Nous relayons ci-dessous une inquiétante publication de l’Indépendant rédigée dans une perspective belliciste et réactionnaire. Cet article n’en fournit pas moins certaines données géopolitiques et politiques à décortiquer.Il est clair que l’arrivée de Trump au pouvoir n’a nullement interrompu la marche à la guerre continentale et mondiale, non pas à l’initiative de Moscou et de Pékin, comme nous le « vendent » les médias (ça fait 80 ans qu’ils nous font le coup des chars russes quadrillant Paris…), mais à celle du bloc euro-atlantiste désireux de maintenir à tout prix son hégémonie mondiale chancelante. Bien entendu, le régime Macron aux abois est aux avant-postes de la marche à la guerre et de l’euro-fascisation et la circulaire envoyée aux gendarmes par son commandant en chef eût été impossible sans l’aval (en réalité, la commande) de Macron et du chef d’état-major des armées, le général légionnaire Thierry Burckhard. Espérons sans trop y croire que les naïfs qui s’entêtent à ne pas voir l’euro-fascisation galopante, soeur siamoise de l’euro-dissolution française (ou à résumer à tort la fascisation à la « montée de l’extrême droite »), de la guerre de classe contre les acquis sociaux et de la marche à la guerre hégémoniste, ouvriront enfin les yeux (le pire n’est pas toujours sûr, à condition DE NE PAS FAIRE L’AUTRUCHE). Car en définitive, que prépare le pouvoir en place sinon la répression massive à l’encontre des mal-pensants français, militarisme et répression marchant toujours du même pas (de l’oie)…?C’est pourquoi nous appelons à l’action commune anti-guerre et antifascisation les véritables communistes (pas ceux qui votent les crédits de guerre demandés par l’OTAN!), les syndicalistes de classe et les patriotes antifascistes épris de souveraineté nationale, de paix mondiale, de progrès social et de démocratie. –
G.G. – directeur politique d’Initiative communiste
Guerre en Ukraine : alors que les services secrets européens alertent sur « une attaque russe possible d’ici 2028 », la gendarmerie annonce que « nous avons le devoir de nous préparer » à la guerre – L’indépendant
extraits :
Dans une lettre interne à l’ensemble des gendarmes, le patron de la gendarmerie nationale, Hubert Bonneau, estime que « les évolutions politiques aux États-Unis avec leurs possibles conséquences sur l’Otan, vont sans doute pousser l’Europe à s’engager plus avant pour sa propre défense ».
Le patron de la gendarmerie nationale, Hubert Bonneau, estime que « depuis l’invasion russe en Ukraine, la possibilité d’un conflit armé et d’une agression du sanctuaire national doit être sérieusement envisagée« , dans une lettre interne à l’ensemble des gendarmes.
Dans cette lettre datée du 19 janvier dévoilée par Le Monde et Intelligence Online et consultée mardi par l’AFP, le général Bonneau, qui évoque « l’hypothèse d’un engagement majeur », ajoute que « les évolutions politiques aux États-Unis avec leurs possibles conséquences sur l’Otan, vont sans doute pousser l’Europe à s’engager plus avant pour sa propre défense ».
« En tout point du territoire national, notamment Outre-mer, différents acteurs et compétiteurs cherchent à déstabiliser la Nation. Face à cela, je veux insister sur notre lien avec les Armées et sur l’enjeu structurant de la DOT (Défense opérationnelle du territoire) », insiste le général. « En tant que force militaire, nous avons le devoir de nous y préparer pour tenir notre place », écrit encore le directeur général de la gendarmerie nationale.
Le patron de la gendarmerie met en garde ses troupes contre « la possibilité d’un conflit armé » Le Monde
extraits :
« Notre pays connaît un point de bascule. » Dans son courrier adressé aux plus hauts gradés de la gendarmerie, dimanche 19 janvier, véritable feuille de route, le directeur général de la gendarmerie nationale (DGGN), Hubert Bonneau, n’a pas choisi ses mots au hasard.
(…)
la lettre de mission adressée à ses effectifs hausse encore d’un cran ce discours aux tonalités à la fois résolues et pessimistes.
« Depuis l’invasion russe en Ukraine, la possibilité d’un conflit armé et d’une agression du sanctuaire national doit être sérieusement envisagée », estime ainsi l’ancien commandant du GIGN, qui évoque « l’hypothèse d’un engagement majeur » auquel la gendarmerie « a le devoir de [se] préparer pour tenir [sa] place », notamment en « renforçant l’acquisition et l’entretien des savoir-faire tactiques et opérationnels militaires »