Interdiction du débat à l’Assemblée Nationale, 49.3, interdiction des manifestations, violences policières et répression des manifestants par une justice de classe. C’est cela les méthodes du gouvernement Valls UE MEDEF. Pendant l’été la justice continue de frapper à plein régime. Sans aucun doute plus préoccupé de réprimer en urgence et le plus lourdement possible les manifestants s’opposant à la Loi Travail coupables d’avoir fait usage de leur légitime droit d’expression plutôt que d’assurer la sécurité du pays. Justice de classe, justice aux ordres.
Pas de poursuite pour les violences policières, mais des dizaines de condamnations lourdes pour des délits d’opinion
de Mars à Juillet 2016, la France effaré à découvert sur internet les images de ces policiers tabassant des lycéens, des militants désarmés et pacifiques, jusqu’à ces collégiens de sixième envoyés à l’hopital par une charge de la police à Saint Malo… A ce jour, aucune condamnation n’a été prononcé, et à la connaissance d’Initiative Communiste les policiers ou gendarmes incriminés continue d’excercer. Y compris ceux ayant causé de très graves blessures à des manifestants : comas, colonnes vertébrale brisée, oeils crevés…
Tandis que le tribunal correctionnel de Paris condamnait un militant CGT à plusieurs mois de prisons avec surcis pour « rebellion » lors de son interpellation , le parquet de Lille (aux ordres directs du gouvernement) classait sans suite la plainte d’un doctorant en mathématique de lille, tabassé le 31 mars derniers par 4 policiers. Chacun peut constater sur la photo ci jointe combien les violences policières visant cet étudiant étaient floues et difficiles à caractériser. En revanche le très flou délit de « rebellion » ou « d’outrage » fondés généralement uniquement sur les déclarations de policiers aux ordres constituent un bien pratique motif de condamnation politique. Comment ne pas remarquer l’explosion d’ailleurs de ces motifs de condamnations ?
Rappelons que près de deux ans après l’assassinat de Rémi Fraisse par le jet d’une grenade par un gendarme à Sivens, aucun des coupables de cet assassinat n’a été jugés.
Militants pas voyous : tous solidaire pour défendre les camarades attaqués
Unis pour le retrait de la loi travail, c’est tous aussi solidaire qu’il faut être pour défendre les camarades attaqués et menacés par la répression d’une justice aux ordres.Tous ensemble exigeons la relaxe de tous les manifestants inculpés depuis le 9 mars, tous ensemble les travailleurs se mobilisent pour témoigner de leurs solidarités lorsque la justice de classe tentent de réprimer les travailleurs coupables de résistance à la dictature du Capital
Par exemple :
- 21 juillet : Alexis Louvet, CGT RATP BUS PLEYEL, convoqué au tribunal de Paris suite à la manifestation du 5 juillet
- 5 aout : Loic Canitrot (Cie Jolie Mome) arrêté suite à l’occupation du siège du MEDEF par les intermittents, jugé à Paris
- 22 septembre : Gile Vieira, CGT plaine commune, convoqué au tribunal de paris suite à la manifestation du 5 juillet
- 27 et 28 septembre, convocation des Air Frances au TGI de Bobigny
- 6 octobre, Nicolas Journain, sociologue (Paris 8) et militant CGT arreté lors d’une manifestation pacifique à Saint Denis, jugé au TGI de Bobigny
- 19 et 20 octobre : jugement en appel des 8 de Goodyear
- etc..
N’hésitez pas à compléter la liste en utilisant le fil de commentaires ci dessous. Faisons jouer la solidarité de classe.
Et le 15 septembre, tous dans la rue à nouveau pour obtenir le retrait de la Loi Travail !