Toulouse et de Montpellier travaillent ensemble depuis 2016 sur les enjeux régionaux, notamment la futureConvention TER.
Dimensionnement du Service Public Ferroviaire en Occitanie, présence humaine dans les gares et dans les trains, modernisation des infrastructures se conjuguent ainsi pour la CGT avec la trajectoire de l’emploi et les conditions de travail de tous les cheminot-e-s de la Région Occitanie. Mais la situation très tendue que vivent les cheminots sur la Région est à mettre en corrélation avec la politique du Groupe Public Ferroviaire au niveau national.
Ainsi, la deuxième phase de la réforme du système ferroviaire a été enclenchée en 2016 et 2017 par la Direction SNCF. Cette nouvelle étape vise à contenir la dette par des économies drastiques sur les effectifs. Ainsi, la Direction SNCF annonce que sur 48 000 départs en sept ans, seulement 24 000 seraient remplacés, soit un cheminot sur deux sur la période !
L’ouverture à la concurrence et la privatisation de l’entreprise, l’emploi, les salaires, les conditions de travail et l’avenir des métiers sont à mettre en lien avec ce que vivent les cheminots au quotidien. Assurément, la Direction Régionale SNCF compte bien inscrire la nouvelle Convention TER, actuellement en phase de négociation, dans ce cadre national imposé par Guillaume PEPY malgré la volonté de la Région Occitanie de
développer le ferroviaire.
La CGT qui a participé aux Etats Généraux du Rail et de l’Intermodalité, initiés par le Conseil Régional Occitanie, a formulé de multiples propositions reprenant neuf thèmes, qui ont pour but de formaliser une Convention TER qui réponde aux besoins de transport des usagers tout en garantissant une qualité de service de haut niveau et de meilleures conditions de vie et de travail des cheminots.
C’est pourquoi, au regard des enjeux il est impératif que les cheminots avec les usagers pèsent sur les futures décisions concernant une Convention TER qui impacte l’ensemble des cheminots des trois EPIC sur la Région Occitanie.
Pour défendre l’entreprise publique, nos emplois, nos conditions de travail, notre avenir.…
Lutte gagnante – dans le réseau de transports urbains de la métropole de Lille (59) , la CGT en nette progression
Source : CGT
Suite aux élections professionnelles du 23 mai 2017 dans le réseau de transports Urbains de la métropole de Lille, le syndicat CGT Transpole progresse de plus de 8 Points.
Avec une représentativité de 41,6% dans l’entreprise, la CGT est la première Organisation syndicale, laissant les suivants à plus de 20 points.
Les salariés, avec un taux de participation de 71% à ces élections professionnelles, ont manifesté leur confiance au travail accompli par les élus, mandatés et militants de la CGT durant ces deux dernières années.
En plein renouvellement de la délégation de service public, ce résultat donne une responsabilité particulière à la CGT, la légitimité d’intervenir auprès de la collectivité pour préserver l’intérêt des salariés et la qualité du service public.
La CGT veillera à ce que dans le cadre de la future concession de service public, les Contraintes budgétaires de ce nouveau contrat entre la collectivité et la prochaine entité exploitant le réseau Transpole, ne se fassent au détriment du statut social des traminots et de la qualité et sécurité du réseau.
Répression syndicale
Source : l’Humanité
Secrétaire général de la CGT à l’usine PSA de Poissy (Yvelines) et élu au comité d’entreprise, Farid Borsali
est poursuivi par l’un de ses supérieurs hiérarchiques pour faits de violences à l’occasion d’une action revendicative en bord de chaîne, qui aurait, d’après la direction du groupe, donné lieu à des « débordements ». « Il n’y a eu aucune violence », affirme de son côté Jean-Pierre Mercier, délégué syndical central CGT chez PSA, qui dénonce une « politique de ré- pression » à l’encontre de Farid Borsali et, plus largement, des militants CGT du site. Un rassemblement de soutien au secrétaire général de la CGT aura lieu vendredi 23 juin, à 8 30, devant le tribunal de grande instance de Versailles, à l’occasion de l’audience en correctionnelle. La CGT a lancé une pétition en ligne, adressée au PDG du groupe, Carlos Tavares, sur la plateforme Change.orgpour exiger le retrait de la plainte. Car, pour le syndicat, « c’est en tant que représentant de la direction que le contremaître a porté plainte ».
Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez était invité à rencontrer les cheminots de Paca autour des enjeux contemporains du rail.
Source : La Marseillaise
Après les personnels pénitentiaires et hospitaliers des Baumettes le 1er juin, l’actualité sociale vous ramène à Marseille. Y est-elle particulièrement forte ?
Elle y est forte à l’image de ce qu’elle est dans toute la France tant les attaques pleuvent contre le droit du travail et le syndicalisme. Avec ses combats et ses bonnes nouvelles parfois. Comme mercredi où le tribunal a finalement accepté de reconsidérer les éléments de l’enquête dans le procès du chauffard qui avait écrasé des militants syndicaux à Vitrolles. D’où l’importance de maintenir la pression. Et il y a des luttes sur le port avec les ouvriers de la réparation navale qui demandaient mardi le droit d’être reconnus comme travailleurs de l’amiante. Ils parlent de souffrance au travail et réclament leurs droits, et on les gaze ! Il y a un problème d’équité et d’égalité dans ce pays où on voudrait nous faire considérer que ceux qui ont des droits sont des privilégiés et que la norme c’est d’être sans droit