Tous ensemble, solidaires des Air France, des Goodyears et de tous les travailleurs faisant face à la répression de classe
Le 27 septembre, à 10H soyons le plus nombreux possible à se rassembler devant le tribunal de grande instance de Bobigny, où sont convoqués 16 camarades d’Air France. Convoqué par une justice de classe qui essayent ainsi – par sa répression – terroriser les travailleurs défendant leur emploi. Car c’est bien ce qui est reproché à ces travailleurs : défendre la compagnie aérienne française, l’emploi en France et des conditions de travail décente.
Rappelons qu’à ce jour, la direction d’Air France n’a apporté aucune preuve de la culpabilité d’aucun de ces 16 salariés, ce qui ne l’a pas empêchée d’en licencier cinq. Dont un délégué syndical CGT et ce avec la complicité zélée du gouvernement Valls, sa sinistre ministre – porte flingue du MEDEF – ayant autorisé contre l’avis indépendant de l’inspection du travail son licenciement;
A travers chacun de ces salariés d’Air France, c’est chaque salarié de France qui est visé et qui est menacé. Oui nous sommes tous des Air France, nous sommes tous des Goodyear…
La régression sociale ne se négocie pas, elle se combat !
En 2015, Berger et Martinez se sont entretenus sous la houlette du journal « Marianne » avec comme thème : « Ce que nous pourrions faire ensemble ». et à l’ouverture de cette rencontre, la CGT et la CFDT soulignaient de « nombreux points de convergences. » . On aurait pu penser que depuis le congrès de la CGT à Marseille et la non participation de la CFDT au combat contre la loi El Khomri, le syndicalisme rassemblé avait volé en éclat.
Eh bien ce serait se bercer d’illusions puisque, dimanche 18 septembre 2016, rebelote. Le journal le Monde réunissait dans le cadre du Monde Festival, Philippe Martinez, Laurent Berger et Alexandre Saubot président de l’IUMM et du pôle social du Medef pour échanger sur le thème « de la possibilité, ou non, de mener à bien des réformes en France « en référence aux 4 mois de contestations sur la loi Travail.
Pour le secrétaire général de la CGT, « Nous sommes favorables à ce qu’il y ait des réformes, il y en a toujours eu. La question, c’est plutôt: permettent-elles une amélioration de la situation des travailleurs ou à l’inverse une dégradation ?” Or, selon Martinez, les réformes «se traduisent depuis quelque temps par une dégradation des conditions de travail et elles n’ont pas su régler les grandes questions qui nous préoccupent, comme celle du chômage. »
N’en déplaise au camarade Philippe Martinez, que ce soit des réformes présentées par le gouvernement ou le MEDEF, elles ont été toujours faites en faveur du patronat et il a fallu que les travailleurs luttent pour qu’elles soient améliorées à leur avantage. Concernant le chômage, nous aurions aimé entendre Philippe Martinez rappeler les 65 milliards de cadeaux d’Hollande au grand patronat qui devait en principe créer des emplois et qui en réalité sont allés dans la poche des actionnaires puisque les dividendes ont fait un bon de plus 11 % en 2015.
Pour M.Saubot du Medef, une réforme est « un changement profond et radical ». Et il a le culot de poursuivre en indiquant, « Nous ne pouvons nous contenter du statut quo, la priorité c’est l’emploi ». Il a certainement gommé de sa mémoire les centaines de milliers de suppressions d’emplois dans l’industrie depuis une décennie et l’allégement de “charges” aux entreprises justement pour créer des emplois.
Laurent berger quant à lui, veut « une meilleure vision du progrès » bien sûr, pour conduire encore plus les réformes nécessaires au capitalisme . Profit, toujours plus de profit sur le dos de ceux qui créent les richesses à savoir les travailleurs. Et il poursuit pour justifier sa connivence avec le Medef et le gouvernement: « il faut laisser plus de place à la négociation collective, mais au plus près de là où ça se passe » et il rajoute, « évidemment que les rapports sont rudes et que les divergences sont fortes, mais il faut discuter »
Discuter de quoi ! Des régressions sociales. Rappelons ce que disait notre camarade Henri Krasucki :
«Rien ne fait plus de mal aux travailleurs que la collaboration de classes. La lutte de classes, au contraire, est la base de l’unité, son motif le plus puissant. C’est pour la mener avec succès en rassemblant l’ensemble des travailleurs que fut fondée la CGT. Or la lutte de classes n’est pas une invention, c’est un fait. Il ne suffit pas de la nier pour qu’elle cesse : renoncer à la mener équivaut pour la classe ouvrière à se livrer pieds et poings liés à l’exploitation et à l’écrasement. » « La régression sociale ne se négocie pas, elle se combat ! » H. Krasucki
Le comble du comble, pour M. Saubot, « les partenaires sociaux ont une part de responsabilité dans l’incompréhension des réformes (Loi Travail) »Donc, vous les milliers de travailleurs qui depuis 4 mois luttez contre la réforme travail si vous n’avez rien compris à cette réforme c’est la faute à la CGT – FO – FSU – SUD – qui vous l’ont mal expliquée.
On peut se demander ce que Martinez est allé faire dans cette réunion. Pour le PRCF, dialoguer avec un syndicat « jaune » qui trahit en permanence la classe ouvrière et un représentant du patronat pour qui les réformes doivent uniquement permettre l’enrichissement des grands patrons du CAC 40 et le versement de dividendes aux actionnaires sur le dos des travailleurs c’est perdre son temps. Il vaut mieux aller devant les boites discuter des difficultés que rencontrent les travailleurs et organiser la lutte contre le grand patronat pour la satisfaction des revendications
Est t-il besoin de rappeler que l’auro-austérité qui ne peut que s’amplifier avec la loi travail et les cadeaux de Valls au MEDEF, n’empêchent ni le chômage, ni la précarité, bien au contraire.Les différentes réformes mises en œuvre pour tous les gouvernements de droite et la fausse gauche on conduit notre pays à sa dissolution dans l’UE capitaliste pilotée par Berlin et ont abouti à la mort du produire en France (industrie, agriculture, pêche…) et à la casse sociale généralisée (salaires, Code du travail, statuts, Sécu, retraites, indemnités de chômage, services publics, finances communales…). Avec l’effondrement des salaires, la disparition des droits des travailleurs et le chômage et la précarité pour le plus grand nombre des travailleurs.
Nous constatons aujourd’hui à la veille d’élections présidentielles, que cette politique au seul service de la finance a creusé le lit du FN ennemi juré de la CGT et des Communistes et qui demain au pouvoir gouvernera pour la grande finance et comme à Béziers armera la police municipale pour faire la chasse au faciès.
Nous, militant(e)s du PRCF, affirmons que l’indispensable FRont Antifasciste, Patriotique, Populaire et écologique (FR.A.P.P.E.) passe par l’union des drapeaux rouge et tricolore pour sortir la France de l’euro, de l’UE, de l’OTAN et du capitalisme en crise.
Nous disons également, assez d’illusions sur l’Europe sociale car chaque jour nous constatons que l’UE est conçue pour étrangler les peuples souverains. Prétendre que l’on peut faire « glisser à gauche » l’UE est un mensonge qui sert à désarmer nos résistances.
JH – Commission Luttes du PRCF
Quelques exemples des grèves en cours :
- Grève des facteurs au Havre
- Grève des ingénieurs de la fonction publique contre le protocole PPCR (Ministère de l’Ecologie, Ministère de l’Agriculture, Ministère de l’Industrie,Ministère de la Défense, Météo France, IGN)
- Grève des médecins hospitaliers de l’Hôpital Public
- Grève des piscines de Calais
- Grève des facteurs de Villenave-d’Ornon
- Grève au collège Clermont à Pau
- Grève à l’UFR de Psychologie de Toulouse
- Grève à la sûreté fret de Roissy
- Grève chez Biolacq à Lacq
- Grève au SMUR d’Alençon
- Grève à l’hôpital d’Abbeville
- Grève des infirmières libérales de Savoie
- Grève à l’IDS à Canteleu
- Grève à la prison d’Amiens
- Grève à la clinique des Portes du Sud à Vénissieux
- Grève chez Sol-Pose à Besançon
- Grève chez Aix en Bus à Aix-en-Provence
- Grève chez Rectiphase à Pringy
- Grève au centre hospitalier du Rouvray (Sotteville-lès-Rouen)
- Grève chez Raynal et Roquelaure à Camaret-sur-Aigues
- …. N’hésitez pas à faire connaitre vos actions en commentaires !
INFO SERVICE PUBLIC
Poste : Paris Jeanne d’Arc / Rive gauche /Patay : 13ème jour de grève
Ils refusent une nouvelle réorganisation qui prévoit encore 4 suppressions d’emplois, alors que leurs bureaux à caractère social sont déjà en sous-effectifs chroniques, et une réduction des horaires d’ouverture.
Les grévistes ont rencontré plusieurs fois la direction de Paris Sud, qui refuse de négocier.
Soutenus par les usagers, au travers d’une pétition qui a recueilli plusieurs centaines de signatures, les collègues sont déterminés à obtenir satisfaction sur leurs revendications :
Le maintien de tous les emplois
Le comblement de tous les postes vacants et le remplacement de toutes les absences
L’intégration de l’agent Contrat Pro en CDI sur le Secteur
L’ouverture des 3 bureaux de 8h à 19h du lundi au vendredi et de 9h à 13h le samedi
La sédentarisation des agents caisse et guichet sur leur bureau
Le mardi 20 septembre, un rassemblement de soutien se tiendra à 12h30, sur le parvis du centre commercial « Italie 2 », place d’Italie.
Grève nationale des Ingénieurs de l’Etat pour défendre les statuts de la fonction publique
Les syndicats majoritaires des ITPE, IIM, IM, IAE et IMF et IIGN appellaient à la grève le 26 septembre 2016 contre l’application du protocole PPCR : un plan de régression sociale et salariale imposé par le gouvernement avec le soutien de la CFDT et de l’UNSA malgré l’opposition de la majorité des fonctionnaires et de leurs syndicats. Une mobilisation massive a eu lieu devant les portes du ministère de la fonction publique.
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Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis), Les salariés qui exploiteront le tram 11 Express ne bénéficieront pas du statut de cheminot.
Le tram 11 Express, dont la première rame a été inaugurée hier, sera exploité par Transkeo, une filiale de la SNCF de droit privé. La CGT-Cheminots dénonce un « dumping social ».
« Un moment historique », « une journée révolutionnaire »… La présidente (LR) de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, et les élus locaux présents hier matin à Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis) pour la présentation de la première rame du tram 11 Express — un tram-train qui sillonnera la Seine-Saint-Denis dès juillet 2017 — ne tarissaient pas d’éloges à l’égard de cette première ligne ferrée de banlieue à banlieue. Mais pas un mot sur une autre grande première. Cette ligne, qui relève comme les autres du réseau ferré national, sera exploitée par des salariés du privé.
En fin d’année dernière, la SNCF, qui s’est vu attribuer le marché par le Syndicat des transports d’Ile-de-France (Stif), a créé, via sa filiale Keolis, Transkeo pour l’exploiter. Sauf que cette entreprise relève du droit privé et ses futurs salariés ne bénéficient pas du statut de cheminot. « Ils relèvent de la convention collective nationale du ferroviaire comme ceux des entreprises privées du ferroviaire, mais pas de l’accord d’entreprise SNCF, qui est bien plus protecteur. Or, le statut de cheminot, c’est un gage de sécurité et de qualité de service pour les usagers », regrette Dominique Launay, de l’Union interfédérale des transports.
Le conducteur pourra aussi… vendre des billets
Contrairement aux conducteurs avec le statut de cheminot, ceux de Transkeo pourront se voir confier d’autres missions que conduire et s’assurer de la sécurité des passagers. Ils pourront également être amenés à effectuer des tâches commerciales, comme la vente de billets.
La CGT-Cheminots accuse la SNCF d’organiser « sa propre concurrence en misant sur le dumping social et la privatisation de fait d’une desserte ferroviaire qui lui a pourant été confiée ».
Communiqué de la CGT cheminot de Versaille
Le syndicat CGT des cheminots de Versailles condamne l’opération de privatisation du réseau, constitué par le lancement de la ligne T11 de Tram-train en Seine-Saint-Denis !
En effet, alors que l’exploitation de cette ligne nouvelle avait été confié à la SNCF, la direction a décidé d’en confier l’exploitation à sa filiale privée KEOLIS et non à l’Etablissement Public SNCF !
Nous le dénonçons depuis longtemps, sous le frauduleux prétexte d’ouverture à la concurrence, le gouvernement et la direction de la SNCF organise la privatisation du réseau ferré français par la transformation de notre Monopole public historique, voué à la satisfaction des besoins populaires en matière de transport, en un monopole privé voué à satisfaire la voracité de profit de ces actionnaires !
La seule véritable « mise en concurrence », est la mise en concurrence des salariés entre eux, pour faire baisser la valeur de leur force de travail, car les agents de KEOLIS sont soumis au droit privé et bénéficient de normes sociales très inférieures à celle des cheminots !
Ce précédent en appelle d’autres, à commencer par la mise en service du « Tram-train » Massy/Evry, qui va directement phagocyter le réseau ferré existant de la ligne C8 du RER C, en mettant en danger l’emploi cheminot des agents de conduite du dépôt de Versailles Chantiers !
Le syndicat CGT des cheminots de Versailles, mènera la lutte contre la mise en concurrence des salariés entre eux et pour défendre l’emploi cheminots sur son site !
LA SEULE VOIE DU SERVICE PUBLIC, C’EST LA VOIE DU MONOPOLE PUBLIC DES TRANSPORTS FERRÉS DE MARCHANDISES ET DE VOYAGEURS, AU SERVICE EXCLUSIF DES BESOINS POPULAIRES, AVEC UN STATUT SOCIAL DE HAUT NIVEAU, GARENT DE LA SÉCURITÉ DES CIRCULATIONS !Besançon : les salariés de « Sol-Pose » en grève totale
Dans les petites entreprises aussi on peut lutter ! Article de l’Est Républicain daté du 13 septembre (et à paraître demain)… d’ores et déjà des discussions sont en cours sur les salaires et les autres revendications.
Ils travaillent dans l’entreprise depuis 6 à 15 ans, pour le plus ancien et sont en grève pour la première fois, depuis lundi. Les huit employés de Sol-Pose chemin de l’Espérance en ont marre d’être pris pour les vaches à lait, si l’on en croit la mascotte qui les accompagne dans leur piquet (voir photo).
Hier (mardi 13), ils ont rencontré la CGT pour confirmer ce qu’ils supputaient. Tout n’est pas clair dans leurs contrats. « C’est simple on est embauché comme aides poseurs de sol mais en fait ont réalisé tout ce qu’il y a à faire dans le bâtiment, intérieur comme extérieur et ce en toute autonomie » explique leur porte-parole. « Certains d’entre nous ont un coefficient de 170 sur leur contrat et sont payés au 150. En fait on touche le salaire minimum »
Et les salariés de Sol-Pose, sans avoir de revendications extravagantes, aimeraient un peu plus de considération sous la forme d’une augmentation substantielle.
INTERNATIONAL
Brésil : Une semaine de grève dans le secteur bancaire
Le Figaro, 13 septembre 2016 :
La grève des plus de 500.000 employés de banque du Brésil pour réclamer de meilleurs salaires dure depuis déjà une semaine alors que de nouvelles négociations se sont ouvertes mardi entre syndicats et dirigeants de la Fédération nationale des banques. « Un nouveau cycle de négociations a commencé », a indiqué sur son compte Twitter le syndicat des employés de banque de Sao Paulo (Contraf), qui représente 142.000 travailleurs. « Sept jours de grève et la faute est celle des banques. Le secteur qui fait le plus de bénéfices au Brésil veut imposer des pertes à ses travailleurs », dénonce le syndicat dans un communiqué.
La grève illimitée, qui touche aussi bien les banques privées que publiques de tout le pays, a été lancée après cinq cycles de négociations infructueuses. Les syndicats réclament une augmentation de 14,78% pour compenser l’inflation de 9,57% sur les douze derniers mois et une augmentation réelle des salaires de 5%. Ils veulent aussi que le salaire de base passe de 1.800 réais (498 euros) à 3.940 réais (1.090 euros) ainsi qu’une plus grosse participation aux bénéfices.
Jusqu’à présent, les patrons de banques n’offrent que 6,5% d’augmentation et une prime de 3.000 réais (830 euros), une proposition que les syndicats ont rejetée.
Belgique : Environ 500 personnes rassemblées en solidarité avec les travailleurs de Magotteaux à Chaudfontaine
RTL, 26 juin 2016 :
Le rassemblement avait été organisé en solidarité avec les 80 travailleurs en chômage économique de l’usine 1 du groupe des fonderies Magotteaux.
Personnel, famille, pensionnés
« Il y avait de nombreux membres du personnel venus en famille mais aussi des pensionnés et des habitants de la région », indique Eric Detaille, président de la délégation FGTB chez Magotteaux. « J’ai également aperçu des travailleurs de Bam-Galère, également en difficulté dans leur entreprise. Tout le monde était soudé. »
« Un message fort de solidarité »
Avec ce rassemblement un peu plus d’une semaine après l’arrêt de l’activité de l’usine 1, les syndicats ont voulu faire passer « un message fort de solidarité » et sensibiliser les politiques. « Daniel Bacquelaine, ministre des Pensions et bourgmestre de Chaudfontaine, nous a déjà témoigné de son soutien mais il faut des appuis supplémentaires afin de se battre pour l’emploi chez Magotteaux », explique Eric Detaille.
La crainte d’une fermeture définitive est bien réelle
Rencontre Une rencontre entre Jean-Claude Marcourt, le ministre wallon de l’Economie, et Sébastien Dossogne, le CEO du groupe Magotteaux, est prévue mercredi prochain. Le syndicat socialiste, qui avait maintenu un piquet de grève devant l’entreprise depuis lundi dernier, continue de protester contre la décision de mettre sous cocon l’usine 1 pour une période de trois mois, car la crainte d’une fermeture définitive est bien réelle.
« 20% de chances de voir l’activité redémarrer à la fin du mois d’octobre »
Le site de Vaux-sous-Chèvremont compte également une usine de plaque de broyage et une usine de robinetterie toujours en activité. « Notre espoir pour l’avenir de l’usine 1 est mince », révèle Eric Detaille. « Il n’existe que 20% de chances de voir l’activité redémarrer à la fin du mois d’octobre. Toutefois, en attendant l’éventuelle signature concernant des investissements dans les deux autres usines, nous avons décidé de lever le piquet de grève jusqu’à nouvel ordre. » La direction pointe la crise, le prix des matières premières ou encore le coût du travail en Belgique, par rapport aux autres filiales du groupe et plus précisément celles situées en Thaïlande, pour expliquer sa décision.