
Symbolique mais massif : À Paris c’est une place de la République noir de monde, d’une levée en masse populaire des grands jours, qui a illustré l’incontestable réussite de la journée de mobilisation contre le racisme et l’extrême droite.
Une initiative largement impulsée par la France Insoumise et de très nombreuses organisations progressistes, ainsi que par de très nombreux syndicats. Une date qui a surtout réuni dans la rue les forces vives de la Nation, pendant que les vociférateurs de haine, stipendiés des milliardaires ou promus de l’audiovisuel d’État sur les plateaux télé et radio ne cessaient de hurler leur insulte à la France des travailleurs, des quartiers populaires qui à le front de ne vouloir ni de l’exploitation capitaliste en France, ni de ses guerres impérialistes et de ses massacres à l’extérieur.
30 000 à Paris, 10 000 à Marseille, 6 000 à Montpellier, 5000 à Toulouse, 4500 à Nantes, 5000 à Nancy, 4000 à Lille, 3000 à Rennes, 3000 à Strasbourg, 2500 à Brest, 1200 à Avignon, 1500 à Nîmes, 1000 à Nice, 500 à Amiens,
Au total c’est des centaines de milliers de manifestants qui se sont réunis dans la rue partout en France. Un vrai succès dans l’ambiance de propagande de guerre et de déferlement fascisant qui l’accompagne actuellement.
Les militants communistes, avec le PRCF et les JRCF étaient en action partout en France.
A Paris
A Marseille

A Toulouse
A Lyon :
A Chambéry
A Saint Etienne
A Lille :
Fausse polémique, vraie leçon populaire à Marseille avec le PRCF 13
Dans la manifestation Marseillaise, à Porte d’Aix c’est une dizaine de militants du PRCF 13 et de sympathisants qui s’activent. Avec les drapeaux du PRCF, mais aussi avec un mat réunissant le drapeau soviétique et le drapeau tricolore. Un drapeau qui a fait parler. Alors que quelques personnes, peu soucieuse du nécessaire et indispensable front antifasciste, rassembleur, avait quelques récriminations, bien plus nombreuses sont celles qui sont venues féliciter les militants du PRCF qui offensivement porte le drapeau pour empêcher l’extrême droite de se l’attribuer et de le salir. Et rappeler que la France appartient exclusivement à ses travailleurs. Il est notable que les mêmes (rares à l’échelle de la manifestation réunissant 10 000 personnes) énervés qui étaient si vindicatifs contre le drapeau français avaient également autant de haine contre le drapeau soviétique. Quant aux faux procès en apologistes du « colonialisme », ils se sont rapidement retrouvés ridicule lorsqu’il a été très factuellement rappelé la la mémoire des FTP-MOI, d’Henri Alleg et que des camarades algériens présents ont dénoncé l’idiotie de situation. Au final, exaspéré par ces provocations, c’est bien naturellement que les manifestants se sont solidarisés avec les militants du PRCF et leur deux drapeaux révolutionnaires.
Sur les réseaux sociaux, les provocateurs n’ont pas eu plus de succès, en se prenant une volée de bois vert à leur tentative de cibler le PRCF.
Comme ont peut le voir sur différentes photos des réseaux sociaux

et de la presse régionale, comme ici à Avignon, dans la plupart des manifestations de ce 22 mars contre le racisme, des travailleurs de France se sont naturellement emparés du drapeau tricolore.

Et l’on a pu entendre, par exemple à Montpellier, la Marseille reprise dans les manifestations contre le racisme et l’extrême droite. Car rappelons le l’extrême droite et sa xénophobie s’enracine de longue date au sein des forces antirépublicaine, contre révolutionnaire, et investi de Coblance à Vichy en passant par Washington dans la collaboration.