Des milliers d’étudiants ne mangent pas à leur faim. Enfermés dans les 4 murs de résidences universitaires misérables depuis de longs mois, ils sont littéralement réduits à l’extrême pauvreté par le régime Macron. Privés d’emplois, sans salaires étudiants, ils ne sont pas non plus éligibles aux aides telles que le RSA. Alors que des queues de centaines de jeunes s’allongent tous les soirs devant les banques alimentaires du Secours Populaire et des Restos du cœur, le régime Macron qui n’a pour seul cœur que le profit capitaliste les piétinent d’un « nous ne leur donnerons pas la becquée » vomie par une député LREM à l’assemblée nationale.
Le délégué général de LREM ajoutant qu’ils n’ont qu’à faire des prêts auprès des banques. Cynisme et dégueulasserie ! Face à ce scandale les jeunes communistes des JRCF témoignent et appellent à l’action.
communiqué des JRCF : PRÉCARITÉ ÉTUDIANTE
Revenus et bourses dérisoires, loyers extrêmement élevés dans les métropoles universitaires, incertitudes sur leurs études et cours à venir, isolement, mal-nutrition… Voilà quel genre de conséquences provoque la logique économique capitaliste sur notre jeunesse étudiante.
Depuis des années désormais cette précarité étudiante ronge notre société et particulièrement bien entendu notre jeunesse.
Mais comment peut-on encore tolérer qu’en France des étudiants, pour lesquels justement la réussite de leurs études est très importante, puissent être amenés à faire la queue par dizaines devant les dépôts d’aide alimentaire ?
Pourquoi ne nous donnons-nous pas les moyens à l’échelle nationale pour que nos étudiants puissent se préoccuper avant tout de leurs études et non de la manière dont ils vont se rationner dans la semaine pour ne pas dépasser leur budget ?
Parce que l’UE capitaliste et anti-démocratique enchaîne notre pays, lui vole sa souveraineté pour mieux en finir avec les conquêtes sociales, nationales et démocratiques de ses travailleurs, classe ouvrière en tête, nous ne pouvons envisager d’améliorer la situation sans que le peuple travailleur reprenne le pouvoir, agisse dans son intérêt et ainsi entre en confrontation frontale avec cette UE de malheur et ses tenants « nationaux » tels que la macronie, le MEDEF, le CAC40, en somme la grande-bourgeoisie capitaliste, pour en sortir une bonne fois pour toute et pouvoir engager notre pays dans la voie du socialisme.
Dans ce combat, les JRCF et le PRCF défendent le droit au logement pour toutes et tous, et notamment pour les jeunes étudiants, jeunes ménages et jeunes travailleurs, mais aussi pour eux la gratuité des soins, l’accès facilité aux ressources alimentaires, la mise en place d’un statut d’étudiant-salarié précis permettant de ne pas contraindre les études aux impératifs du salariat, ou encore un doublement des bourses étudiantes.
Avec les JRCF et le PRCF, avec les étudiants mobilisés contre la précarité et avec le monde du travail en lutte, battons-nous pour reprendre le contrôle de notre pays et enfin pouvoir construire en France une société plus juste pour ceux et celles qui la font tourner jour après jour et nuit après nuit, autrement dit, pour le socialisme !
http://jrcf.over-blog.org/2021/02/precarite-etudiante-communique-des-jrcf.html
Les laissés pour compte de la France
Depuis maintenant presque 1 an les étudiants souffrent. Les suicides à répétition commencent seulement à attirer timidement l’attention des clowns au pouvoir, dont dépend l’avenir des millions d’étudiants français.
Le gouvernement, depuis des mois, ne réagit pas face à l’immense détresse des jeunes de son pays et lorsqu’il se décide enfin à sortir de son mutisme, il décide de court-circuiter ses interlocuteurs habituels et légitimes que sont les syndicats étudiants et décide de passer par le youtubeur Gaspard G. On remarque là encore le manque de considération des étudiants par le premier ministre qui a passé cet appel. Ce youtubeur est notamment connu pour être un soutien de Macron et propriétaire de start-up. Un choix qui invisibilise encore davantage une majorité écrasante d’étudiants qui vivent dans une grande précarité, qui gagne du terrain de jour en jour dans une indifférence plus que troublante.
L’État fait la grâce d’offrir aux étudiants 150 euros environ tous les trois mois. Il ose appeler cela une aide exceptionnelle. Exceptionnellement inutile pour des étudiants dont les besoins les plus primaires sont bien plus élevés. S’ajoute à cela le coût des écoles souvent exorbitant et bien évidemment très peu pris en charge par les pouvoirs publics. À cela s’ajoute l’impossibilité de travailler car les seuls emplois envisageables pour les étudiants sont après les cours, l’heure à laquelle commence le couvre-feu. Mais cela ne semble gêner personne dans les rangs des élus qui pourtant, pendant les élections courent après les voix des jeunes qu’on accuse de se désintéresser de la vie politique et de leur soi-disant devoir citoyen. À qui la faute ?
Il a été annoncé dernièrement que les cours en présentiel pourraient reprendre pour les étudiants, seulement en TD et seulement en demi-groupe. Les deuxième, troisième année et les autres doivent rester en distanciel. La caste dirigeante n’apporte encore une fois que des demi-mesures pour une infime partie des étudiants. Certains étudiants ont rendu leur logement dans la certitude de finir l’année en distanciel. Ces mêmes étudiants se retrouvent actuellement à devoir en chercher un nouveau pour une journée par semaine de cours en présentiel. Ces loyers étaient financés par le travail après les cours, désormais impossible. Une nouvelle fois, la république ne propose pas d’alternatives et laisse ses étudiants dans la misère.
Au-delà des difficultés matérielles que posent les confinements et couvre-feu à répétition tous plus absurdes les uns que les autres, des difficultés psychologiques considérables se font de plus en plus ressentir. Les étudiants sont la seule tranche de la société française à ne plus rien faire. Ne plus aller en cours, ne plus aller faire du sport, ne plus pouvoir voir ses amis, ne plus pouvoir travailler mais aussi, ce qui permettait d’échapper à un quotidien souvent précaire et morose : ne plus avoir de loisirs. Plus rien à faire. Un sentiment croissant d’inutilité, de vie qui ne trouve plus de sens est maintenant commun à des millions d’étudiants à travers l’hexagone.
J’encourage tous les étudiants et toutes les étudiantes à agir, protester, se révolter contre ce régime qui n’a que faire de sa jeunesse et la laisse crever dans un silence accablant.
Thomas-JRCF http://jrcf.over-blog.org/2021/02/les-laisses-pour-compte-de-la-france.html