Ainsi M.Valls, le premier ministre qui aime le Medef, aime aussi les ouvriers. (ndlr: du moins voudrait il le faire croire par une pitoyable opération de communication reprise en chœur par les médias aux ordres du Capital)
Le problème, on le sait tous, ce n’est pas l’amour mais les preuves d’amour.
Pour le patronat,Valls est une rivière des milliards: Pacte de responsabilité, lois Macrons, démolition de la Sécu, des statuts, des services publics, du droit du travail, du congés dominical, soumission à l’UE, privatisation, libéralisation euro-atlantique… bref le Medef en a rêvé, Valls l’a fait.
Pour les ouvriers: rien , néant, bernique, des nèfles, que dalle, zéro. Contre les ouvriers: ce qui précède, en faveur du patronat.Car la lutte des classes existent M. Valls et vous le démontrez.
Alors il peut bien, notre « socialiste », palabrer sur les ouvriers à Liévin. La classe ouvrière sait qui est Valls qui, fort honnêtement pour une fois, veut changer le nom de son parti, le PS, parce qu’il trouve que le mot socialisme est ringard. Valls dont le grand-père fondateur d’une Banque (déjà!) protégeait les prêtres franquistes, Valls qui a 17 ans s’engage aux côtés de la « gauche » américaine de Rocard, Valls qui quitte la Ligue des droits de l’homme en 1985 parce que celle-ci a protesté contre l’extradition en Espagne des militants basques arrêtés en France, Valls dont les amis sont Alain Bauer et Stéphane Foulks, eux-mêmes respectivement amis de Sarkozy et DSK, Valls qui est pour le NON en 2005 mais fait campagne pour le OUI…
Oui les ouvriers savent que Valls est un adversaire résolu, déterminé de la classe ouvrière. Ses références constantes au » fusilleur des ouvriers », Clemenceau, en dit long sur son amour soudain pour les ouvriers.
M.Valls déclarez donc votre flamme à vos employeurs du Medef et de l’UE et laissez les ouvriers à leurs vrais amis et à leurs frères de classe, les communistes.