Avec le durcissement de l’action, les grandes manœuvres de déstabilisation viennent de débuter . Le gouvernement, sait très bien que la stratégie de lutte de Martinez (poussé par la base) est minoritaire au sein de la direction confédérale et de l’intersyndicale d’où la campagne haineuse contre la CGT afin de dresser la population contre les « plus radicaux » de la CGT. Le dernier compte rendu du CCN en est un exemple frappant ainsi que le communiqué de l’inter syndicale du 26 mai qui expliquait : » Les organisations décident de renforcer l’action par une journée de grève interprofessionnelle avec manifestation nationale à Paris le 14 juin au début des débats au Sénat; Elles appellent à multiplier d’ici là, sur tout le territoire, des mobilisations sous des formes diversifiées ». On retrouve ici l’idée dangereuse des « mobilisations diversifiées », alors que la seule arme efficace, désormais, est la grève reconductible et son extension. Pourquoi calquer le rythme des mobilisations sur le calendrier parlementaire ? Si une puissante grève reconductible se développe rapidement, le sénat ne discutera de rien du tout, car le gouvernement devra capituler. D’ailleurs, dans les fait, si le gouvernement n’est pas suivi il aura à nouveau recours au 49.3. De plus certaine Union Départementale ont déjà annoncé ne pas participer à la manifestation Parisienne le 14 juin. L’intersyndicale annonce « une grande votation dans les entreprises, les administrations et les lieux d’étude qui se déroulera dans les semaines à venir en parallèle au débat parlementaire afin de poursuivre avec les salariés et les jeunes les débats sur la loi travail… ». La encore, c’est une stratégie en décalage avec la dynamique réelle de la lutte sur le terrain. Les 1 millions d’internautes qui ont apposé leur signature sur la pétition contre la loi travail, (dont on ne parle plus) et les centaines de milliers de travailleurs qui ont manifesté depuis plus de deux mois, n’ont pas besoin d’être convaincu de la nocivité de cette loi. L’objectif de cette grande votation, est-il de convaincre le gouvernement ? Ce serait absurde. Valls vient de le déclaré « ce n’est pas la CGT qui fait la loi dans ce pays ». Valls obéit à Bruxelles et au MEDEF pas « aux grandes votations syndicales ». En plus d’être soutenu ouvertement par la CFDT il est soutenu indirectement dans mouvement syndical européen la CES qui ne dit mot pour défendre la lutte que mène les travailleurs en France. Il ne reculera que face à un puissant mouvement de grève reconductible et générale. Il n’obéira que si des centaines de milliers de manifestants campent sous les fenêtres de Matignon en exigeant le retrait de la loi et la démission du gouvernement qui s’est disqualifié en envoyant les CRS et les gendarmes contre des manifestants pacifiques et en envoyant en prisons des travailleurs qui ne faisaient que défendre leurs droits. Au final, il faut transformer la lutte défensive contre la loi travail en une lutte offensive contre le pouvoir et les privilèges des « 200 familles » de grands capitalistes financiers qui contrôlent tout et décident de tout dans ce pays et mener de pair le combat pour la sortie de l’euro et de l’UE qui sont aux manette des régressions sociales dans les pays de l’union pour enrichir toujours plus les actionnaires des grands groupes capitalistes du CAC 40. c’est bien pour permettre l’augmentation des profits que cette loi va être mise en place par leurs valets politiques.
La commission Luttes du PRCF
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Sanofi : le Conseil d’État invalide le plan social approuvé par la CFDT et donne raison à la CGT et SUD
Le plan de licenciement dede 2014 frappant R&D était attaqué par la CGT et Sud.Les salariés licenciés pourront demander leur réintégration ou leur indemnisation.
Le conseil d’état a invalidé l’homologation du plan social de 2014 concernant le département Recherche et Développement (R&D) de Sanofi-Aventis. Un plan pourtant confirmé par les services du ministère du travail du gouvernement Hollande.
La multinationale pharmaceutique avait conclu en janvier 2014 avec la CFDT et la CFTC, majoritaires, un accord sur le projet de restructuration prévoyant environ 400 transferts de postes et la suppression nette de 186 autres d’ici 2015. Les sites de Toulouse et Montpellier éttant particulièrement visés. Ce tragique exemple doit démontrer pour qui en douterait ce à quoi sont prets les syndicats patronaux que sont la CFDT et la CFTC les deux seuls soutiens de la Loi Travail.
La CGT et Sud Chimie n’ont eux pas renoncé à défendre les travailleurs. Les deux syndicats avaient d’ailleurs déjà obtenu l’annulation par la justice du plan social initial en 2012. Soutennant l’action des salariés, la CGT et SUD ont donc à nouveau contesté la validation de l’accord par le gouvernement et ses services du ministère du travail. Battus en première instance, les demandeurs avaient eu gain de cause en appel. « On a utilisé tous les moyens, ici le vice de procédure, pour combattre le plan de restructuration », explique Thierry Bodin, de la CGT Sanofi.
Et dans sa décision du 30 mai, le Conseil d’Etat confirme sans appel le jugement de la Cour d’appel de Versailles qui considère que « le syndicat CFTC n’était pas partie à un accord d’entreprise qui n’avait pas été négocié et conclu en son nom par des personnes ayant la qualité de délégués syndicaux ». Les signataires n’ayant pas apporté la preuve qu’ils représentaient légalement la CFTC, la signature du syndicat est caduque et l’accord perd son caractère majoritaire.
« C’est la fin d’une bataille juridique de plus de trois ans », se réjouit Sandrine Caristan (CGT) qui regrette qu’elle « arrive un peu tard », « mais il faut savoir se satisfaire des victoires qu’on obtient ». Surtout contre la première entreprise du Cac 40 « qui s’est permis de saccager des sites et de faire partir des gens, en toute illégalité ».
Dockers et grutiers bloquent le port de Sète
Les travailleurs du port de Sète, pour le retrait de la Loi Travail ont mené une action de blocage du port.Rassemblé au petit matin sous les drapeaux de la CGT, ils ont bloqués l’entrée Est du port. Aucun camions ne pouvant passer, les usines de la zone ne sont alors plus approvisionnés.
PatricK B docker explique à la presse « le projet de loi travail vise à inverser la hiérarchie des normes en faisant primer les accords d’entreprise sur le code du travail et les conventions collectives. Forcément les salariés seront moins bien défendus. En plus, le gouvernement veut faire sauter l’inspection du travail, pourtant très importante pour la sécurité. Quant à la médecine du travail, ils veulent la remplacer par une e-médecine. C’est à dire qu’au lieu de voir un docteur, on remplira une fiche sur Internet, comme on remplit notre feuille d’impôts. Et ce sont des menaces à court terme. Car si elle est validée par le Sénat et par l’Assemblée nationale, la loi El Khomri pourrait être appliquée dès septembre. »
Les docker déjà fortement frappé par la précarité Anthony Roussel délégué CGT explique lui aussi à la presse. « Sur le port de Sète, 80% des dockers sont des précaires. Nous ne sommes que 24 à être mensualisés. Dans la plupart des autres ports français, le ratio est plus raisonnable : la majorité des dockers sont embauchés par des sociétés ou rattachés à un groupement d’entreprises. Mais Sète n’a pas joué le jeu. On ne s’est pas assez bougé. »
Menacés par le patronat, les précaires ne peuvent eux pas défendre leurs droits et doivent compter sur la mobilisation tous ensemble et en même temps pour la défense des droits des travailleurs : « Ils travaillent quasiment tous aujourd’hui car ils ont peur d’être licenciés s’ils font grève, poursuit Anthony Roussel. C’est dommage car c’est pour eux qu’on se bat. Ils seront touchés en priorité par la loi Travail. » « Chez les grutiers - 26 sur Sète - c’est différent, car nous sommes tous salariés de port Sud de France qui est propriétaire du matériel, précise Stanislas Baye. Nous sommes en quelque sorte les patrons du port et les dockers sont des manutentionnaires. Mais, avec cette faible mobilisation des occasionnels, il est compliqué de faire grève. Heureusement, des postiers, des cheminots, des représentants de l’union départementale et de l’union locale CGT sont venus nous prêter main forte ce matin pour le blocus. »
D’ores et déjà, les dockers du port de Sète le dise « on lachera rien » « « Le prochain grand rendez-vous c’est le 14 juin,. Nous allons envoyer des délégations à Paris et un rassemblement départemental sera organisé à Montpellier (départ à 14h du Peyrou) ».
La prise d’otage des salariés par le grand patronat mise en échec, ce qui n’efface pas les dramatiques conséquences pour les salariés victimes du Capital et de la CFDT !
« On ne pourra pas revenir en arrière sur la fermeture du site de Toulouse », regrette Thierry Bodin dela CGT qui espère que les salariés « les plus en difficultés » puissent réclamer et obtenir leur réintégration à l’entreprise s’ils le souhaitent.
La loi prévoit la « réintégration » des salariés concernés, « sous réserve de l’accord des parties ». On peut douter que la multinationale qui fait des pieds et des mains pour liquider ses salariés n’obtempère. A défaut, ils peuvent se tourner vers les Prud’hommes et obtenir de l’employeur une indemnité au moins égale « aux salaires des six derniers mois ». « On ne voit pas comment Sanofi pourrait se soustraire à cette obligation », souligne Thierry Bodin, qui rappelle que le Conseil des prud’hommes de Montpellier a déjà obligé l’entreprise à réintégrer une ex-salariée, sur la seule base de la décision de la Cour d’appel. Mais le syndicaliste espère surtout que « cette décision de justice donne à réfléchir à Sanofi sur l’arrêt de tous ses plans de restructuration ».
La preuve que seule la lutte paye !
Au Mexique c’est également par le blocage que les travailleurs défendent leurs droits
Face au refus du secrétariat du Développement Social J.A. Meade Kuribreña de signer l’accord de réversion de 300 millions de pesos destinés à des projets productifs, des mouvements paysans ont décidé de maintenir, pour la troisième journée consécutive, le planton en dehors des installations de la succursale. Il s’agit de l’Union Nationale des Travailleurs Agricoles (UNTA), du Mouvement pour la Terre ( MST ), de la coalition d’organisations démocratiques, urbaines et paysannes (COCLUC)et de la Centrale Indépendante d’Ouvriers Agricoles et de Paysans (CIOAC)- qui composent le Front Authentique des Campagnes.
Près d’un millier de militants des organisations ont planté leur tente, des cartons, des couvertures et des réchauds à charbon pour cuisiner leur nourriture sous d’énormes chapiteaux sur le trottoir de l’Avenue Reforma, de Mexico D.F., où se trouvent les bureaux de Sedesol, dont les installations demeurent fermées à ce jour.
Et le dirigeant du Mouvement pour la Terre de rappeler que le compromis de Sedesol et de l’Institut National de l’Economie Sociale (INAES) était de remettre 300 millions de Pesos pour les projets du FAC (Front Authentique des Campagnes).
La semaine dernière la sous-secrétaire des Ressources Humaines de Sedesol Eviel Pérez Mazaña, avait assuré qu’avait déjà été injectée la somme de 100 millions de pesos alors que la réalité est toute autre : seulement 50 à 60 millions de versés.
NB : 300 Millions de pesos= 14 481 000 euros
Avenue Reforma= axe principal pour les véhicules, statue de l’ange de l’Indépendance et de Cuahtémoc, roi aztèque, au croisement avec l’Avenue Insurgentes.
AL pour www.initiative-communiste.fr Traduction du quotidien La Jornada, de l’UNAM, (Université Nationale du Mexique) du 1 Juin 2016.
Il ne faut pas oublier que la loi travail à été imposée par Merkel-Schäuble depuis Bruxelles et que Hollande est leur petit mouton.