Que ce soit Manuel Valls, Arnaud Montebourg, Benoît Hamon ou Emmanuel Macron, ils ont tous appliqué avec zèle, lorsqu’ils était ministres de Hollande, les directives de Bruxelles et du MEDEF qui ont eu pour conséquences la mise en œuvre d’une politique antisociale, la restriction des libertés syndicales à travers la répression des manifestations contre la loi travail, la condamnation de syndicalistes de classe, la suppression de milliers d’emplois industriels, la compression des salaires et des pensions de retraites, le non-paiement de milliers d’heures supplémentaires, des milliards d’euros de cadeaux aux patrons du CAC 40, l’asphyxie des services publics, une éducation nationale mise à mal suite aux contre-réformes successives, la disparition de notre industrie lourde (Arcelor Mittal), le dépeçage final d’EDF et de la SNCF, la suppression de postes d’infirmières et la dégradation des conditions de travail des agents hospitaliers, la privatisation de aéroports, etc…
Pendant cette campagne des présidentielles, de Fillon à Valls en passant par ses ministres candidats, les mêmes qui hier obéissaient comme un seul homme aux directives de Bruxelles, comment vont-ils nous faire croire que demain ils vont pouvoir appliquer leur programme électoral en restant dans l’U.E. ?
Concernant le FN, la stratégie de dédiabolisation engagé par M. Lepen, n’est en réalité qu’une façade pour mieux tromper les classes populaires. Comme la hyène qui se nourrit de charogne, le FN se nourrit du développement des « crises du capitalisme » qui engendre misère et pauvreté, pour mieux le servir une fois au pouvoir. Comme preuve, l’ami de madame Le Pen, Trump, s’est empressé de nommer aux postes de responsabilités des banquiers de la Goldman Sachs et de Wall Street alors qu’il s’est proclamé « anti-système » durant toute la campagne présidentielle (le comble pour un milliardaire parfaitement intégré dans le dit système). Faut-il rappeler que le FN a voté en 1986 l’acte unique européen, véritable coup d’envoi du traité de Maastricht (et que le FN n’est anti-européen que pour tromper les ouvriers mis au chômage par les délocalisations et la concurrence libre et non faussée de cette Europe de malheur qui s’accommode parfaitement de l’extrême-droite dans de nombreux pays.
Face à cette déferlante de démagogie et de mensonges qui vont nous pourrir la vie d’ici les élections présidentielles, les organisations syndicales de classe doivent relancer l’action pour les salaires, l’emploi, le logement, les services publics, la sécurité sociale, les retraites, les indemnités chômage, l’école, l’hôpital public, le produire en France, en faisant converger toutes les luttes qui se déroulent actuellement dans notre pays sur une plate-forme revendicative unificatrice, pour aller vers une grande manifestation nationale qui pourrait être l’avant garde d’un mouvement populaire mettant les élections sous pression dans la perspective d’un front de résistance populaire majoritaire.
S’agissant de la candidature de J.L. Mélenchon, le PRCF, tout en gardant sa totale indépendance politique par rapport au dispositif de campagne de celui-ci, considère dès à présent comme sa tâche principale la diffusion populaire des 100 000exemplaires de son programme de rupture révolutionnaire dont le cap est une sortie de l’U.E et de l’euro dans la perspective du socialisme. Le PRCF sur cette base apporte un soutien critique mais dynamique à la « France insoumise » et à son candidat qui a le mérite de poser la question de l’UE et de l’indépendance de la France sur des bases progressistes.
Le combat de classe révolutionnaire ne doit pas marquer le pas pendant cette campagne d’élections présidentielles ! Le PRCF reste et restera aux côtés des travailleurs pour combattre les politiques actuelles, entièrement au service du MEDEF et de l’UE.
Il y a urgence à construire en France un large Front Patriotique et Populaire tourné contre la fascisation et les répressions sociales qui mènent notre pays à la catastrophe.
Commission Luttes du PRCF
Les grèves en cours:
- Grève à la radio France Info le 15 décembre 2016
- Grève à la maintenance d’Air France le 15 décembre 2016
- Grève à l’hôpital de Rumilly le 16 décembre 2016
- Grève nationale des VTC le 15 décembre 2016
- Grève des trains SNCF entre Gap et Valence le 15 décembre 2016
- Grève des trams et bus Bibus à Brest du 14 décembre 2016 au 13 mars 2017
- Grève à la mairie de Pontault-Combault dès le 13 décembre 2016
- Grève chez SCA à Arrabloy (Gien) depuis le 13 décembre 2016
- Grève à la Tour Eiffel depuis le 13 décembre 2016
- Grève chez Dunlop à Amiens-Sud dès le 9 décembre 2016
Revue de presse des luttes et manifestations:
Grève chez Gargill à Haubourdin
Après avoir bénéficié de 1,2 millions d’euros au titre du CICE, Gargill entend supprimer 26 postes ! Les salariés, avec la CGT, ont protesté contre ce plan. Les réunions avec la direction n’ayant donné aucun résultat, l’assemblée du personnel réuni par le syndicat CGT décide d’une grève illimitée. Les portes de l’usine ont été bloquées, les retraités venant prêter main forte aux actifs.
La direction finit par proposer une enveloppe de 275 000 € en plus de l’indemnité conventionnelle. Pour la CGT cela ne fait pas le compte vis-à-vis de l’emploi, mais les 26 licenciés demandent la reprise du travail.
Le syndicat CGT rappelle les revendications face à l’avenir de plus en plus incertain de l’entreprise. Le combat continue.
Source : fédération CGT Chimie
Air France: manifestations à Orly et Roissy
Plusieurs centaines de salariés d’Air France ont manifesté jeudi dans les aéroports parisiens d’Orly et Roissy contre le projet du groupe Air France-KLM de filialiser la maintenance, selon plusieurs sources.
L’intersyndicale (SUD-Aérien, CGT, FO, Unsa, CFDT) avait appelé les salariés à la grève contre ce projet présentant selon eux « un gros risque pour les salariés ».
D’après Jérôme Beaurain, de SUD-Aérien (premier syndicat à la maintenance), ce mouvement, qui pourrait être reconduit la semaine prochaine avec une ampleur plus importante, a été « très massif » à Orly où des agents « ont manifesté pacifiquement au niveau des aérogares », en distribuant notamment des tracts aux voyageurs.
Ils étaient entre 300 et 500 à « déambuler », entre 9H30 et 13H00, de la zone de fret au terminal Ouest, selon une source aéroportuaire.
A Roissy, SUD-Aérien indique, sans plus de précisions, n’avoir « jamais eu autant de monde » à un rassemblement organisé cette fois dans les hangars, non confirmé par la source aéroportuaire.
Selon la direction d’Air France, ces mouvements n’ont eu aucun impact sur l’activité.
« Les gens sont très remontés » et prévoient de se mobiliser à nouveau en marge du prochain Comité central d’entreprise d’Air France, le jeudi 15 décembre, selon Jérôme Beaurain. Le syndicat évoque cette fois un appel à la grève sur deux jours.
Une nouvelle mobilisation intersyndicale est en outre prévue le 16, jour d’un comité d’établissement de la DGI (direction générale industrielle, c’est-à-dire l’activité maintenance). La CGT évoque une « grande manifestation unitaire ».
Parallèlement, la CFE-CGC (premier syndicat à Air France) s’est elle aussi inquiétée du projet de filialisation, mené pour des « raisons bassement financières ». Dans un tract très critique lancé jeudi, le syndicat estime que le plan stratégique présenté par le PDG du groupe, Jean-Marc Janaillac, constitue plus généralement un « dépeçage » d’Air France.
Le groupe franco-néerlandais va lancer à d’ici la fin de l’année une étude sur « la possibilité d’une filialisation » de sa division maintenance, numéro deux mondiale. Ses conclusions sont attendues avant l’été prochain.
La direction d’Air France assure que la maison-mère conserverait le « contrôle exclusif » de la filiale et que l’activité se poursuivrait « sans dégradation des conditions sociales et d’emploi des équipes ».
Source: le Figaro
Renault Cléon
Renault est en train de négocier un nouvel accord de compétitivité après celui de 2013. Les annonces faites pendant ces séances de « négociation » font réagir de nombreux salariés. Les résultats de Renault sont en forte hausse, ventes record, bénéfices qui explosent. Il y a aujourd’hui 15 milliards d’euros dans les caisses de Renault. Les dirigeants du groupe ont vu leur rémunération augmenter de 88% en 3 ans.
Les actionnaires ont touché 750 millions d’euros en 2015. La direction annonce l’embauche de 3000 salariés en 3 ans, soit 1500 pour le tertiaire (sites d’Ile de France) et 1500 sur les sites industriels. – 3000 embauches en 3 ans, alors qu’il y a 10000 intérimaires sur le groupe et 3000 prestataires et que 4000 salariés devraient quitter l’entreprise en 3 ans… Les embauches compenseront à peine les départs…
La direction a prévu de «réduire d’au moins 50% le nombre de contrats d’intérim par rapport à fin 2016 » pas en embauchant, mais en répartissant le travail sur les salariés qui restent et en automatisant et en robotisant les postes en production…. Et pourtant, après avoir volé 21 jours de congé, avoir bloqué nos salaires, avoir supprimé 10 000 emplois dans le groupe en 3 ans, avec l’accord de compétitivité de 2013, le 18 octobre, la direction dans son nouvel « accord » dit d’hyper-compétitivité, annonçais vouloir nous imposer 1H30 de travail en plus chaque jour quand elle le souhaite, gratuitement et nous faire travailler 24 samedis obligatoires et gratuits dans l’année.
Tout cela en nous faisant faire des semaines pouvant aller jusqu’à 48H « gratuitement » ! La CGT a maintenu son appel à la grève afin de débattre avec les salariés et montrer à la direction que le travail gratuit et obligatoire, on en veut pas !! Malgré les annonces de la direction, à Cléon, 350 salariés ont répondu à l’appel à la grève de la CGT et sont venu débattre de la suite à donner à cette grève. La direction fait un pas en arrière, mais continue de vouloir imposer le travail obligatoire !! La CGT, sur tout le groupe, va continuer d’informer les salariés pour contrer la désinformation faîte par la direction et appellera l’ensemble des salariés à la grève dès que possible.
Source : UD CGT 76
MONACO
L’Union des syndicats de Monaco (USM) a appelé à une manifestation interprofessionnelle mardi 6 décembre. Parmi les revendications des grévistes, le rapatriement et maintien au système de retraites monégasque, la défense des conditions de travail et l’augmentation des salaires. Ils étaient 2 000 selon l’USM et 900 selon la police. Sur la place Sainte-Dévote, mardi 6 décembre à 15 heures, le cortège des manifestants ne passe pas inaperçu.
À l’appel de l’USM, nombreux sont ceux à avoir défilé pour « lutter contre la paupérisation des retraités ». Selon le syndicat, cela fait dix ans que les pensions n’ont pas été réévaluées hors augmentation de l’indice de l’Institut français de la statistique et des études économiques (Insee). « La grève et la manifestation sont nos seules options », a défendu devant ses partisans Christophe Glasser, le secrétaire général de l’USM.
Les problèmes qui entourent les retraites ont été mis en avant. Une pétition lancée début octobre par l’Union des syndicats de Monaco pour le rapatriement et le maintien des retraités sur le régime monégasque de sécurité sociale, qu’il s’agisse de la caisse de compensation des services sociaux (CCSS) pour le privé ou au service des prestations médicales de l’État (SPME) pour le public, recueille à ce jour plus de 8 000 signatures.
En effet, même les Français qui ont passé leur carrière en Principauté, et donc cotisé aux caisses sociales monégasques, basculent sur le régime français — moins avantageux — au moment de leur retraite. Une « injustice » parmi toutes celles qui ont motivé l’USM à descendre dans la rue. Car derrière les retraites, il s’agissait aussi de défendre « le salaire sous toutes ses formes », en prônant une augmentation. Des salaires « plus justes » en adéquation avec « la productivité du pays et les richesses que nous créons. Pour éclairer les plus sceptiques, rappelons que nous gagnons parfois plus qu’en France car nous travaillons quelque 16 heures de plus par mois ! », tance Christophe Glasser.
Le syndicat monégasque voulait aussi alerter le gouvernement sur « les conditions de travail [qui] se dégradent ». Le secrétaire général de l’USM le déplore : « On recense tous les jours bien trop de salariés victimes de stress et de mal-être au travail. Mais aussi des effets plus sournois, comme l’impact psychologique du licenciement sans motif. » Il appelle à ce que le travail ne devienne pas « une torture juste pour satisfaire une poignée d’être humains un peu trop gâtés », en espérant que leur mobilisation soit « un élément déclencheur ».
Source : Monaco Hebdo
Béziers : des grèves à prévoir dans les jours qui viennent
Syndicat CGT des Cheminots de Béziers
Par communiqué le syndicat CGT des Cheminots de Béziers, annonce qu’un mouvement de grève est prévu le mardi 13 décembre, ainsi qu’un rassemblement devant la Direction régionale SNCF à 9 h à Montpellier. Il s’agit d’obtenir pour le site du dépôt des Béziers, la rénovation du Train jaune et la création d’un nouvel atelier de réparation et d’entretien des trains régionaux. Les Cheminots demandent au Conseil régional Occitanie, »de prendre maintenant ses responsabilités »
Par ailleurs, la pétition CGT pour demander le développement et la modernisation du site a recueilli plus de 3 500 signatures en moins de 3 mois. Les Biterrois sont invités à la signer sur www.petitions24.net/sauvons les ateliers SNCF de Béziers.
Alerte sociale à La Poste
« Coincés entre une stratégie de réduction des coûts et de quêtes de nouvelles parts de marché, les agents des services courriers et colis, en majorité des facteurs et factrices, mais aussi des agents livreurs, collecteurs, trieurs, guichetiers, cadres de proximité… voient leur effectif baisser drastiquement chaque année, tout en devant accomplir de nouvelles activités. Cette stratégie entraîne une explosion de l’absentéisme, de la pénibilité, du stress et une perte de repère pour de nombreux postiers, en décalage avec leurs missions de service public et leur proximité avec la population. » C’est pourquoi le syndicat SUD PTT 34 lance un appel à la mobilisation des postiers héraultais le 8 décembre, avec un rassemblement à partir de 10 h, devant le bureau de poste de Montpellier Rondelet.
Source : MIDI LIBRE