L’effet des ordonnances qui va augmenter les licenciements – moins coûteux et plus faciles et rapides pour les patrons – ne s’est pas fait sentir que déjà les chiffres du chômage publiés par l’INSEE confirment que l’effet MACRON c’est l’augmentation du chômage. Logique, la politique économique de Hollande était déjà celle de Macron, son conseiller à l’Elysée puis ministre du Budget, imposée par la grande finance. Cette politique est écrite par les multinationales, les grandes banques, les milliardaires et est mise en œuvre et ordonnée depuis Bruxelles et Francfort par l’Union Européenne, en étranglant les peuples avec l’Euro.
Quoiqu’en dise la propagande du gouvernement Philippe et les effets de manche de Pénicaud, la ministre du travail qui a demandé de supprimer la publication mensuelle des chiffres du chômage (faut pas parler du bilan catastrophique du pouvoir), le chômage augmente.
L’effet Macron = l’Augmentation du chômage -> les chiffres
+0,2% entre juillet et septembre, atteignant selon les chiffres de l’INSEE 9,7% de la population active. Sur le troisième trimestre, il y a pour l’institut officiel de la statistique nationale, 2,88 millions de chômeurs. En réalité si on compte l’ensemble des chômeurs, comme a déjà pu le montrer Initiative Communiste le journal du PRCF, par et pour les travailleurs, plus de 6,5 millions de chômeurs soit près de la moitié des travailleurs hors secteur public.
Avec Macron, le chômage de longue durée continue de croître et le chômage des jeunes demeure à des niveaux stratosphériques de près de 22%, soit plus d’un jeune de 15 à 24 ans au chômage !
Les chiffres du chômage en octobre confirment que Macron c’est le président du chômage
Indépendamment de l’Insee, le ministère du travail a publié ses chiffres pour Octobre. Et une nouvelle fois, ils sont terrifiants. Expliquant le silence d’un système médiatique aux ordres, détenu qu’il est par les milliardaires du CAC40. Mais ces chiffres sont tellement mauvais que l’ex-DRH de Danone, spécialiste es licenciement, millionnaire et ministre du travail Murielle Pénicaud a purement et simplement décidé de supprimer cette publication mensuelle des chiffres du chômage.
On comprend pourquoi le régime ne veut pas que l’on puisse regarder trop souvent et de trop près ces chiffres. On y découvrirait, comme en ce mois d’octobre, que les radiations des listes A,B,C,(D,E) de Pôle Emploi par motifs, moyenne mensuelle (basée sur 1 trimestre) de octobre 2017 concernent plus de 314 200 personnes soit près de 2 sorties du chômage sur trois. Dont 217 000 par défaut d’actualisation (42% des sorties) en augmentation de 1,6% sur un an. 47 200 radiations administratives, chômeurs rayés des listes pour faire du chiffre (1 sortie sur dix). Et près de 50 000 pour d’autres tristes raisons (décès, suicide, emprisonnement, expulsions etc..).
Les stages parking visant à réduire légèrement le nombre de chômeurs (56 000) représentent près de 11% des sorties, et les arrêts maladie, maternité et départs en retraite (44 000) en hausse de 11,6% sur un an, expliquent quasiment tout le reste.
En réalité, les reprises d’emploi déclarées, 106 700 au mois d’octobre 2017, ne représentent que 20,5% des sorties des chiffres du chômage
Les chiffres du chômage d’Octobre 2017
Selon la catégorie, enregistrés par la DARES (ministère du travail)
- A : 3 483 600 +0,2 % ( + 0,2 % sur 1 an ).
- B : 738 900 -2,2 % ( + 1,8 % sur 1 an ) travailleurs pauvres moins de 78 heures.
- C : 1 393 500 +0,7 % ( + 10,7 % sur 1 an ) travailleurs pauvres de + de 78 heures.
- D : 271 600 -0,7 % ( – 17,3 % sur 1 an ) stages parking, occupationnels etc.
E : 399 400 -2,6 % ( – 6,8 % sur 1 an ) contrats aidés etc.
TOTAL : 6 287 000 ( données corrigées ), hors DOM TOM, soit + 1,1 % sur 1 an, 12 500 chômeurs de moins, par rapport à septembre.
TOTAL, dom-tom compris : 6 623 100
Quelques chiffres qui montrent ce qu’est le terrible bilan de Macron, président depuis désormais plus de 6 mois, après avoir fait partie du pouvoir Hollande en tant que conseiller à l’Elysée puis ministre durant 5 ans :
- Chômage Longue durée (entre 2 et 3 ans) : – 1 % sur 1 an.
- Chômage Très Longue Durée + de 3 ans : + 4,1 % sur 1 an.
- Chômage des 50 ans et +, + 6 % sur 1 an.
- 1 chômeur inscrit à pôle emploi sur 2 (50,05 %) ne perçoit AUCUNE INDEMNITÉ, ni ARE (allocation retour à l’emploi), ni allocation de solidarité (ASS, AER)