Mardi 31 janvier 2013, François Hollande annoncé qu’il proposerait aux entreprises (donc au syndicat des patrons le MEDEF) un « pacte de responsabilité » qui devrait consister à leur servir sur un plateau doré des réductions de charges etc. etc.
Sous couvert de vouloir relancer l’emploi dans notre pays, Hollande et son gouvernement continuent à pratiquer la politique de ces prédécesseurs (Sarkozy et sa clique.)
Jusqu’à quand le peuple vat-il continuer à tomber dans ce panneaux ?
Parce que en vérité, réduction de charges et coût du travail c’est Kif-Kif.
Le SMIC, (salaire en deçà duquel il est théoriquement interdit de rémunérer le travail et qui est devenue le salaire de référence le plus rependue de la plupart des entreprises) est rémunéré 1616 €. Cela veut dire, que chaque mois l’entreprise doit débourser 1616 € pour payer la force de travail (comme l’a démontré Marx) ou le travail effectué par le salariés pour 7 heures par jours, 35 heures par semaine. Compte tenu du cout de la vie on peut dire que ce n’est pas cher payé.
Mais faut savoir, que sur ces 1616 € le salarié ne touchera que 1121 €. La différence (1616 -1121 = 495 €) ira au « pot commun » c’est-à-dire à la solidarité autrement appelée « cotisations sociales ». C’est ça que les patrons appellent volontairement « charges » ou encore « coût du travail » pour tromper le monde du travail.
Ces cotisations que Hollande veut abaisser, permettent de financer l’assurance chômage, les caisses de retraites par répartitions, la sécurité sociale, les allocations familiales, la formation professionnelle, et tout ce qui permet a chacun de bénéficier d’une qualité de vie minimum décente. Le principe est simple : on cotise selon ses moyens (pourcentage de revenu) et on bénéficie selon ces besoins (maladie, handicap, etc.) Simple, juste, humain, solidaire.
Vous voyez un coût vous là-dedans ? NON ! il n’y en a pas ! Il n’y a que de la rémunération dont une partie est directement reversée aux organisme chargés de vous protéger et de vous aider lorsque vous êtes confrontés au chômage, à la vieillesse, à la maladie, au handicap, aux accidents, vous ou vos proches, etc.
En appelant la partie reversée aux « charges » ils essaient de faire croire que cela pourrait être allégé voire supprimé.
Mais si les organismes sociaux ne reçoivent plus cet argent, comment financeront-ils les chômeurs, les retraités, les malades ? Soit ils ne les financeront plus soit que lEtat remplace ces cotisations manquantes.
Mais l’Etat c’est qui ? C’est nous tous ! Alors comment trouver ces financements ? Cet simple, comme le fait actuellement Hollande en augmentant taxes(TVA) et impôts.
Donc au résultat vous toucherez toujours les mêmes 1121 € mensuel mais les employeurs ne reverseront plus les 495 e de cotisations ( ils se les mettrons dans la poche et dans celle de leurs actionnaires). Et sur les 1121 € vous serez ponctionné des taxes et impôts nécessaires à l’Etat pour remplacer ces cotisations sociales partis dans la poche de ceux qui ont le moins besoins.
Si on pousse plus loin le raisonnement, on constate que ce schéma est encore pire si au lieu de demander à l’Etat de financer les organismes sociaux, cela est transféré au privé (comme ils le font depuis quelques années, UMP et PS réunis, a vec les mutuelles dites « complémentaires » totalement injuste car n’offrent pas toutes le même niveau de prestation et surtout au même prix selon la taille de l’entreprise qui vous emploie). Et cette formule est bien-entendu préférée des ultra-libéraux de la droite qui critique ce système de solidarité actuel.
Car les organismes privés ne se contentent pas de collecter et répartir les cotisations. Eux, en plus veulent réaliser des profits au passage pour engraisser leurs actionnaires.
Les mêmes qui appellent « charges » ou « coût » ce qui n’est que rémunérations justifiés par le travail, n’appellent ni « charge » ni « coût » ces masses d’argent reversées sous divers forme (dividendes, jetons de présence et autres) à ces improductifs complets qu’ils préfèrent appeler pudiquement et hypocritement « investisseurs »
Si nous ne faisons rien, si on ne bouge pas plus que cela, si on ne sort pas de ce système capitaliste, nous retournerons à l’époque féodale.
Il est temps que le peuple de France, héritier des Lumières, de 1789, de la Commune de Paris, du Front populaire, du conseil national de la résistance (CNR), de mai 68, se dresse en empoignant ses deux drapeaux révolutionnaires, le drapeau tricolore du peuple souverain et le drapeau rouge international des travailleurs.
N’attendons pas que notre pays ait implosé sous les coups du MEDEF, de l’UE, de l’UM’PEN ou du PS fidèle serviteur du système en place !
Aux menaces de Copé de gouverner par ordonnances pour briser le mouvement ouvrier et araser tous nos droits, répondons par l’état d’urgence du peuple de France. Avec le PRCF, pour un nouveau CNR, organisons-nous dans les entreprises, les quartiers, les villages et contre-attaquons pour que vive la renaissance communiste et l’alternative populaires !
La Commission Luttes du PRCF