C’est par dizaines de vidéos que les témoignages de violences policières gravissimes contre des lycéens sont publiées sur les réseaux sociaux. Présents dans les manifestations, les jeunes militants communistes des JRCF confirment que le scénario est partout le même en France. Dès que des jeunes, des lycéens manifestent, la réponse c’est gaz lacrymogènes, matraques, grenades. Une stratégie de la tension visant à terroriser la jeunesse pour l’empêcher de défendre ses droits. Une stratégie de la tension irresponsable qui a déjà causé des centaines de blessés, dont au moins 4 très graves, par des tirs de balles en caoutchouc visant la tête. Rien que le 6 décembre ce sont plus de 700 lycéens qui ont été embastillés ! Et plus d’une centaine à Mantes-La-Jolie dans une rafle policière mise en scène selon les pires méthodes fascisantes dont les images témoignent de ce qu’est la nature et l’inclination profonde du régime LREM. Une stratégie de la tension qui vise à instituer le désordre. Une stratégie de la tension qui vise à légitimer l’escalade totalitaire du régime.
La violence, la répression ne peuvent pas être la réponse à la jeunesse de France, qui est l’avenir du pays. Nous sommes tous pères et mères, frères et sœurs de ces jeunes qui se font gazer et matraquer. Parce qu’ils refusent la casse du diplôme national du bac et veulent conserver un vrai diplôme avec la même valeur quel que soit leur lycée, parce qu’il refusent le lycée à plusieurs vitesses, prélude à sa privatisation mise en place par la réforme du lycée, et qu’ils continuent de refuser Parcoursup et la sélection à l’entrée à l’Université.
Mais la jeunesse de France ne se laisse pas impressionner. Le secrétaire national du principal syndical lycéen appelle à amplifier la mobilisation. Partout dans les facultés des assemblées générales se tiennent. À la répression, la jeunesse répond par la mobilisation et l’action
JBC pour www.initiative-communiste.fr
Le gouvernement joue à l’incendiaire social : c’est irresponsable !
Communiqué de la CGT
La CGT s’indigne et condamne fermement l’attitude du gouvernement qui répond par la seule violence aux légitimes exigences qui s’expriment diversement dans tout le pays.
La jeunesse est victime d’une répression inadmissible visant à juguler l’agglomération des exaspérations. Les lycéens, qui se mobilisent contre le tri social pour l’entrée à l’université, qui veulent des moyens pour l’éducation et avoir le droit d’espérer un avenir de progrès, sont la cible d’une répression violente.
La CGT ne peut pas accepter que le pouvoir frappe et tape nos enfants, ceux de la République !
Gouvernements et patronat, qui depuis des années, restent sourds à tout progrès social, qui s’accaparent les richesses que les travailleurs créent, sont responsables de la désespérance qu’ils tentent de faire payer à la jeunesse.
La CGT n’a jamais prôné l’action violente. Mais la violence est d’abord sociale, il y a urgence à augmenter le SMIC à 1800 euros, les pensions, les minima sociaux, le dégel du point d’indice. Urgence à instaurer une réelle justice fiscale qui fasse contribuer les plus riches, à développer des politiques publiques de transport et logement qui répondent aux besoins de la population.
Répondre à ces urgences est un préalable qui permettrait d’amorcer une résolution de la crise actuelle.
Ce n’est certes pas l’invitation de la Ministre Pénicaud aux organisations syndicales et patronales pour discuter de la méthode et du calendrier des mises en œuvre et décisions (mais lesquelles ?) annoncées par le Premier ministre qui peut nous satisfaire.
La CGT se refuse à toute concertation. Elle exige maintenant l’ouverture immédiate de négociations sur l’urgence sociale. Elle confirme son appel aux travailleurs à se réunir et à décider de l’action sur les lieux de travail.
La CGT ne répondra donc pas à cette invitation. Elle ne se laissera pas « récupérer » par le gouvernement qui tente de trouver une unité nationale sous prétexte de risques de violences lors des manifestations et actions à venir.
La France championne d’Europe du versement de dividendes aux actionnaires a les moyens de répondre à l’urgence sociale.
La CGT est disponible, elle a des propositions concrètes et connues pour que chacun ait un emploi et que les jeunes, les actifs, les retraités vivent mieux dès aujourd’hui.
Montreuil, le 6 décembre 2018
Les preuves en vidéo avec les réseaux sociaux des violences policières contre les lycéens
Ces images montrant comment le régime #macron traite la jeunesse de #France font froid dans le dos.#retweetez https://t.co/spuuwtAfbK
— PRCF (@PRCF_) 6 décembre 2018
Manifestation hier des lycéens à Bordeaux contre la réforme Parcoursup, la répression policière a fait 3 blessés du côté des jeunes manifestants. Solidarité avec les lycéens en lutte ! pic.twitter.com/GKs79sBivU
— JRCF (@JRCF_) 5 décembre 2018
Scènes de violence au lycée Langevin-Wallon de Champigny-sur-Marne. Les lycéens ont été gazés par la police et certains ont reçu des flashball dans les jambes. pic.twitter.com/qFCNj63H2e
— JRCF (@JRCF_) 6 décembre 2018
Il s’agit de mon couisn. Un très bon élève sans problème et bien éduqué par sa mère. Il s’est fait tiré dessus à hauteur du visage. Ça pourrait être n’importe quel autre enfant de ce pays. Cet acte est inqualifiable! #SaintJeanDeBraye #lyceens #GiletsJaunes #flashball pic.twitter.com/bZrB8HYkCD
— Hyass (@Hyass94) 5 décembre 2018
Le gazage des jeunes du Lycée Langevin-Wallon à Champigny-sur-Marne. #ViolencesPolicieres #MacronDemission pic.twitter.com/UdqmcTVrQ2
— JRCF (@JRCF_) 6 décembre 2018
Le gazage des jeunes du Lycée Langevin-Wallon à Champigny-sur-Marne. #ViolencesPolicieres #MacronDemission pic.twitter.com/UdqmcTVrQ2
— JRCF (@JRCF_) 6 décembre 2018
#toulouse #violencespolicières des grenades jetées directement sur des lycéens https://t.co/kskJJn9TVH
— PRCF (@PRCF_) 6 décembre 2018
« Il y a eu une faute très grave de la police. On ne tire pas sur une enfant. » https://t.co/7IGsI3A70w
— PRCF (@PRCF_) 6 décembre 2018