A travers les directives européennes des 1er, 2e et 3e paquets ferroviaires, l’Union Européenne a imposé l’ouverture à la concurrence du transport ferroviaire. D’abord du frêt (transport de marchandises), puis des lignes régionales (TER) et désormais des grandes lignes (Corail/Intercités/trains de nuit et TGV). Le résultat, c’est une augmentation continue des prix, la suppression massive de lignes régionales de transport de voyageurs, la quasi disparition du frêt ferroviaire au profit du transport routier. Tant pis pour la sécurité et l’écologie. Seuls comptent les profits. l’association Convergence Nationale Rail a analysé les conséquences de l’ouverture à la concurrence du rail et de la privatisation rampante de la SNCF, en vertu du principe fondateur de l’ultra-libérale Union Européenne, celui de la « concurrence libre et non faussée » qui interdit de fait l’existence d’un monopole public pour assurer les services publics. Préférant le règne des profits privés pour quelques oligarques. Alors, l’ouverture à la concurrence, chance ou danger pour le transport ferroviaire ? faisons le bilan avec la convergence nationale rail.
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L’euro-ouverture à la concurrence, un danger pour le transport ferroviaire, d’accord je veux bien le croire, mais c’est un danger pour tous les secteurs de notre économie. Le seul qui peut être content est le capitalisme financier qui lui n’arrête pas d’engranger des milliards et des milliards et en plus qui pourra entreprendre les nations en justice si les milliards ne sont pas au rendez vous.