Le sauvage assassinat récent par un désaxé d’une pharmacienne très estimée de la Guyane française met en émoi ce territoire français d’outre-mer déjà ravagé par le trafic de drogue, l’insécurité galopante, la libre circulation d’armes de guerre, sans parler des maux économiques et sociaux qui ravagent la Guyane derrière la vitrine flamboyante du lanceur Ariane.
Alors que le droit le plus élémentaire à la sécurité des personnes n’est plus assuré par la République française en plein délabrement, alors que pour assurer la sécurité des J.O., Macron embauche à tour de bras des miliciens privés venus de toute l’Europe, alors qu’il envoie en Ukraine des troupes françaises guerroyer contre l’Armée russe (seconde, voire première puissance nucléaire mondiale !), notre pays est en totale incapacité de défendre la vie de nos concitoyens ultramarins, et l’argent qu’il prétend ne pas avoir pour assurer le minimum qu’on puisse attendre d’un Etat (situation pire à Mayotte : ne va-t-on pas vers une « haïtisation » de l’outre-mer français !), il trouve 413 milliards d’euros pour une loi de programmation militaire qui vise à redimensionner l’armée (de moins en moins) française en fonction des exigences hégémonistes de Washington.
Bref, le régime Macron asservi à l’UE-OTAN du grand capital détruit notre pays dans toutes ses dimensions. Si bien que nous, militants à la fois patriotes et internationalistes, ne devons plus seulement dire, comme le faisait en 1914 le socialiste allemand Karl Liebknecht, que « l’ennemi principal est DANS notre pays » (il s’agit du grand capital fauteur d’impérialisme), mais qu’en outre, cet ennemi principal qui trahit la France est bien l’ennemi principal DE notre pays.
Solidarité avec la population guyanaise en effervescence justifiée et toutes nos condoléances avec les proches d’Hélène, la pharmacienne guyanaise assassinée.