L’appel à la grève générale est lancé, pour une journée, le 5 février.
C’est la CGT qui lance le mouvement répondant aux appels qui se multiplient dans les territoires, dans les syndicats et les fédérations ou unions départementales ou locale des syndicats de combat, que ce soit à la CGT bien sûr, mais aussi à SUD et à la FSU.
En de nombreux endroits également, ce sont les gilets jaunes, à Toulouse, à Marseille et ailleurs qui appellent les syndicats à construire le tous ensemble et en même temps et à faire gagner les travailleurs en construisant une grande grève générale.
Observons que malheureusement FO, qui s’était pourtant engager dans la lutte pour le retrait de la loi travail demeure étrangement silencieux après que l’ex bras droit du PS JC Mailly – débarqué avec perte et fracas lors du congrès du printemps 2018 pour sa collusion avec Macron autour des ordonnances loi travail – Veyrier a réussi à s’installer à la tête de cette confédération réformiste et en s’asseyant dans le fauteuil de Pavageau à la faveur d’un scandale opportunément révélé dans la presse de s’assoir sur les orientations prises par le congrès : être moteur d’une action unitaire intersyndicale forte, en particulier par la grève. La semaine du 5 février, FO appelle cependant elle aussi à la mobilisation, mais sans appeler à la grève.
De son coté, la FSU ne s’est pas exprimée. Mais ses principaux syndicats, dans l’Education Nationale, appellent déjà à une journée de grève le 24 janvier. Et à une mobilisation générale.
Au delà des stratégies des directions confédérales, c’est les travailleurs qui ont à construire dans les jours qui viennent la grève générale. Pour défendre leurs droits et leur avenir. Car le choix est simple, rester diviser et éparpiller et perdre tous, où se rassembler, bloquer les profits de l’oligarchie capitaliste par une grève générale et gagner tous ensemble, en même temps.
Tous ensemble et en même temps, gréve générale, ce n’est pas que des mots. ce sont aussi des actes. Répondre présent à l’appel à la grève, répondre présent à l’appel à tenir des assemblée générale interprofessionnelle, réunissant travailleurs du public et du privé, retraité et enseignant, syndicalistes et gilets jaunes, partout où c’est possible, pour décider de la suite du mouvement est le meilleur moyen d’y arriver.
JBC pour www.initiative-communiste.Fr
Appel à la grève et aux manifestations le mardi 5 février : salariés privés et public, retraités, sans emplois
communiqué de la CGT
Depuis de nombreuses années, les politiques menées au service du capital par les gouvernements successifs génèrent de fortes injustices sociales, territoriales et fiscales.
La CGT n’a cessé d’alerter les pouvoirs publics, de mobiliser dans les entreprises et les services contre des reformes régressives et pour une autre répartition des richesses produites dans le pays.
Gouvernement et patronat sont restés sourds et sont responsables de la crise actuelle.
Ce ne sont pas les mesurettes récentes annoncées par le gouvernement en réponse au mouvement des gilets jaunes qui répondent aux urgences sociales.
Les 57 milliards d’euros versés aux actionnaires des grandes entreprises démontrent l’ampleur des richesses créées par les travailleurs.
Au-delà des mobilisations des citoyen-ne-s depuis de nombreuses semaines, il est indispensable de construire un rapport de force, notamment par la grève, pour imposer au patronat la redistribution des richesses.
La CGT appelle les salarié-e-s, les agent-e-s, les jeunes comme les retraité-e-s, les privé-e-s d’emploi à se mobiliser ensemble par la grève et les manifestations pour obtenir :
- une augmentation du Smic, du point d’indice, de tous les salaires et pensions ainsi que des minimas sociaux ;
- une réforme de la fiscalité : une refonte de l’impôt sur le revenu lui conférant une plus grande progressivité afin d’assurer une plus grande redistribution des richesses et d’alléger le poids de l’impôt indirect (TVA, TICPE) pénalisant les salariés et les ménages, le paiement des impôts en France de grandes sociétés (ex. : GAFA), une imposition plus forte des plus hauts revenus et de la détention de capital ;
- la suppression des aides publiques aux entreprises (CICE, et exonérations diverses, etc.) qui ne servent ni l’emploi, ni la revalorisation des salaires, ni l’investissement de l’appareil productif et mettent à mal notre protection sociale ;
- le développement des services publics, partout sur le territoire, en réponse aux besoins de la population, avec des moyens suffisants en personnels pour un bon exercice de leurs missions ;
- le respect des libertés publiques tel que le droit de manifester remis en cause par le gouvernement.
La CGT appelle à tenir des assemblées générales, sur tous les lieux de travail et dans tous les secteurs professionnels, pour réussir la grève et les manifestations le mardi 5 février 2019 et débattre des suites à construire dans la durée
Philippe Martinez n’est pas content : Berger pour la CFDT sera le seul candidat à la présidence de CES, et restera secrétaire général de la CFDT.
Ce pauvre Martinez qui espérait faire carrière à la CES cette officine massivement financée par la bouse mafieuse UE/OTAN/EURO, semble découvrir le piège dans lequel s’est enfermée la CGT en adhérant à la CES et donc en quittant la FSM.
C’est dans le site de La Tribune.