32 multinationales ont réalisé cette année de crise des profits énormes, 109 milliards de dollars de plus que leurs bénéfices moyens réalisés au cours des quatre années précédentes, informations publié par l’Oxfam dans un rapport rendu public le 10 septembre. Une grande partie de ces profits vont être reversés aux actionnaires, creusant plus profondément les inégalités.
En France, le CAC 40 aura versé aux actionnaires pas moins de 37 milliards de dividendes pendant la crise.
Alors qu’à la première cession de l’assemblée nationale, les députés de la NUPES demander une revalorisation substantielle du SMIG indexé sur le coût de la vie, du fait de l’inflation qui est de 5,9 % fin août 2022. (les prix de l’énergie ont augmenté de 22.7% depuis les 12 derniers mois. L’inflation s’est ensuite diffusée à d’autres produits dont l’approvisionnement est sous tension céréales, métaux… Les produits alimentaires ont ainsi augmenté de 7.9% depuis les 12 derniers mois, (source : France-inflation.com) le gouvernement Macron dans sa logique capitaliste, a rejeté comme à son habitude d’un revers de main l’augmentation des salaires et à proposé une prime.
Il y urgence comme en grande Bretagne, que tous ceux qui sont créateurs de richesses, qui par leur travail, engraissent les actionnaires, mènent la lutte à un niveau tel que le pouvoir et le MEDEF ne pourront que satisfaire les revendications des travailleurs.
Afin d’unifier les luttes et avoir une revendication commune à l’ensemble des travailleurs, les Organisations Syndicales confédéré et notamment la CGT, doivent proposer de ce mobilisés massivement, pour la mise en place d’une échelle mobile des salaires (stoppée en 1983 par le gouvernement socialiste) qui consiste à augmenter les salaires automatiquement en fonction de l’augmentation des prix afin de conserver le pouvoir d’achat des salariés face à l’inflation.
Tous ensemble en même temps et dans la durée, tel doit être est le mot d’ordres donné par les OS aux travailleurs, Tous ensemble et en même temps : vers la grève générale !
Pour sa part, le PRCF et sa commission luttes sera de tous les combats et soutiendra sans réserve les actions à venir.
Jo Hernandez
La revue de presse des luttes : ceux qui vivent sont ceux qui luttent
Maternité Boyé Montauban
Source : correspondant PRCF
La clinique Boyé à Montauban a fermé sa maternité ce mercredi 14 septembre, alors que sa direction propose des « miettes » aux auxiliaires de puériculture, 20 € de prime mensuelle lors des « négociations » salariales en cours.
Cette fermeture est un nouveau coup porté aux femmes après celle de la maternité de la clinique des Chaumes. Il ne reste plus d’une maternité dans le département celle du Centre Hospitalier de la ville qui doit recevoir les futures mamans.Pourtant « Boyé » indiquait depuis avoir 20 % d’augmentation d’activité de son service maternité.
Les personnels ont dû faire face à de nouvelles compétences suite à l’augmentation du nombre d’accouchements après la fermeture de la maternité des Chaumes.
Suite à une AG les puéricultrices avec la CGT ont cessé le travail demandant une valorisation de leur travail et non pas des primes à la « tête du client ». La direction a répondu par le lock-out de la maternité
A la clinique Boyé de Montauban la situation a changé.
Source : correspondant PRCF
Il semble que malgré le lock-out de la direction, un mouvement de lutte de 13 jours, mené par les aide soignantes et auxiliaires de puéricultrices de la maternité Boyé a payé. Elles ont obtenu 6 à 8 % d’augmentation de rémunération sur leur fiche de paie,130€ de prime mensuelle rétroactive, 240 € de prime annuelle sous conditions et le temps d’habillage compris dans le temps de service.La CGT s’est mobilisé pour ce personnel,ce qui a encouragé le personnel de 3 autres services de la clinique,dont la médecine à leur tour dans l’action revendicatif pour l’amélioration de leur salaires.
Depuis la fermeture de la maternité de la clinique du Pont de Chaume,la charge supplémentaire de travail avait augmenté de 30 % à Boyé. La plus part des employés n’avait eu d’augmentation de leur rémunération depuis leur embauche (hors coefficient). Alors que la clinique a obtenu des bénéfices de 52 % (398000 € en 2020 ).
Albi. Les salariés de Groupama mobilisés
28/09/2022
Source : la Dépêche du Midi
Une vingtaine de salariés de l’agence Jean Jaures d’Albi, ce sont mis en gréve à l’appel de l’intersyndicale de l’ensemble du groupe Groupama-Gan. Ils revendiquent une augmentation collective des salaires sur la base de l’inflation.
Albi: « On veut le Ségur pour tout le monde »
Source : la Dépêche du Midi
28/09/2022
Une trentaine de manifestants aux couleurs de la CFDT, s’est regroupée devant des grilles de l’Agence régionale de santé à Albi, en attendant la sortie d’une délégation. Objectif : Demandez la revalorisation des salaires des personnels administratifs, d’entretien et restauration collective, dans le médico-social. En résumé, qu’il fasse partie intégrante du Ségur de la santé et de ses revalorisations salariales.
Pas de bébés à la consigne appelle à la grève le 6 octobre
Source : site d’information pour les professionnels de la petite enfance
Le Collectif Pas de bébés à la consigne invite les professionnels de la petite enfance avec les parents à débrayer le jeudi 6 octobre prochain. Ses principales revendications : le retrait de « l’arrêté autorisant à travailler en crèche sans diplôme ni expérience », l’ouverture de places supplémentaires dans les centres de formation, la revalorisation des salaires et l’amélioration des conditions de travail.
Orléan Grève chez TAO : le trafic sera très perturbé pour les trams comme pour les bus.
Source : ICI
Tous les syndicats de TAO, le réseau de transports en commun de la métropole d’Orléans, ont appellé à la grève ce jeudi 22 septembre : une mobilisation sur les salaires et les conditions de travail qui s’annonce très suivie et qui se poursuivra vendredi. Les syndicats veulent une hausse de 5% des salaires Principal objet du conflit : le pouvoir d’achat. Les syndicats réclament une hausse des salaires de 5% : la direction ne propose qu’une prime immédiate de 200 euros nets. Insuffisant au regard de l’inflation estiment les organisations syndicales, qui soulignent qu’il y avait eu 0% d’augmentation en 2021 et +1,9% en 2022.
Métropole de Dijon Préavis de grève sur le réseau Divia : la circulation des bus et tramways perturbée samedi 24 septembre
Depuis le 2 juillet, le réseau DiviaMobilités connaît des perturbations chaque samedi à l’appel de la CGT. Conditions de travail, sécurité, revalorisation salariale : dans notre édition du 5 août, nous précisions les revendications du syndicat. « À la rentrée, on nous a demandé d’arrêter le mouvement de grève, sans proposition », affirme Mounir Smaïli, délégué syndical CGT (majoritaire *) à Keolis Dijon Mobilités. Les négociations n’ayant pour l’heure pas abouti, un préavis de grève a de nouveau été déposé.
Grève chez TAO : le trafic sera très perturbé pour les trams comme pour les bus
Tous les syndicats de TAO, le réseau de transports en commun de la métropole d’Orléans, ont appelé à la grève ce jeudi 22 septembre : une mobilisation sur les salaires et les conditions de travail qui s’annonce très suivie.
Appel à la grève à l’hôpital lancé par FO, CFDT et Unsa
Rentrée sociale animée à l’hôpital : après la journée d’action de la CGT-Santé le 22 septembre, programmée depuis le début de l’été, l’intersyndicale FO-CFDT-Unsa a « retenu la date du mardi 27 septembre », indiquent les trois organisations dans un communiqué, ajoutant qu’« un préavis de grève commun sera déposé afin que les agents puissent soutenir localement ce mouvement ».
Les signataires du Ségur mettent ainsi leur menace à exécution : après une précédente réunion fin juillet, les trois fédérations avaient « convenu d’une journée de mobilisation durant la dernière semaine du mois de septembre ».
Les syndicats semblent déterminés à établir un rapport de force avec l’exécutif : jugeant que « les réponses ministérielles et gouvernementales ne sont pas de nature à améliorer la situation » des hospitaliers, ils entendent se tourner vers le Parlement, « en demandant à être reçus » par les présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat.
Montauban : bataille pour l’accès à la maison du peuple
L’UD CGT du Tarn et Garonne avait été interdit puis expulsée par la maire de Montauban de la « Maison du Peuple » lieu emblématique du centre ville,
L’UD avait récupéré un local place Azana ( du nom du président de la 2 éme République espagnole ).
La mairesse (LR) récidive à nouveaux dans sa volonté de privé la CGT d’un local dans « sa ville ». en faisant changer les serrures du local.
Après une mobilisation, les clés étaient restituées, mais le syndicat est toujours en demeure de quitter le lieu. Il devait rendre les clés le 5 septembre.
La mairie a fait constater par un huissier que le siège était toujours occupé. La CGT va mobiliser de nouveau pour le droit syndical et la reconnaissance de la convention signée.
Le SNES-FSU Créteil s’engage dans deux journées de grève en septembre.
L’intersyndicale SNES-FSU – CGT Educ’Action – SUD Education de Créteil ont appelé les personnels du second degré à se mettre en grève le mardi 20 septembre 2022 !
Ils dénoncent les conditions catastrophiques de la rentrée et exigent les moyens en ouverture de classe comme en personnel pour faire face aux besoins.
Contrôleurs du ciel en grève
Source : Syndicat National des Contrôleurs du Trafic Aérien
Après plusieurs mois de discussions et malgré les 14 jours laissés pour concilier ce préavis de grève, aucun élément concret ni garantie n’ont été apportés par la DGAC et les Pouvoirs publics.
Recrutement : alors qu’il est incontestable que le mur des retraites approche et doit s’anticiper, l’absence de garantie sur le recrutement 2023 et les années suivantes est inacceptable !
Inflation : alors que les recettes sont là car la compensation de l’inflation est prévue dans les plans de performances européens, l’absence de hausse des salaires est injustifiable !
Face à l’échec des négociations, le SNCTA maintient le préavis de grève du vendredi 16 septembre et appelle à la mobilisation générale.
Il dépose dès à présent un deuxième préavis de grève de 3 jours, du mercredi 28 septembre au vendredi 30 septembre.
Retraites : le très mauvais rapport du COR pourrait obliger l’Élysée à faire passer la réforme en urgence
Passage en force
Un constat qui pousse plus que jamais le gouvernement à avancer sur la réforme des retraites, à l’arrêt depuis la pandémie de Covid.
L’ensemble des syndicats, reçus au ministère du Travail lundi, ont mis en garde le gouvernement contre l’idée d’introduire une mesure de décalage de l’âge légal de départ à la retraite dans les prochains textes de financement de la Sécurité sociale, une rumeur que le gouvernement n’a pas souhaité pour l’instant commenter.
« Ça appellerait de fortes mobilisations de l’ensemble des forces syndicales de ce pays. Je rappelle qu’il y a une intersyndicale où 13 organisations ont rappelé leur opposition, il y a 15 jours, à la réforme des retraites », a dit Michel Beaugas, secrétaire confédéral Force ouvrière, à l’issue de la réunion.
Une « déclaration de guerre »
Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, avait déclaré jeudi sur RTL qu’une telle réforme allait mettre « le feu au pays ». L’exécutif table sur une entrée en vigueur progressive de sa nouvelle réforme des retraites à partir de l’été 2023.
Même son de cloche chez Frédéric Souillot, secrétaire général de Force ouvrière : « Ce serait alors une déclaration de guerre, et la preuve que, CNR (Conseil national de la refondation) ou pas, la vision du dialogue social d’Emmanuel Macron sera la même que lors du quinquennat précédent ».
« Le collège est l’homme malade du système » : les syndicats répondent à Pap Ndiaye, ministre de l’Education nationale
Au lendemain d’une rencontre entre le ministre de l’Éducation avec des lecteurs de Midi Libre qui avait provoqué quelques phrases fortes, l’une d’elles a fait réagir le principal syndicat d’enseignants du secondaire. « Le collège est l’homme malade du système », avait déclaré Pap Ndiaye, évoquant la nécessité de renforcer l’apprentissage des savoirs de base, mathématiques, français et langues notamment.
« Il est aujourd’hui nécessaire de réparer le collège »
L’expression a choqué la secrétaire nationale du Snes-FSU, Sophie Vénétitay, qui a réagi ce samedi 17 septembre au micro de franceinfo : « Ce sont des mots synonymes d’attaque frontale, le ministre veut s’attaquer au collège, nous voulons le sauver. Le choix des mots est important. Oui, il est aujourd’hui nécessaire de réparer le collège. Il a été la cible de beaucoup de réformes qui lui ont fait du mal et aussi de suppressions de postes qui ont laissé les élèves dans des situations difficiles », estime la syndicaliste, professeure de sciences économiques et sociales.
À l’appel de la CGT, un pique-nique revendicatif à l’hôpital de Saint-Brieuc le jeudi 22 septembre
Le syndicat CGT à appelé le personnel soignant et les usagers , ce jeudi 22 septembre, à participer à une journée d’action pour la défense de la santé et de l’action sociale. « La situation de notre système de soins et d’action sociale n’a jamais été aussi préoccupante », rappelle-t-il.
Un rassemblement à été organisé au centre hospitalier de Saint-Brieuc entre 12 h et 15 h, dans le cadre d’un pique-nique revendicatif. Une délégation des syndicats CGT à été reçu à la délégation départementale de l’ARS.
« Les revendications ne manquent pas »
« Du côté des personnels les revendications ne manquent pas en termes de conditions de travail, d’emplois, de salaires, de formation, de conditions de départ à la retraite… L’épuisement des personnels conduit à des taux d’absentéisme record. Du côté des usagers chacun peut mesurer les difficultés actuelles d’accès aux soins, amenant certains à y renoncer », pointe le syndicat.
Et d’ajouter : « L’accès aux soins d’urgence devient également source d’inquiétude. Malgré cela, le gouvernement ne cesse d’envisager fermetures de lits et restructurations ».
Grande-Bretagne : la colére des travailleurs
La hausse du prix de l’énergie va dégrader les conditions de vie de millions de foyers, déjà impacter depuis des mois du à une inflation de 13 % et pourrait dépasser 15 % au cours des mois à venir.
Face à cette flambé des prix, les travailleurs de Grande-Bretagne sont entré en résistance.
D’abord, les 2 000 dockers du port de Felixstowe ce sont mis en gréve du 20 au 28 août. Ils réclament des augmentations de salaires.
Ensuite, ce sont les éboueurs d’Edimbourg qui sont entré dans le mouvement sur plusieurs semaines pour obtenir une augmentation des salaires.
Le 26 août, 115 000 postiers on fait grève. Cela faisait plus de 13 ans qu’il n’y avait pas eu de gréve à la poste.
D’autres mouvement son à prévoir chez les infirmières, les enseignants, les assistants d’éducation, les employés territoriaux ainsi que dans des entreprises privé.