Avec Gérard Collomb, à Lyon le PS matraque les travailleurs de la métropole, en grève et manifestant contre la dégradation du service public et de leurs conditions de travail. Il y a un an de cela c’est le PS Valini aujourd’hui au gouvernement qui faisait charger les travailleurs du conseil général 38 dont des pompiers, blessant gravement un pompier. A l’automne, dans le Tarn, la répression ordonnée par le PS à Sivens faisait un mort. Idéologie patronale, politique patronale, les méthodes et les actes des éléphants du PS sont bien les mêmes que ceux du patronat. Devant la résistance populaire contre l’euro-austérité, en bon serviteurs de la classe capital, la droite complexée qu’est le PS, perd ses complexes. Et comme la droite dure, utilise la force !
www.initiative-communiste.fr publie ci-après les communiqués syndicaux, transmis par les camarades du PRCF 69. Soutien aux travailleurs en luttes !
Pour les élus, des sous… Pour les agents, des coups !
COMMUNIQUÉ DE PRESSE INTERSYNDICAL
Ce jour, 23 mars 2015, les agents de la métropole, massivement mobilisés (agents de terrain, agents de bureau, encadrants et chefs de service…), accompagnés de toutes les organisations syndicales de la métropole ont manifesté dans un cortège les amenant devant l’hôtel de métropole.
Les raisons de cette mobilisation :
– Conditions de travail déplorables
– Dégradation du service public
– Rémunérations inéquitables
– Temps de travail… etc…
Après un court entretien pendant lequel Gérard Collomb continue à vendre sa métropole pour rayonner nationalement et internationalement, il met un terme à la discussion.
Aucune avancée, aucune proposition de négociation ! Rien de rien ! Pour seule réponse, coups de matraques, évacuation violente, détérioration du bien public par les forces de l’ordre pour évacuer les grévistes au plus vite. Bilan : deux manifestants placés en garde à vue, de nombreux manifestants violentés volontairement par les forces de l’ordre, un représentant du personnel gravement blessé et évacué par les pompiers.
Pour la première fois, des grévistes qui occupaient pacifiquement le hall de la métropole ont été « chargés » par la police sur ordre de Gérard Collomb. Des élus politiques choqués, qui n’acceptent pas la violence, ont pris la décision de quitter le conseil métropolitain.
Après les manifestants, la délégation syndicale a été, à son tour, expulsée par les forces de l’ordre. En 40 ans, les organisations syndicales n’avaient jamais vu çà !
Par ce comportement, Gérard Collomb acte ainsi son refus de tout dialogue social. Aujourd’hui, il perd son sang froid. Que veut-il prouver ? Serait-il à ce point en mal de reconnaissance nationale ?
Communiqué de la fédération CGT des services publics
La Fédération CGT des Services publics condamne avec la plus grande fermeté les violences policières dont ont fait l’objet les agents grévistes de la métropole lyonnaise lundi 23 mars.
Alors qu’ils manifestaient pacifiquement pour leurs revendications et la qualité du service public territorial, les grévistes ont été violemment chargés par la police. Certains ont été matraqués, plusieurs blessés sont à déplorer, dont un blessé grave, militant CGT. Des manifestants ont été placés en garde à vue.
Gérard Collomb est le premier responsable de cette situation : en tant qu’employeur, parce qu’il refuse depuis plusieurs mois une véritable négociation demandée par les personnels et leur intersyndicale sur les conditions de mise en place de la métropole ; en tant qu’élu par sa demande d’intervention musclée des forces de l’ordre.
Première organisation syndicale de la Fonction publique territoriale, la Fédération CGT des Services publics exige du gouvernement et de son représentant préfectoral :
– une enquête sur les violences policières
– une intervention immédiate auprès de Gérard Collomb pour que celui-ci respecte les lois de la République et ouvre enfin le dialogue prévu par les textes.
Avec les personnels en lutte, la Fédération CGT des Services publics réaffirme que la métropole lyonnaise doit demeurer un espace de démocratie politique et sociale en dépit des désirs autocratiques du président Collomb. La Fédération encourage les agents à poursuivre leur mobilisation et les assure de son soutien.