
discours télévisé d’Emmanuel Macron de ce mercredi 5 mars marque une nouvelle étape dans l’engrenage belliciste russophobe de l’Union Européenne… et de Macron-Bayrou qui entrainent la France dans une folie suicidaire exterministe. En appelant à renforcer l’effort de guerre contre la Russie, en engageant ainsi la France et les peuples d’Europe dans une fuite en avant guerrière, sans aucun mandat démocratique, le chef de l’état fait de notre pays la cible prioritaire de Moscou. En étendant autoritairement le parapluie nucléaire de la France à tous les pays de l’Union Européenne, il dénature l’essence même et les objectifs de la force de dissuasion nucléaire sensée protéger notre nation. Il fait de cet atout une mauvaise carte qui dirige contre la France l’arsenal de la Russie. Ce n’est plus un parapluie nucléaire mais un paratonnerre foireux, un aimant pour les missiles russes ouvrant potentiellement la voie à la disparition pure et simple de la France et des Français.
Le projet d’armée européenne, dont le coût dépassera les 800 milliards d’euros déjà annoncés par Ursula von der Leyen, sera financé sur le dos des peuples, des services publics et des travailleurs. Ce sont eux, les retraités et la jeunesse qui paieront rapidement la facture économique de la marche à la guerre à travers une euro-austérité budgétaire sans précédent : coupes drastiques dans les services publics, (éducation nationale, hôpital, sécurité, solidarité nationale…) gel des salaires, augmentation (quoi qu’en dise Macron) des impôts indirects et destructions des conquêtes sociales de nos aînés. Alors que les hôpitaux et l’éducation manquent de moyens, que les salaires stagnent et que des millions de personnes peinent à boucler leurs fins de mois, le pouvoir macroniste décide de dilapider des centaines de milliards pour servir les ambitions militaires de l’oligarchie européenne et atlantiste. Décidément, «l’EUROPE SOCIALE» tant vantée par les directions syndicales euro-confédérales n’aura jamais été qu’une chimère paralysant le mouvement ouvrier, populaire et démocratique, une chimère qui aujourd’hui s’évapore face à la logique intrinsèquement capitaliste, supranationale, belliqueuse et impérialiste de la mortifère «construction européenne».
Face à cette marche forcée vers la guerre, à l’appauvrissement généralisé, face à ce président plus orgueilleux que jamais et déterminé à dilapider la France en l’entraînant dans une guerre pan-européenne contre la Russie, – une stratégie qui nous menace d’anéantissement – , les animateurs syndicalistes de l’Avis Ouvrier appellent les travailleurs et les citoyens à refuser cette Union Européenne de la guerre et de l’austérité. Nous les appelons, ainsi que l’ensemble des forces qui se réclament honnêtement de la paix mondiale et qui n’ont aucune intention d’accompagner de quelque manière que ce soit la fuite en avant belliqueuse de Macron, à prendre d’urgence rendez-vous pour la défense conjointe des salaires, de l’indépendance nationale, des retraites, de la souveraineté populaire et patriotique, des services publics et de la démocratie.
Amis et camarades de toutes nos luttes pour la vie et pour la paix, ne traînons plus, RETROUVONS-NOUS et AGISSONS !
Saisissons-nous du mot d’ordre
« L’argent pour les services publics, les retraites, l’indépendance nationale et nos salaires, pas pour les extravagances belliqueuses de Macron
ni pour l’Union Européenne de la guerre ! »
Les militants de la CGT, mais aussi d’autres organisations syndicales qui éditent ce bulletin sont proches, pour certains, du Pôle de Renaissance Communiste
en France et le revendiquent fièrement. D’autres sont sans attache partisane particulière mais TOUS constatent que loin d’avoir appris du dernier congrès de
la CGT, de la défaite qu’a subie le monde du travail sur les retraites et du choix désastreux de cautionner l’euro-réformiste Laurent BERGER et son « dialogue
social » bidon avec Macron, les confédérations syndicales dites « de lutte », y compris la CGT, continuent d’accompagner la « construction européenne » qui
détruit notre pays, nos salaires, nos conquêtes sociales, notre industrie, notre agriculture et nos services publics.
Dans l’intérêt même de la CGT, du syndicalisme de CLASSE et du monde du travail,
FAISONS ENTENDRE ET DIFFUSONS L’AVIS OUVRIER !