Dialoguant avec une pensionnée qui survit avec 700 € par mois et qui osait lui demander de « faire quelque chose », le Marie-Antoinette de l’Élysée a rétorqué que « l’argent qu’il donnait, il devait bien le prendre ailleurs ». Et il a ajouté, avec cette arrogance qui fait son charme dans les beaux quartiers que « la France se porterait mieux si elle cessait de se plaindre ».
Alors, deux propositions au « président de tous les Français » :
- S’il ne sait pas à qui prendre un peu d’argent pour que de vieux travailleurs ne crèvent pas la dalle, qu’il écrive donc à Initiative communiste. Nous lui donnerons des idées très précises sur les 40 milliards du Pacte de responsabilité distribué aux patrons sans contrepartie, sur les 80 milliards d’euros planqués dans les paradis fiscaux par de grands actionnaires fraudeurs ou sur les PDG du CAC 40 qui gagnent en un mois ce qu’un SMICARD ne gagnerait pas en plusieurs vies. Au fait, Monsieur du Macron, ça met combien de côté chaque mois un chef d’État ancien trader chez Rothschild ?
- Puisque l’essentiel n‘est de ne pas se plaindre, rien ne vaut l’exemple pour convaincre les Gaulois « fainéants, jaloux et réfractaires au changement » de fermer leur clapet. Alors nous proposons à Macron et à la pensionnée à qui il a fait la leçon d’échanger pendant un an leurs salaires respectifs. Que, durant un an, il soit interdit à Macron de vivre avec plus de 700 € mensuels. Et nous proposons à tous les richards qui ont soutenu « en marche » ou Fillon d’en faire autant, eux qui n’hésitent pas à l’occasion à faire ostentation de leur prétendu « christianisme » ; SANS VOUS PLAINDRE, échangez donc pendant quelques années vos revenus indécents (et gagnés en exploitant autrui) avec les chômeurs et SMICARDS de votre entourage, si toutefois vous en avez jamais croisé dans vos vies de nantis à l’abri de tout. On verra ensuite ce que deviendront vos leçons de morale insupportables.
Peu avant la Révolution de 89, l’écrivain républicain Chamfort expliquait que le monde se divisait en deux camps : ceux qui ont plus de dîners que d’appétit, et ceux qui ont plus d’appétit que de dîners.
Avis, dans leur propre intérêt bien compris, aux Marie-Antoinette de la LREM, la Loi des Riches ET de Maastricht !