Collectif National pour un Front Syndical de Classe
mis en place par les initiateurs CGT et FSU de la « lettre ouverte aux Etats-majors syndicaux » (http://tous-ensemble.dyndns.org)
collectif.syndical.classe@laposte.net
Le Capital bloque le pays et les travailleurs. Bloquons le Capital !
En fichiers joints (ces textes ont été publiés hier jeudi 26 mars), quelques appels et déclarations émanant de structures CGT concernant la situation actuelle :
– d’un côté les très fortes mobilisations populaires face à la crise, à la casse du pays et de ses industries, à la régression sociale sans limite imposée par Sarkozy, le MEDEF et l’UE du capital ;
– de l’autre l’attentisme des directions syndicales réunies dans une unité de sommet débouchant sur la soumission aux directions les plus hésitantes voire les plus compromises avec le grand patronat et ses institutions (CGC, CFTC, CFDT) et sur la tactique des journées d’actions séparées de plusieurs semaines voire de plusieurs mois.
Alors que de partout monte l’exigence d’une convergence des luttes dans la continuité, seule capable d’imposer la satisfaction des revendications populaires, la CGT, dont les organisations de base sont les plus combatives et les plus écoutées des travailleurs, a une responsabilité particulière. Dans ce contexte, entre Chérèque et Domota, il faut choisir ! Les dirigeants confédéraux CGT vont-ils continuer à chercher l’unité à tout prix avec Chérèque et à suivre les injonctions de la Confédération Européenne des Syndicats appelant à « sauver le capitalisme de lui-même » ?
C’est en tout cas en poussant par en-bas, à partir de nos syndicats et des luttes dans les usines, les services, les écoles, collèges et lycées, les hôpitaux ou les universités, à partir des réunions interpro dans les communes ou les départements, à partir de coordinations articulant syndicat et AG de grévistes, que nous pourrons imposer le tous ensemble en même temps durable.
En renouant avec le syndicalisme de classe et de masse qui fit la grande CGT et les acquis des travailleurs de France, salariés du privé, du public, jeunesse étudiante et lycéenne, couches sociales étranglées par Sarkozy, le Medef et l’UE, nous aurons la force de gagner. Avec ou sans les directions syndicales.