Qu’ils « résident » en Suisse, en Belgique, au Royaume-Uni, en Italie ou encore au Canada, ces grands sportifs, animateurs de télé, patrons et entrepreneurs, acteurs, retraités fortunés et chanteurs «français» font perdre à leur pays, la France, plus de 70 Milliards d’€uros par an.
Cet argent manque aux finances publiques, mais l’on préfère s’attaquer à plus important; le « trop plein de fonctionnaires » hospitaliers, de l’éducation, de l’Equipement, etc. (tous les candidats FN, LR, PS Macr’Hamon, veulent plus de flics, et pour faire quoi ?). Grande priorité des seigneurs Fillon-Macron-LePen qui osent affirmer que pour réduire « l’insatisfaction » des citoyens envers leur service public (insatisfaction due aux coupes budgétaires des Sarko-Hollande), il faut réduire davantage les budgets alloués et le nombre de fonctionnaires pour que les finances publiques retournent dans le vert.
Faut-il expliquer à ces bons serviteurs des banquiers et des financiers de leurs campagnes qu’un service public n’a pas vocation à faire du profit et qu’il sera donc parfois déficitaire ?
Ou bien faut-il les enfermer dans un hôpital pour qu’ils comprennent que la crise vient justement des coupes budgétaires ordonnées par l’UE et que la qualité de ces services ne s’améliorera pas si un infirmier fait le boulot pour quatre ?
Ces messieurs-dames, comme bien d’autres grands de ce pays, se pavanent dans nos rues, donnent des leçons d’intégration aux chômeurs «feignants» et à l’immigré «profiteur» (« Ajoutez à cela le bruit et l’odeur » disait le grand « républicain » Chirac…) et, pendant ce temps, cachent au peuple la véritable fuite financières : l’évasion fiscale vers les paradis fiscaux, à l’abri de l’ « économie de marché ouverte sur le monde » prescrite par le Traité de Maastricht !
Mais la première des exigences à l’intégration, quand on en a (largement) les moyens, c’est de payer son dû à la Nation !
C’est la solidarité nationale qui est mise en cause tous les jours par des personnes qui ont elles même droit de profiter de cette solidarité universelle.
Il faut mettre un terme à ces pratiques et c’est ce que proposent les communistes du PRCF et des JRCF en appelant d’une part à l’application stricte des lois déjà en vigueur et, s’il le faut, à la confiscation des capitaux placés dans les paradis fiscaux.
Le 8 ventôse (26 févr. 1794), Saint-Just monte à la tribune :
« L’opulence est dans les mains d’un assez grand nombre d’ennemis de la Révolution […] Les biens des conspirateurs sont là pour les malheureux. Les malheureux sont les puissants de la terre. »
Et Saint-Just de faire voter un décret par lequel les propriétés des personnes reconnues ennemies de la Révolution seront confisquées.