Les ouvriers de la manufacture de textile MATT de Montcornet dans l’Aisne sont en résistance depuis plusieurs semaines pour sauver leur usine et le produire en France.
Cette usine qui sous traite notamment pour les grands constructeurs automobiles est donc menacée de fermeture alors que le groupe Trèves a annoncer l’arrêt de la production en 2019 et un eventuel repreneur vient de se retirer. Le patron s’était pourtant engagé à trouver un repreneur.
Rappelons que les constructeurs automobiles français ont été massivement aidés par les français et que maintenant que les affaires vont croissant ils ferment usines après usines – GM&S, MATT… – pour mieux utiliser une production délocalisé dans les pays de l’Est pour profiter des salaires de misère et droit sociaux inexistant, s’appuyant sur le dumping social généralisé organisé par l’Union Européenne.
#vidéo : explication de la lutte par Antony LAGNEAUX, délégué CGT de la M.A.T.T. à Montcornet dans l’Aisne.
Antony LAGNEAUX, délégué CGT de la M.A.T.T. à Montcornet dans l’Aisne est venu le 10 juin dernier à Paris appeler à la solidarité, au tous ensemble avec les travailleurs en lutte de l’usine MATT que veut liquider le groupe Trève dans l’Aisne
Le 16 juillet, alors que les travailleurs se positionnaient devant l’entrée de leurs usine, le patron a fait ouvrir par la force, huissier à l’appui les grilles de l’usine.
MESSAGE DE SOUTIEN du PRCF AUX TRAVAILLEURS DE L’ENTREPRISE MATT
Solidaire des travailleurs qui revendiquent et qui luttent, la commission luttes/syndicalisme du PRCF informée de la bataille engagée par les 130 salariés de l’usine MATT du groupe Trêves, équipementier automobile, qui sont en grève illimitée pour le maintien de leur outil de travail, leur apporte tout son soutien de classe et s’engage à diffuser sur son site https://www.initiative- communiste.fr/ leur combat pour que le groupe redémarre l’activité sur le site de Montcornet.
Nous exigeons des Pouvoirs Publics, du Préfet, du Président de région et de la Direction du groupe Trêves de mettre tout en œuvre pour empêcher une nouvelle catastrophe industrielle. Nous condamnons fermement la politique d’abandon de l’industrie française au profit des délocalisations et de soit-disant mondialisations alors que ce n’est simplement, que pour augmenter les profits au bénéfice des actionnaires.
Le PRCF et sa commission luttes se prononcent pour la sortie de l’euro et de l’UE véritable machine de guerre économique mise en œuvre pour enrichir toujours plus les grandes fortunes et appauvrir toujours plus les créateurs de richesses que sont les travailleurs de notre pays.
Jo Hernandez – secrétaire de la commission luttes du PRCF – 13 juin 2017