En cette mi-février, période de vacances d’hiver pour les élèves, il n’y a pas de pose hivernale pour les luttes, incontournables pour combattre les projets anti-sociaux du gouvernement Valls qui sur ordre d’Hollande parce que bousculé par sa « gauche » parlementaire vient d‘appliquer le 49-3 pour faire passer le projet Macron inspiré des directives Européennes.
Union Européenne : concurrence libre et non faussée et dictature des marchés
Est il besoin de rappeler que depuis l’avènement de l’Union Européenne (le traité de Lisbonne, signé le 13 décembre 2007, consacre le dogme de la concurrence libre et non faussée) et surtout depuis le traité établissant une constitution pour l’Europe (TCE), rejeté par référendum en 2005 par le peuple Français et remis en selle en février 2008 par la volonté unilatérale de Sarkozy avec le soutien du PS à la botte du grand capital, la constitution européenne, devenue traité de Lisbonne, puis le TSCG, ont mis totalement les peuples d’Europe à la merci des marchés financiers au moment où ceux-ci allaient s’effondrer. A présent, ils se gorgent comme des tiques sur les peuples en appliquant des plans d’austérité.
l’UE et l’euro servent à faire payer la crise du capitalisme aux travailleurs
Les articles du traité de Lisbonne, reprenant ceux du traité de Masstricht et renforcés par ceux du TSCG, placent en effet les budgets nationaux sous le contrôle des « investisseurs » internationaux. Ils interdisent le recours aux banques centrales pour financer les États. De même que la politique néolibérale américaine est responsable de la crise des « subprimes », le cadre férocement capitaliste du traité de Lisbonne est responsable du gonflement des dettes nationales et surtout responsable du démantèlement des services publics, du blocage des salaires et des pensions, de l’élargissement du travail du dimanche, des milliards d’Euro versés aux grande multinationales et aux entreprises du CAC 40. Cette politique Européenne, au service exclusif des groupes financiers après avoir éclaté en Grèce, est en train d’écraser les travailleurs sous la contrainte de l’arme d’exploitation massive qu’est l’euro.
Comment construire une riposte puissante d’un mouvement social national d’envergure
Les grandes Confédérations syndicales de notre pays : la CGT, FO, la CFDT et la CGC, adhérentes a la CES (Confédération Syndicale Européenne), subventionnées par l’Union Européenne, sont pieds et poings liés. Ce qui explique leur refus de mettre en cause de l’Union Européenne et d’en sortir. et leur refus d’ appeler à une mobilisation nationale de grande envergure contre le recul social que nous connaissons.
C’est de la base que doit monter la volonté d’unification des luttes et d’ailleurs ça commence à bouger puisque des syndicats de grandes entreprises comme Goodyear ou PSA appellent de tous leurs vœux les Confédérations Syndicales à organiser une convergence des luttes sur Paris.
A l’action, le 30 mai
En nous appuyant sur les luttes actuelles et celles en devenir, le PRCF propose aux militant(e)s et aux organisations communistes, aux syndicats, aux progressistes et patriotes antiracistes et antifascistes, à tous ceux qui s’opposent à cette guerre de classe européenne et qui ont milité pour la victoire du NON au Traité Constitutionnel Européen en 2005, d’organiser ensemble une grande manifestation unitaire le 30 mai à Paris.
Ce sera la meilleure réponse à ce gouvernement de « gauche »qui mène une politique de droite, en imposant par le « tous ensemble et en même temps » la seule issue à la crise qui engraisse toujours plus les milliardaires et appauvri toujours plus les travailleurs : la sortie de l’Euro, de l’UE, de l’OTAN et du capitalisme.