Loin des chiffres ridicules fournis à une presse d’argent complice, par le régime Macron, des millions de travailleurs se sont mis en mouvement. Poussés à bout par des décennies de guerres de classe, renforçant l’exploitation capitaliste, bloquant les salaires, précarisant, et poussant toujours plus loin la dictature de la classe capitaliste avec la construction de l’Union Européenne et son maudit Euro, ils tiennent désormais le haut du pavé, réclamant leurs droits. Celui du peuple souverain. À la justice, sociale et fiscale. Pour l’augmentation générale des salaires. Pour reprendre ce que les riches, les exploiteurs – les capitalistes – ont volé. À coup d’exploitation et de privatisation du bien de la Nation – entreprises et services publics. À coup de délocalisation et de désindustrialisation. Face à la colère populaire légitime, c’est par la violence policière et le mépris de classe que le régime Macron répond. Qu’a-t-il d’autre à offrir lui qui ne connait qu’un seul programme, celui dicté à Bruxelles par ses maîtres des multinationales et de la finance, l’austérité pour les travailleurs, les milliards pour les riches ? lui qui doit satisfaire aux critères de Maastricht imposés par l’euro, les 3% de déficit, et vient donc faire les poches des travailleurs à coup de hausse de la TICPE et de la CSG, de suppression des APL, de suppression des cotisations sociales, leur arrachant ainsi jusqu’aux derniers centimes pour gonfler de milliards supplémentaires les coffres des millionnaires.
Mais le peuple ne peut accepter indéfiniment de cracher du sang, de voir son frigo vide puisque le salaire et la pension ne suffisent plus. Et il ne se laisse plus faire. Face à cela, la réponse du régime Macron c’est la fuite en avant dans la fascisation. Les travailleurs réclament des augmentations de salaires jusque sur les Champs Élysées, de rendre l’ISF, de décider par et pour eux-mêmes avec une nouvelle République sociale ? la macronie n’a que l’État d’Urgence et des consultations bidons énième réédition de ce « dialogue social » que pratiquent, pour mieux enfoncer les travailleurs, les dirigeants jaunes de la CFDT
Non, les travailleurs de France, pas plus qu’ils n’acceptent désormais de se laisser encager pour exercer leur droit constitutionnel de manifester, ne laisseront violer la république par un régime illégitime, minoritaire et de plus en plus en totalitaire.
Comme le souligne la Ligue des Droits de l’Homme : « On ne répond pas à une crise sociale en limitant les libertés publiques »
JBC pour www.initiative-communiste.fr
L’impasse de l’état d’urgence
Communiqué LDHA la suite des violences qui se sont déroulées le 1er décembre 2018, plusieurs syndicats de police réclament l’instauration de l’état d’urgence et le gouvernement n’écarte pas cette hypothèse.Rien ne justifierait le recours à une telle mesure. On ne répond pas à une crise sociale en limitant les libertés publiques alors que le gouvernement dispose déjà de moyens légaux considérables grâce à l’intégration récente dans le droit commun de pouvoirs exceptionnels. On ne rétablit pas le dialogue démocratique en usant de méthodes qui porteront nécessairement atteinte au droit de manifester et qui ne pourront qu’être ressenties que comme une volonté de criminaliser le mouvement social.
La Ligue des droits de l’Homme (LDH) appelle le gouvernement à répondre d’une autre manière aux revendications qui lui sont adressées.
Paris, le 2 décembre 2018