En 2016, nous avions été plus de 1,3 millions de travailleurs à signer la pétition pour le retrait de la Loi Travail. 70% des français étant contre la loi travail – traduction directe des ordres données par l’Union Européenne pour satisfaire aux exigences du MEDEF. Macron, président élu par chantage au FN, mais n’ayant rassemblé que 18% des suffrages au premier tour sait parfaitement que la Loi Travail, et son aggravation est totalement rejetée par le peuple. Il le sait d’autant plus qu’il a du pour imposer la loi travail et la loi macron (de libéralisation et d’attaque des droits des travailleurs également) écraser le parlement à coup d’article 49.3 de la Constitution. Alors il compte bien profiter de l’été pour passer en force – comme un dictateur – en imposant sans aucun vote au parlement à coup d’ordonance la poursuite de la suppression du code du travail, de la baisse des salaires. Une menace anti sociale et anti démocratique que la mobilisation du mouvement social – au delà du troisième tour lors des législatives – doit combattre dès maintenant.
Une nouvelle pétition en ligne, contre les ordonnances vient d’être lancée en ligne.
Monsieur Emmanuel Macron, quand on veut rénover la vie politique, on ne gouverne pas par ordonnances.
Le nouveau président de la République a annoncé une « loi travail II », pour aller plus loin que la première. L’objectif ? Renvoyer la définition de l’ensemble de nos droits au travail à des accords d’entreprise. Il veut également nous remettre au programme le plafonnement des sanctions des employeurs en cas de licenciement abusif.
Pour ne pas s’embarrasser des 70 % de françaises et français qui restent opposés à la Loi Travail, Emmanuel Macron a décidé de passer en force cet été, par ordonnances. Vous avez aimé le 49-3 ? Les ordonnances, c’est encore mieux. Pas de risque de motion de censure, le président décide seul de ce qu’il veut changer ou pas dans le code du travail.
Emmanuel Macron, vous prétendez renouveler la politique. Renoncez à cet archaïsme que sont les ordonnances. Renoncez à faire une 2e « loi travail ».