Ce samedi 7 aout, au cœur de la période des vacances estivales, les manifestations contre le passe sanitaire et les contre réformes relancées le 12 juillet dernier par le régime Macron ont mobilisés plus que le samedi 31 juillet. Elles même avait plus rassemblée que celle du 24 juillet. Alors que les médias des milliardaires annoncées avant les rassemblement les chiffres du nombre de manifestants diffusés par les services du ministère de l’intérieur (200 000 disait BFM TV la chaine du milliardaire Patrice Drahi), devant une mobilisation encore en hausse, la place Beauveau a diffusé en soirée le chiffre de 237 000 manifestants. C’est en réalité probablement plus.
C’est que de diktats en insultes piquante, l’ex banquier Macron placé à l’Elysée pour exécuter la politique décidée à Bruxelles par la classe capitaliste n’en finit pas d’énerver et fracturer le pays. Ce Macron, président le plus mal élu de la Ve République est illégitime. Son régime est d’autant plus autoritaire et violent qu’il enchaîne les contre réformes antisociales voulue par le MEDEF et prescrites par les directives européennes ou le semestre européens. Le 12 juillet dernier, tout en agitant la muleta d’un passe sanitaire inefficace sur le plan de la lutte épidémique, le tyranneau Macron annoncer relance le recul de l’age de la retraite et la baisse des pensions, ainsi que la mise en oeuvre de la réforme de l’assurance chômage. Deux points exigés par Bruxelles comme condition au versement du budget de relance contrôlé par la commission européenne.
De fait, on ne peut sans doute pas faire pire que les déclarations de Macron pour installer un climat de confiance sur les questions sanitaires utiles à la mobilisation collective efficace contre l’épidémie :
- lui qui refuser de rendre à l’hôpital public ses budgets, claironnant qu’il n’y a pas d’argent magique, alors qu’il vient d’arroser le patronat de centaines de milliards d’euros d’aides sans condition
- lui qui pietinnent les décisions du conseil scientifiques qu’il a lui même désigner pour se répandre en tartarinades de d’autoproclamé épidémiologiste 1er : en plein démarrage de l’épidémie Macron demandait aux français d’aller aux théatres et aux cinémas, puis de ne pas porter de masques, puis de théoriser avec ses ministres que les enfants n’étaient pas contagieux, et le travail et les transports en commun y menant des lieux sans risques de contamination, et à l’automne dernier annoncer qu’il ne fallait pas compter sur un vaccin en même temps qu’il refusait l’offre russe de produire sputnik en France, et l’on pourrait sans fin allonger la liste…
- lui dont les petites phrases insultantes frappées de la morgue du mépris de classe abime sans cesse la parole de l’Etat
Observons toutefois que la question de la vaccination est une question médicale, scientifique, et que les travailleurs auraient bien tort sur ce sujet de ce laisser diviser par le cynique qui occupe l’Elysée. Il n’attend et ne vise que cela. Comme répété par la plupart des manifestants, vaccin ou pas vaccin là n’est pas la question.
Car cette affaire de passe sanitaire est un énorme, et dangereuse ficelle de propagande politique. Macron et Castex, et plus largement le capitalisme, c’est des déconfinements ratés, c’est le refus de mettre en œuvre les mesures de prévention nécessaire à l’éradication de la circulation virale (comme bien des pays au premier rang desquels la Chine ont réussi la mise en œuvre), et c’est aussi le refus de mettre les moyens pour assurer le soins – y compris par les traitements ou la recherche des traitements – de tous les malades du covid-19 : ne nous y trompons pas cela c’est aussi le résultat de 30 ans d’euro austérité avec pour conséquence les hôpitaux publics privés de moyens, les soignants en nombre insuffisant, la recherche publique écrasée tandis que l’industrie pharmaceutique, Sanofi en tête, fait la preuve de son incapacité à produire vaccin et médicament elle qui n’est focalisée que sur la recherche des profits. Alors après plus de 100 000 morts, un demi millions de malades graves hospitalisés, Macron fait diversion pour camoufler son échec. Incapable d’avoir donnés accès à tous les vaccins disponibles – fermant l’accès aux vaccins russes, chinois (à la technologie éprouvée du virus inactivé) et cubains (à la technologie moderne la plus sûre, celle de la protéine sous unitaire) et même dans une certaine mesure britanniques ( que n’a ton entendu contre le vaccin à prix coutant de l’université d’Oxford fabriqué par aztrazeneca dans la bouche de Macron) et franco britanniques (Valneva) pour complaire à Berlin et Washington – il choisit de fracturer le pays, dans une stratégie de communication de court terme qu’il imagine gagnante. Que l’épidémie s’accélère et il aura beau jeu de dire que c’est la faute de ceux refusant la vaccination et des manifestants anti passe sanitaire. Quand bien même son gouvernement incapable de produire les vaccins – en refusant la levée des brevets et même la production l’automne dernier formulée par Moscou de produire en France le vaccin sputnik – n’a pas le nombre de doses suffisantes pour vacciner immédiatement la totalité de la population (82.7 millions de doses livrées à la France ce 7/8/21, 76.5 millions injectés soit 43 millions de personnes ayant reçues une dose et 36.5 millions vaccinées, soit 6.5 millions de secondes doses restants à injectés, et 12.5 millions de non vaccinés en droit d’avoir accès à leur doses, soit 25 + 6.5 = 31.5 millions de doses contre 6.2 millions de doses en stock !). La pénurie est toujours là, et heureusement pour Macron que les 12 millions de non vaccinés ne débarquent pas dans les centres de vaccinations ! Que l’épidémie régresse, et il s’en attribuera le mérite au titre de son oukaze du passe sanitaire. Quand bien même le passe sanitaire intervient plus d’un mois après le lancement de la 4e vague. Et en même temps, il aura réussi en semant le trouble et la division dans le pays à faire avancer les contre réformes ordonnées par les milliardaires : retraites, assurance chômage, loi 4Ds de privatisation et décentralisation etc…
Bref, alors que la colère gronde dans le pays, alors que le peuple se rend bien compte qu’il n’est pas souverain mais bien soumis à la dictature effective et totale de cette classe capitaliste pour qui seule compte ses profits, il y a bien lieu de se rassembler. De refuser la division pour opposer un front unis un front populaire, de classe et de masse. le tous ensemble et en même temps pour en tout premier lieu revendiquer la souveraineté populaire, et l’arrêt immédiat des contre réformes dictées par l’UE et le MEDEF. C’est bien le sens de l’alternative rouge et tricolore et son frexit progressiste portés par les militants communistes du PRCF et des JRCF. Dans toutes les mobilisations populaires, mais également dans les très nombreuses luttes sociales où dans les entreprises et les services publics les travailleurs défendent l’avenir du pays, la santé de chacun, le bonheur et la liberté de tous face à l’exploitation capitaliste.
JBC pour www.initiative-communiste.fr
- A lire :
- le tract – appel du PRCF : Pour reconstruire un pays profondément fracturé ! #Alternative #RougeTricolore
- notre dossier spécial covid-19
quelques chiffres
- Paris : 30 000 ( dont 5 000 dans la manifestation récupération d’extrême droite de F Philippot & Di Vizzo)
- Toulon : 19 000
- Nice : 10 000
- Toulouse : 10 000
- Marseille : 8 000
- Montpellier: 8 000
- Perpignan : 6 000
- Valence : 9 000
- Nantes : 7 000
- Lyon : 2 400
- Angers : 4 100
- Bordeaux : 5 000
- Strasbourg : 4500
- Avignon : 4 500
- Lille : 4 000
- Reims : 4000
- Caen : 4 000
- Metz : 4 000
- Clermont Ferrand : 4 000
- Nîmes : 4 000
- La Rochelle : 4 000
- Mulhouse : 4000
- Colmar : 3500
- Pau : 3 500
- Vannes : 3200
- Rennes : 3 000
- Bayonne : 3 000
- Quimper : 3 000
- Chambéry : 3 000
- La Roche sur Yon : 3 000
- Roanne : 3000
- Aix-en-Provence : 2 500
- Rouen : 2500
- Brest : 2 000
- Nancy : 2 000
- Besançon : 2500
- Auxerre : 1 500
- Tours : 1 800
- Poitiers : 1800
- Agen : 1 700
- Fréjus : 1 500
- Tarbes : 1 500
- Grenoble 1 500
- Lorient : 1500
- Montbelliard : 1 500
- Saint Brieuc 1 400
- Dijon : 1500
- Le Havre : 1250
- Manosque : 1 000
- Périgueux : 1 000
- le Mans : 1 000
- Tulle : 800
- Chateauroux : 800
- Cherbourg : 700
- Amiens : 700
- Auch : 600
- Bergerac : 580
- Laval : 5 00
- Vichy : 500
- Dunkerque : 400
- Boulogne : 400
- Lons le saunier : 400
- Blois : 400
- Arras : 350
- Montluçon : 350
- Cambrai : 300
- Coutance : 300
- Maubeuge : 300
- Niort : 300
- Sarlat : 250
- Saint Claude : 200
- Aurillac : 200
- Charleville Mézières : 200
- Vesoul : 120
- Angoulême : 100
- Selestat : 80
- Douai : 70
- Laon : 40
Notre décompte partiel dénombre, à partir des informations des organisateurs ou de la presse locale 220 790 manifestants dans 78 villes de France.