Profitant que les travailleurs sont en vacances et du Covid 19 , Hop, Simra, Nokia, Conduent, Airbus, Sanofi, Air France, mettent en œuvre des PSE « Plan de sauvegarde de l’emploi ».
L’offensive estivale du contre les travailleurs n’en finit pas de s’allonger. Comme à chaque fois, la « nécessaire adaptation » à la nouvelle donne économique (hier à la « révolution » numérique, aujourd’hui aux conséquences de la crise sanitaire) est invoquée pour expliquer aux travailleurs qu’ils devront faire plus avec moins sous peine d’avoir à rejoindre leurs collègues licenciés et leurs familles sur le carreau.
Chez TUI, on ne licencie rien moins que 583 salariés sous prétexte d’industrie du tourisme décimée. L’annonce a pourtant de quoi surprendre chez le numéro 1 mondial du secteur qui détient 30 % de parts de marché et 3 milliards d’euros de capacité financière et dont la direction travaille à la cession de sa filiale française. La société Dérichebourg, elle, ne déroge pas à la répugnante réputation qui la précède puisqu’elle mobilise les aspects les plus réactionnaires des très rétrogrades ordonnances Macron sur les accords de performances collectives. Ainsi, ce sont 163 salariés qu’elle a décidé de licencier car ils refusaient de baisser leurs salaires.
Néanmoins, les travailleurs se saisissent partout des questions relatives à leurs emplois et contestent le droit du patronat à régenter leur vie :
- Les salariés de Monoprix comme ceux de Castorama ne comptent pas être les dindons de la farce de l’épisode confiné où ils s’étaient vu promettre primes, revalorisation et autres reconnaissances sonnantes et trébuchantes et dont ils souhaitent à présent voir la couleur.
- Ceux de Nokia en appellent à l’union des luttes avec les salariés des équipementiers téléphoniques et ceux des opérateurs pour se défendre contre la voracité d’actionnaires qui perçoivent de l’argent public tout en pratiquant le licenciement à grande échelle.
- Les salariés de Sanofi se sont joints à ceux de Nokia lors de leur manifestation à Paris pour dénoncer une direction qui ne prend même plus la peine de maquiller les licenciements derrière la crise épidémique puisqu’elle le fait alors même que le chiffre d’affaires du groupe en profite largement.
- Les salariés de Renault refusent, quant à eux, le chantage patronal à la concurrence inter-sites (Choisy/Flins, Maubeuge/Douai) ou inter- statuts (titulaires, prestataires, intérimaires) et appellent à une mobilisation large de tout le secteur pour défendre l’emploi.
Pour rouvrir la perspective politique révolutionnaire indispensable aux luttes, le PRCF appelle à dénoncer le capitalisme tout en appelant au FREXIT PROGRESSISTE, car l’UE, si nous n’en sortons pas rapidement par la voie progressiste, c’est nous, la nation laborieuse, qui « y resterons »!
Le PCF ne prononce le mot de nationalisation parce qu’il n’est plmus communiste et préfère le terme abscon, passe’partout repris par Macron, le Medef, EELV et le PS de « commmuns » de mes deux…