La troisième vague du baromètre IFOP pour le JDD et l’institut No Com réalisé du 24 au 28 novembre le confirme, les français sont de plus en plus pessimistes pour l’avenir. Plus de 6 mois après l’élection de Macron, la politique violemment anti populaire du président des riches désespère les français. Désormais c’est six français sur dix qui ont une vision négative de l’avenir du pays. Un sentiment qui pèse également sur le moral des français puisqu’un français sur deux n’est pas confiant pour son avenir.
Bref, les chiffres sont très clairs, et loin des torrents de propagande déversés chaque jour par les éditorialistes sur toutes les chaines de télé et de radio du pays, montre que le régime Macron subit le même et rapide désaveu que le gouvernement Hollande dont il poursuit et amplifie la politique détestée, celle dictée par le MEDEF et l’Union Européenne. Cela n’est pas une surprise, puisque Macron est le président le plus mal élu de la Ve République et qu’il cherche à compenser son illégitimité par un mode de gouvernement brutal et totalitaire. A coup d’insultes contre les français et de coup de force anti social comme la casse du code du travail à coup d’ordonnance.
Noir c’est noir
6 français sur dix estiment que leurs enfants vivront moins bien qu’eux et ils sont 44% a juger qu’eux même vivront moins bien qu’ils ne vivent actuellement dans 10 ans.
Alors que les propagandistes du système veulent accréditer l’idée que Macron c’est le président des réformes, moins de la moitié des sondés croient aux réformes entreprises. Surtout les français jugent très sévèrement les « réformes » engagées, jugeant de plus en plus nombreux que cette politique est inquiétante. Ils sont également de plus en plus nombreux à ne pas comprendre ces réformes, et désormais moins d’un français sur quart à de l’espoir dans cette politique, 3 français sur 4 ne jugeant pas ces réformes nécessaires.
Le bilan de 6 mois de coup de force anti social
D’après un récent sondage IFOP, les français ont désormais bien compris à l’usage que la politique de Macron est clairement à droite. Si en Mars 2017 ils jugeait la politique de Macron à 5,2 sur dix à droite, la note est montée à 6/10 en novembre. Selon le baromètre de No Com, ide façon bien plus concrète, il y a trois fois plus de français qui jugent que la politique de Macron est clairement marquée à droite que l’inverse. La politique de classe de Macron est clairement identifiée.
L’institut de sondage a interrogé les français sur les premières mesures prises dans ces 6 premiers mois de mandature par le président Macron. Le moins que l’on puisse dire est que les français condamne son bilan. Seules les mesures les plus flous, non encore détaillées et non appliquées (comme la réforme de l’université, ou la suppression de la taxe d’habitation) sont jugés comme allant dans le bon sens par plus de 4 français sur dix.
A l’inverse, il n’y a que 3 français sur dix pour juger que la réforme du code du travail va dans le bon sens (contre 42% à juger qu’elle va dans le mauvais sens). Seul 15% des français soutiennent la fin des emplois aidés ou la suppression de l’ISF, mesure condamnée par 52% et 43% des français.
Plus de la moitié des ouvriers et des chômeurs estiment que la politique menée par Macron va avoir un effet négatif pour eux dans les prochaines années, contre 41% pour la population générale. Plus de la moitié des français de classe moyenne, près des 2/3 des français des catégories populaires jugent que la France ne va pas réussir à se transformer dans les prochaines années, à l’inverse seules les riches (6 français sur dix des catégories aisées) sont optimistes pour la transformation du pays. C’est que les français estiment que la première condition pour réussir une réforme, en augmentation par rapport au printemps, c’est celle de la justice et de l’égalité. Ce à quoi le régime Macron tourne fondamentalement le dos. Si les français reconnaissent à 66% une forme de courage au gouvernement Macron, il sont 78% à juger qu’il n’y a ni justice ni égalité, 61% à juger que le gouvernement n’est pas transparent et qu’il n’expose pas un cap clair justifiant les réformes.
Bien sûr, sans le lavage de cerveaux permanents menées par un appareil médiatique détenus par l’oligarchie du pays ou controlé par le pouvoir, le rejet serait encore plus massif. La colère qui monte dans le pays pourrait se transformer en un puissant mouvement social faisant place aux peuples. Pour cela, il est plus que jamais nécessaire de renforcer les organisations qui – comme le PRCF – dans la lutte des classes sont à 100% au service des travailleurs.
JBC pur www.initiative-communiste.fr