Alors qu’il met en application sa contre réforme des retraites ce 1er septembre, le régime Macron ajoute au coup de force illégitime et minortaire violant la Nation toute entière désormais l’indignité des procés politiques et de la répression d’une police politique contre les syndicalistes.
Ebranlé par la mobilisation populaire majoritaire, emmenée notamment par la mobilisation exemplaires des électriciens gaziers de la CGT FNME qui auront mené des grèves reconductibles spectaculaires et héroïques, après le coup de force du 49.3, c’est par le coup de force policier que le régime Macron vise à faire entrer en application ses contre réformes. En effet, dans une nouvelle escalade dans la fascisation, il emballe sa machine répressive pour terroriser les travailleurs, et écraser les organisations syndicales organisant la résistance démocratique. Ainsi, c’est donc à l’un des principaux dirigeants de la CGT, le secrétaire générale de la CGT mine énergie Sébastien Menesplier que le régime Macron s’en prend directement. Il est convoqué le 6 septembre à la gendarmerie de Montmorency. Pour une mise en cause indigne relative à une enquête diligentée par la gendarmerie d’Annonay dans le cadre d’une plainte déposée dans la ville d’Olivier Dussopt, ministre en charge de cette réforme.
L’affaire est donc cousue de fil blanc. Y compris dans l’incrimination infamante visant une prétendue infraction de « mise en danger d’autrui par personne morale » qui participe directement de la criminalisation des actions syndicales revendicatives, en particulier, la grève, la manifestation, la tenue des outils de travail. Toutes actions qui sont toutes à l’origine des droits sociaux et démocratiques gagnés par les travailleurs de France. Rappelons que les actions de la CGT ont été massivement soutenues. A Annonay en particulier, avec plus de 12 000 manifestants dans les rues, démontrant l’illégitimité absolu de ce régime Macron tirant ces décisions non du peuple souverain mais des ordres passé par le grand patronat à travers les directives du Semestre Européen édictés à Bruxelles.
C’est bien ces mobilisations réussies, de classes et de masses, qui sont l’objet de poursuites. Ce n’est d’ailleurs pas les responsables syndicaux d’arrière garde ceux qui n’auront eu à coeur que d’amoindrir la mobilisation, d’éteindre le mouvement et de ne pas construire un rapport de force collectif gagnant qui sont visés. Mais évidemment l’une des figures principales de la mobilisation. Le représentant de cette avant garde ouvrière, qui avec les raffineurs déjà, à l’automne avait imposé par leurs grève de vraies augmentation de salaires, positionnant de façon victorieuse cette question essentielle au centre des luttes.
Le motif même de la plainte est d’un ridicule achevé, alors que les actions symboliques de coupures, lors de reprises en main de l’outil de travail, n’ont évidemment pas eu d’effets sur la sécurité. Et cela alors que le régime Macron par son saccage des outils de productions d’électricité pour répondre aux ordres de privatisation et libéralisation édictés par l’Union Européenne – comme en matière de retraite – a organisé une telle pénurie de production qu’il a programmé des plans de coupures pour les périodes de fortes consommation en hiver. Allant même jusqu’à affirmer que ces coupures frapperait y compris les malades sous assistance. Ce même régime Macron qui ferme les urgences après avoir étranglé l’hôpital public sous ses plans de suppressions de lits et de numerus clausus des médecins et exploitation euro austéritaire épuisantes des soignants : de toutes évidence, ce n’est pas ce régime qui peut accuser des syndicalistes qui ne font que défendre les services publics, les conditions de travail en sécurité et digne pour les agents qui les assurent.
Le PRCF appellent à participer à toutes les actions de soutien à Sebastien Menesplier et à tous les mis en cause, en particulier le rassemblement du 6 septembre 2 rue des Gallerands à 9h devant la gendarmerie de Montmorency, mais également le soutien aux énergéticiens gaziers de Marseille le 15 septembre à 8h30 et de Bordeaux le 21 novembre à 14h.