Ce 13 octobre les organisations syndicales, et notamment la CGT, appellent à une journée nationale d’action pour les salaires. C’est que les travailleurs voient la rémunération de leur travail bloquée et écrasée, alors que les prix explosent en raison d’une inflation alimentée par la hausse continue des profits capitalistes. Si le tiers de français doit se priver d’un repas chaque jour, les dividendes versés aux actionnaires et les fortunes des milliardaires battent des records. C’est que les capitalistes nous font les poches pour remplir leur coffre. Dans le même temps, le régime Macron qui pour satisfaire aux ordres de l’Union Européenne du Capital a imposé par la force violant la Nation toute entière une contre réforme des retraites, bloquent également les salaires des agents de la fonction publique et des services publics. Prétendant qu’il n’y a pas d’argent alors qu’il vient de voter un budget de 413 milliards d’euros de dépenses pour faire la guerre. 413 milliards d’euros qui répond à l’ordre donnée par l’UE OTAN de dépenser au moins 2% du PIB pour la guerre !
Face à la paupérisation et l’exploitation, la colère gronde dans le pays. Les communistes seront donc présents en soutien dans les manifestations syndicales avec le PRCF et les JRCF pour apporter des explications politiques et des propositions de solutions. Car la colère, sans perspective d’alternative politique, ne peut seule mener à de vraies victoires.
On observera également que cette journée, placée un vendredi un jour inhabituel, aurait soit disant été convoqué d’après certaines voix au sein de la CGT par la confédération européenne des syndicats, pour une journée d’action européenne. Force est de constater que comme à son habitude, la CES n’appelle pas et ne soutient pas cette journée : il suffisait de consulter son site internet pour voir qu’il n’en était aucunement fait mention. Confirmant que le rôle de la CES qui doit on le rappeler n’est pas un organisation syndicale, mais une institution de l’Union Européenne, n’est pas d’apporter le soutien à la classe des travailleurs en lutte, mais au contraire d’accompagner la classe capitaliste dans son exploitation.
JBC pour www.initiative-communiste.fr
La carte des manifestations du 13 octobre avec la CGT : https://mobilisations-en-france.cgt.fr/
Pour vaincre Macron-Le Pen, le MEDEF et l’UE OTAN, construisons l’alternative révolutionnaire Rouge et Tricolore !
La situation de la France est explosive en cette rentrée 2023. Voulant faire oublier le passage en force de la CONTRE-« réforme » des retraites, Macron multiplie les « dialogues » bidon (avec les partis et syndicats qui se prêtent à ces mascarades) et les sermons télévisés tout en cherchant à contenir la « grande explication de classes » qu’il craint de voir se muer en soulèvement populaire. Car l’inflation s’envole, les salaires s’effondrent (un Français sur 3 ne fait plus 3 repas par jour !) et les dépenses militaires explosent à hauteur de 413 milliards d’euros pour 2024-2030 dans le but de mener la « guerre de haute intensité » contre la Russie et la Chine. Destruction des services publics, du produire en France, des conquêtes sociales et des libertés, fascisation et criminalisation du communisme, saccage de la Terre, marche à la guerre sous la conduite de l’UE-OTAN, désintégration de la République indivisible (« autonomie » de la Corse, puis de la Bretagne et de l’Alsace??? pour complaire aux séparatistes !), dislocation de la souveraineté nationale, répression des syndicalistes de lutte comme le cégétiste Sébastien Menesplier, et criminalisation du communisme : TOUT Y PASSE !
Face à cette situation, que NE FAUT-IL SUR-TOUT PAS FAIRE ? Il n’est plus possible d’accepter les mensonges sur « l’Europe sociale » et le « dialogue social » qui ont conduit les travailleurs à la défaite face à un pouvoir fascisant qui pratique l’AFFRONTEMENT DE CLASSES pour écraser le camp du Travail ! Plus possible de multiplier les « journées saute-mouton » sans avenir, si ce n’est celui de garantir « l’unité à tout prix » de l’Intersyndicale soumise à Berger, et par lui, à la C.E.S. et à l’UE.
Tout comme il est navrant de voir la NUPES sombrer dans les règlements de comptes à coups d’insultes quand toutes ses composantes ne veulent sortir ni de l’euro, ni de l’UE, ni de l’OTAN, ni même du capitalisme tout en votant des résolutions en faveur de l’aide militaire au régime pronazi de Kiev ou criminalisant l’URSS, qui perdit 27 millions des siens pour nous délivrer du nazisme. Et en préparant des « élections européennes » dont le seul but est de légitimer une UE-OTAN rejetée par les classes populaires de toute l’Europe !
Alors, QUE FAIRE ? Comme le propose le PRCF depuis des années, il est temps de porter une Alternative DE RUPTURE CLAIRE, CO-HERENTE ET RADICALE. Cette Alternative Rouge et Tricolore doit mener au Frexit progressiste, dont ne veulent ni Macron et ses satellites réactionnaires et pseudo « progressistes », ni le MEDEF, ni les Le Pen (Marine ou Marion) attachés à une « civilisation européenne » visant à « blinder » le capitalisme tout en combattant les travailleurs étrangers.
Cela implique donc de DELEGITIMER les institutions du Capital, UE en tête et passer par un BOYCOTT POPULAIRE des européennes. Il faut aussi reconstruire un syndicalisme ROUGE, dont la classe ouvrière de l’énergie, des raffineries et des transports a donné un aperçu au printemps, et un vrai Parti communiste, qui ne s’affichera pas avec le matraqueur « socialiste » Bernard Cazeneuve ou en débattant bien gentiment avec Edouard Philippe, mais qui mènera un combat d’avant-garde contre l’ordre fascisant UE-OTAN et pour construire le socialisme-communisme de nouvelle génération.
20 mesures immédiates pour reconstruire le pays !
- POUR UNE RÉPUBLIQUE une et indivisible
- Reconstruction des services publics par l’abrogation de tous les traités européens.
- Réaffirmation du pouvoir des communes et des départements.
- Renforcement et application résolue de la loi Toubon protégeant le français « langue de la République » contre le « tout-anglais ».
- Réaffirmation et extension à tout le territoire national de la loi sur la laïcité de 1905 (indépendance et neutralité de l’Etat face à toutes les religions).
- POUR UNE RÉPUBLIQUE sociale au service des travailleurs
- SMIC à 2000 euros nets, retraite à 60 ans et hausse généralisée des salaires et pensions.
- Droits nouveaux pour les salariés afin de lut-ter contre le harcèlement au travail et la su-rexploitation.
- Grande réforme fiscale ciblant les grandes fortunes et le grand capital.
- Taxation du transport routier internatio-nal pour diminuer la pollution de l’air et finan-cer la reconstruction du rail et du fret ferro-viaire français.
- POUR UNE RÉPUBLIQUE productive et souveraine
- Primat des lois nationales sur les directives européennes en tous domaines.
- Contrôle drastique des mouvements de capi-taux et sévère lutte contre l’évasion fiscale.
- Service public industriel interdisant les délo-calisations et les euro-privatisation afin de favoriser la réindustrialisation, le « produire en France » et les TPE-PME.
- Nationalisation démocratique du crédit, de la grande distribution et des infrastructures (ports, aéroports, autoroutes), nécessitant de rétablir une monnaie nationale.
- POUR UNE RÉPUBLIQUE démocratique et égalitaire
- Assemblée constituante pour rendre le pou-voir aux citoyens.
- Démocratisation des médias, séparés des puissances d’argent.
- Fin des lois « sécuritaires » ET lutte contre tous les délits et crimes (y compris la fraude fiscale et la corruption).
- Égalité complète Hommes/Femmes et renfor-cement du combat contre les violences.
- POUR UNE RÉPUBLIQUE fraternelle et pacifique
- Éducation nationale, Université et Recherche publiques, démocratiques et tournées vers les Lumières communes.
- Régularisation des travailleurs sans-papiers et sanctions sévères contre les employeurs qui agiraient dans l’illégalité.
- Retrait définitif de la France de l’OTAN pour une diplomatie et une politique militaire au service de la paix.
- Fin de la Françafrique néocoloniale et Traité d’union franco-africain.