Les Assises du communisme à Gemenos ont défini une base politique commune : les quatre sorties. Dans toutes ses composantes elles se sont prononcées pour un Front populaire, patriotique et antifasciste. Le PRCF a toujours milité pour que ce contenu soit présent et porté par les Assises. Plus que jamais,en cette période sombrement réactionnaire, il faut agir pour que l’unité des communistes se traduise par des actions. www.initiative-communiste.fr publie ici dans leur grande diversité, et sans que le PRCF ne s’approprie en rien la réflexion personnelle de leurs auteurs, qui relève de leur responsabilité propre, des textes récents qui ont pour souci premier d’éviter la division et l’enlisement de cette dynamique.
Des camarades, dont certains se réfèrent par ailleurs aux Assises du communisme, ont décidé de se constituer, en décembre dernier, en association à part, l’Association nationale des communistes (ANC). Invité dans le cadre de mes activités professionnelles (vente de livres), mais non en tant que membre du PRCF (qui ne fait pas partie du processus), je n’ai pas assisté à la réunion interne constitutive du 16 janvier 2016, comme la règle politique et la simple politesse me l’imposaient. J’ai eu néanmoins le loisir d’exprimer mon point de vue de communiste à la discussion préalable du matin, laquelle réunissait une quarantaine de personnes. Je pense y avoir posé des questions d’ordre général, dénuées de passion partisane, mais auxquelles je n’ai pour le moment pas obtenu de réponse.
IC me permet ici de relancer le débat.
Les camarades fondateurs de ladite ANC excipaient donc d’un constat d’échec, d’un diagnostic et d’une proposition de remèdes.
Le constat :
- la liquidation très avancée du PCF
- les difficultés à voir émerger une alternative.
Le diagnostic :
- Les rigidités du socialisme réel expliquent la chute de l’URSS et donc le discrédit porté sur un certain modus operandi communiste.
- Outre l’émiettement des différents courants anti-liquidation, est jugée cause d’échec leur incapacité à abandonner ce fonctionnement (l’appel évoque « le caporalisme des dirigeants et le légitimisme des adhérents qui ont fait tant de mal aux organisations antérieures »)
Le remède :
- Ne pas fonder un parti mais les transcender tous en une « entité communiste unique ».
- Accepter toutes les tendances dans une entité « respectueuse de nos différences légitimes, au sein de laquelle chaque militant compte pour un ».
- Etait souligné dans la discussion – et je ne sais dans quelle mesure ce point de vue était partagé – la nécessité de s’en tenir à terme à une association et de refuser explicitement la constitution d’un parti.
Tout cela entérine de facto – ou bien il faut préciser le contraire – ce qu’on peut appeler une dérive plus ou moins consciente vers :
- le refus du centralisme démocratique
- la mise entre parenthèses de la centralité de la classe ouvrière et de son rôle tendanciellement organisateur, laquelle ne saurait se satisfaire de clubs de discussion ou d’associations
- le passage délibéré du marxisme-léninisme au simple marxisme, jugé plus petit dénominateur commun des communistes actuels
- le recours, possible, à des traditions devenues marginales du mouvement ouvrier comme le menchevisme (dans son refus de définir trop strictement qui est formellement militant) voire à l’anarcho-syndicalisme (en finir avec la forme parti).
Comment espérer fédérer les communistes avec pareils réquisits ?
Une première explication montrerait que certains camarades se sentent très sincèrement et très « légitimement » communistes, dans leur pratique et leur passé militants, marqués – qu’ils l’aient connue directement ou indirectement – par la direction de G. Marchais. Laquelle avait pourtant :
ses mérites : parti de masse et de classe, ancré dans les luttes (et on comprend qu’on puisse éprouver de la nostalgie pour cette époque).
ses faiblesses : gangrené par le populisme méprisant la théorie, et incapable d’établir une stratégie cohérente, rendu pusillanime par la propagande anticommuniste et donnant trop souvent raison à l’adversaire idéologique devant ses provocations (abandon de la dictature du prolétariat, tentation eurocommuniste, etc.).
Face à ce qu’on peut appeler un « marchaisisme » acritique, j’avais donc et j’ai toujours plusieurs objections.
La première : La disparition du marxisme-léninisme a fait partie, au premier chef, du processus de liquidation du PCF. Outre son abandon formel au XXIIIe Congrès, force est de constater que, dès 1978, on observe une liquidation de fait du centralisme démocratique, vu qu’on a laissé alors les divers courants s’affronter en place publique tandis que la direction tranchait dans l’ombre (par exemple sur la force de frappe). Aujourd’hui, le processus s’est aggravé : la direction du PCF actuel est devenue le patrimoine d’une coterie et les militants sont méprisés, tandis que règnent la corruption ou la connivence avec les institutions bourgeoises (PGE, PS).
La seconde : La disparition du marxisme-léninisme explique, au premier chef également, le processus de liquidation de l’URSS. Je ne parle pas des moments extrêmement périlleux où, du fait de l’encerclement impérialiste, le marxisme-léninisme fut théorisé sous une forme parfois trop mécaniste et trop souvent écorné dans ses principes. Je parle avant tout de la victoire de thèses sociales-démocrates émergentes avec Boukharine, envisagées avec Khrouchtchev et triomphantes sous Gorbatchev sur la cohabitation possible d’un secteur capitaliste, dit de second marché, à côté de l’économie socialiste, qui a fait s’écrouler le système (sans oublier les manœuvres de l’impérialisme).
Concevoir ainsi que lutter contre la liquidation du communisme passe impérativement par l’assouplissement/disparition de toute forme d’organisation, c’est un peu comme proposer l’abandon du marxisme-léninisme comme remède à… l’abandon du marxisme-léninisme! Autant dire un véritable surplace.
Surplace auquel s’ajoute la participation confirmée à l’ANC d’un responsable de la fédération PCF du Pas-de-Calais, fédération qui, reconnaissons-le, n’a plus la combativité euro-critique d’antan, ce qui fait planer de forts doutes sur la capacité de l’ANC à constituer un processus alternatif crédible à la dégénérescence du PCF. D’autant plus qu’est confié à cette fédération le poste décisif de la trésorerie. Au final, il aura donc été question de s’opposer à toute organisation… sauf à celle du PCF actuel !
Certes, on pourrait se réjouir de convergences possibles sur la défense de la nation et la lutte anti-impérialiste, avec notamment l’historien de grand talent Francis Arzalier, dont l’autorité est invoquée dans l’appel à la fondation. Mais s’il s’agit de fustiger avec lui le « caporalisme » et le « légitimisme », notons que les termes sont tout à fait appropriés pour décrire le fonctionnement actuel du PCF, mais inopérants pour qualifier des camarades, qui, quels que soient leurs parcours, ont refusé courageusement la mutation du PCF afin de rester communistes, ce qui est précisément le contraire du légitimisme.
J’ai un respect infini pour tous ces camarades, où qu’ils soient. Jamais je ne cesserai de m’adresser à eux. Mais s’il s’agit de nous rassembler, pourquoi diable le faire au nom de préalables organisationnels impliquant 1) la désintégration de nos différentes organisations de classe forgées dans l’adversité, 2) l’exclusion de fait de la sensibilité historiquement majoritaire (en russe : « bolchevique ») chez les communistes : le marxisme-léninisme. Et surtout sans aborder ce qui au contraire peut réunir tous les communistes sincères : à savoir, outre le combat tous azimuts contre le capitalisme, la lutte nécessaire contre l’euro, l’UE, l’OTAN.
Les quatre sorties (du capitalisme, de l’UE, de l’euro, de l’OTAN) ainsi qu’un Front populaire, patriotique et antifasciste ont été établis comme programme des Assises du communisme à Gemenos. C’est sur ces fondamentaux solides que nous pourrons construire l’union.
Aymeric Monville
Une initiative du week end : tout ce qui peut être fait… Par Danielle Bleitrach
on me transmets le compte rendu de cette initiative qui a eu lieu à paris. Chacun aura compris que je suis malheureusement convaincue que la direction actuelle du PCF, plus l’incapacité des militants à se rassembler pour les « virer » condamne ce parti à une mort proche, et j’en suis désespérée sans doute… Je crois qu’il faudra du temps et surtout beaucoup de combats pour que renaisse l’espérance révolutionnaire, parce que ce qui se joue est simplement la pseudo-victoire d’une caste capitaliste et la nécessité dans laquelle elle se trouve de détruire toute perspective révolutionnaire. Ils feront tout ce qui est en leur pouvoir pour empêcher l’existence de ce parti, et ils auront à l’extérieur comme à l’intérieur des alliés. Pour que la combativité des masses soit sans cesse dévoyée et même utilisée par des simulacres fascistes. Mais il faut aussi pour empêcher ce dévoiement créer les conditions du maintien d’un dialogue sans la moindre complaisance, soutenir tout ce qui porte cette espérance. . C’est le sens de ce blog. Comme je crois juste de faire connaître tout ce qui est susceptible de tenter aujourd’hui le communisme du naufrage auquel est condamné le PCF, je publie parce que je n’espère rien tant qu’une perspective qui s’ouvrirait. Il m’arrive de penser à propos des temps actuels au désordre généralisé qui pendant des années à suivi le drame de la Commune de Paris… En ce moment toutes les composantes de ce qui fut jadis à la base de la création du parti communiste français ressurgissent y compris l’anarcho-syndicalisme… Il apporta ses limites politiques mais aussi sa combativité… Je suis assez d’accord avec ce que m’écrivait il y a peu un camarade du PRCF: il ne faut pas donner des leçons mais partout encourager ceux qui tentent se se battre à leur manière, œuvrer pour éviter les divisions si faire ce peut, tout en étant bien conscient de ce qu’il reste à faire. (note de danielle Bleitrach)
Des questions que je voudrais poser en toute franchise… Contribution au débat
Par Danielle Bleitrach
parlons franchement, j’ai des doutes: en effet : des gens qui ont été incapables de s’unir pour virer la direction actuelle du PCF pourront-ils fonder un rassemblement des communistes?
Deuxième question, je conçois qu’il y ait la nécessité d’un rassemblement de lutte qui en finisse avec les compromis avec le PS, je suis ceux qui font ce choix, mais car il y a un mais… Quelqu’un comme Alain Badiou va au moins jusqu’au bout de ce choix en proposant de refuser de voter ? En êtes vous là, à ma connaissance il n’en est pas question?
Si je dis que le PCF est mort c’est non seulement à cause des dernières régionales où la direction du PCF et le Front de gauche ont poussé jusqu’au bout l’émiettement et la dissolution de l’identité communiste, mais surtout à cause du vote de l’état d’urgence dont nous savons bien tous à quel point il est dirigé contre la classe ouvrière et à quel point il est le véritable instrument du fascisme hier comme aujourd’hui. Qui peut encore après Goodyear et maintenant les mesures totalement en faveur du patronat laisser planer l’ambiguité sur l’issue?
Pourtant à chaque élection je vois les mêmes adopter la stratégie suicidaire de la direction nationale, en particulier appeler à voter pour le PS voire pour les Républicains sous le prétexte monté par les socialistes du vote antifront national alors même que le PS fait tout pour le faire monter… .?..
Pourtant c’est ce qui donne de la force ne disons-pas à la direction actuelle du PCF, disons directement au PS et au MEDEF, ceux qui payent sont ceux qui dirigent… le numéro de l’antifascisme et e « l’humain d’abord » est un des plus sinistres de l’époque parce qu’il organise le mensonge faussement humanitaire et dans le même temps, il nous mène justement là où le capitalisme en crise trouvera son seul rempart; le fascisme comme un état d’urgence permanent contre tout ce qui bouge. C’est joint aux institutions de la Ve et e l’Europe, ce qui aujourd’hui donne corps à la proposition de primaires, sans parler des enthousiasmes périodiques pour les aventures à la Tsipras et à la PODEMOS qui s’avèrent des leurres sur une prise de pouvoir alternative….
Il ne suffit pas de dénoncer il faut faire des choix , avoir le courage de dire la vérité. On ne peut pas non plus appeler à voter pour le PS ou pour la droite sous prétexte du FN, en sachant qu’une minorité « révolutionnaire » ne suivra pas ses propres consignes… Cela ne sert qu’à diviser les communistes et cela n’aide pas à développer une conscience politique de la nécessité d’un parti révolutionnaire, cela engendre gauchisme et opportunisme. Voici trop longtemps que nous en sommes-là, cela ne mène nulle part.
Parce que tout est fait pour soumettre le peuple français et les couches populaires à ce piège inventé par Mitterrand comme un des moyens de conserver le pouvoir tout en se débarrassant du PCF. Un piège qui renforce celui de la Constitution et des institutions européennes, mais auquel nous ne renonçons jamais à apporter notre caution. Nul n’y échappe y compris quand il s’agit de la région île de France où il n’y a pas de danger du FN et où Bartelone est ce qu’il est… On peut se moquer avec amertume de Pierre Laurent tendant le poing avec Bartelone, mais qu’avons nous fait dans le nord pas de calais, dans les Bouches du Rhône, sans parler de l’extraordinaire numéro du Languedoc Roussillon, le PCF attaché derrière les verts. Tout le système est conçu en effet pour donner le pouvoir aux anticommunistes, négationnistes de l’histoire du PCF, de l’URSS, non pas pour procéder à une critique nécessaire mais pour détruire la mémoire de notre peuple. Toujours à la recherche de « solutions » dites « démocratiques mais qui sont le plus souvent anticommunistes comme on le voit avec le cas Clementine Autain et d’autres. Nous nous sommes laissés déposséder et il y a toutes chances que nous manquions de vigilance à l’avenir, que nous soyons soumis à toutes les formes de division que l’on voudra bien provoquer au sein du peuple français pour être toujours plus incapable de nous rassembler contre les véritables oppresseurs.
Dedans-dehors là n’est pas la question ou du moins pas seulement, je trouve que de ce point de vue, les prises de conscience existent mais ne vont pas jusqu’au bout… Nous avons fait es expériences y compris ces dernières années avec l’aventure u Front de gauche, et maintenant l’accélération de la liquidation, qu’en tirons-nous réellement ?
Franchement l’ANC par exemple, sera face aux élections dans une position encore plus défavorable et soutiendra le vote anti-FN ne serait-ce que parce qu’une partie de l’électorat issu de l’immigration est le premier à soutenir ce genre de choix, nous n’avançons pas dans cet électorat qui a été manipulé et privé de toute organisation révolutionnaire très sciemment à la fois par le PS et par les manœuvres de la droite, partout on a privé la majeure partie de ce monde du travail d’une perspective révolutionnaire, on a joué l’éthnicisation…Comment s’étonner qu’au premier et au second tour le vote utile l’emporte? Pourtant quand il y a des batailles de classe on voit les possibles, Est-ce que là aussi il ne faut pas aller jusqu’au bout …La position de la coordination communiste m’a je dois dire stupéfaite, cet appel éperdu à voter pour Xavier Bertrand… . Pourquoi affirmer sa combattivité si c’est pour faire comme le NPA et inviter tout le monde à se ranger derrière le PS ou la droite in fine?
Tout ce que je dis ici n’est pas négatif, au contraire, je vous ai tous trouvé dans des combats qui m’étaient chers et nous avons accompli ensemble des choses importantes, je vous dis simplement mes interrogations. Et je partage l’idée qu’il faudra un grand mouvement pour balayer tout ça et qu’il est bon de se rassembler pour donner force, mais la France est un pays politique où la lutte des classes a besoin d’une perspective politique, même si dans le même temps le mouvement ouvrier français a toujours été tenté par l’anarcho-synicalisme…
Je crois qu’il y a beaucoup de questions à affronter, la première est celle de faire renaître la combativité de classe, je suis sûre qu’il y a des passibles mais la seconde concerne le parti politique, son rôle, son organisation, la perspective qu’il est capable de tracer en ce qui concerne la prise du pouvoir. Ma position est que depuis pas mal de temps on se trompe d’urgence, il ne s’agit pas de trouver une combinaison de sommet qui permette d’avoir des postes (quand on voit que c’est pour voter l’état d’urgence), mais l’urgence est de reconstituer une force révolutionnaire, avoir des élus certes, mais uniquement dans cette perspective, comme point d’appui. Désormais là encore le PCF a peru dans cette vision des alliances de sommet toute référence idéologique, il faut rompre avec cela mais pas pour produire un conglomérat… Cela passe par une conscience de la situation, les rapports de force à créer et une organisation digne de ce nom parce que les luttes les plus admirables sont isolées, étouffées, criminalisées s’il n’y a pas d’issue politique.
nul n’est plus convaincue que moi e la nécessité d’un parti communiste, je sais que mon pays, le monde est en train de crever de ce manque historique et que son absence seule explique qu’une telle médiocrité puisse s’imposer à l’immense majorité. Que chacun apporte ce qu’il peut à cette reconstruction d’un parti révolutionnaire. En ce qui me concerne, avec ce blog et d’autres initiatives j’apporterai une contribution au débat et j’offrirai la parole à tous.
Danielle Bleitrach
PAM s’exprime sur lepcf.fr
Charles Hoareau l’avait annoncé à la dernière réunion de coordination des assises, une nouvelle « association nationale des communistes » a été créé pour, selon ses statuts, rassembler les communistes dans leur diversité, sans se situer en concurrence avec les organisations existantes et donc ne pouvant présenter de candidats à des élections…
Si cette nouvelle structure permet à des militants de mieux s’organiser, tant mieux. Mais on peut s’interroger sur ce qu’elle pourra faire que ne faisait pas les nombreuses structures existantes, dont celles ayant déjà cette forme d’association ouverte, comme Rouge Vif. Qu’est ce que l’ANC fera de mieux que Rouge Vif ? Nous verrons à l’usage.
L’objectif de « rassembler les communistes » est partagé par la plupart des militants.La démarche des assises cherchaient à en créer pas à pas les conditions. On peut comprendre que certains cherchent à tout prix un raccourci. Mais il n’y a aucun « truc », ni bien sûr de « sigle » pour résoudre des difficultés qui demandent des liens personnels et politiques et non de simples déclarations d’intention. Et si certains se cherchent en fait un leader, ils devraient tenir compte des échecs répétés des tentatives successives de « coordination » ou « convergence » conduite par des dirigeants historiques dont aucun n’a su résister à l’émiettement…
La seule vérité est celle de l’organisation réelle, celle qui se construit dans un quartier ou une entreprise, celle qui consacre ses efforts à ancrer des liens politiques avec les masses dans l’action, la formation, la propagande… Et de ce point de vue, internet est un terrible piège quand il conduit à croire qu’en consacrant son temps à donner son avis sur un site ou un réseau social, on a contribué à la reconstruction politique d’un point de vue communiste.
Pour notre part, nous continuerons à porter nos efforts à faire vivre et renforcer des structures militantes de bases dans le parti communiste, malgré sa direction, malgré les contradictions, parce que nous pensons que ne pas dire aux travailleurs que la question du parti communiste est essentielle est leur mentir, même par omission. Ils ont un besoin urgent de (re)prendre conscience de la nécessité de leur propre organisation politique, donc d’un parti communiste. Aucune association, collectif ni syndicat ne remplacera cette exigence.
Il y a de la part de l’ANC une manœuvre qui vise à torpiller les Assises du Communisme, preuve que les communistes ne sont pas aussi unis que ça. Et ils sont éparpillés dans différentes organisations concurrentes.