Une mobilisation à nouveau impressionnante. Le bilan en photo, en vidéo et en chiffre des manifestations de l’Acte 23 des gilets jaunes. Malgré la féroce répression policière les travailleurs de France continuent à occuper les rues contre le régime Macron UE MEDEF.
Pour l’acte 24, un appel à une manifestation à Paris avec un front populaire réunissant gilets jaunes, syndicats – dont d’importants syndicats CGT – organisations et partis politiques (dont le PRCF) est lancé. La mobilisation du 1er mai s’annonce également décisive pour le tous ensemble et en même temps. Et ce alors qu’un appel général à la grève contre la loi dussopt organisant la destruction des services publics et des statuts de leurs agents et lancé pour sauver la Fonction Publique le 9 mai.
Face à la fascisation En Marche d’un régime Macron qui à coup de grenades, de LBD 40 et de matraques veut faire régner par la force les directives d’exploitation et de privatisation imposée par l’Union Européenne, l’heure est à un printemps social, démocratique, antifasciste, écologiste. L’heure est à briser les chaines de l’Union Européenne du Capital pour faire place aux peuples.
Plus de 100 000 manifestants !
Plus de 100 000 manifestants, c’est le décompte partiel établis sur la base du comptage vidéo et des sources de la presse quotidienne régionale par le Nombre Jaune. Un chiffre qui témoigne d’une mobilisation qui ne faiblit pas, bien au contraire.
Les manifestations autorisées et déclarées attaquées par la police !
A Paris, le défilé s’est déroulé de manière pacifique comme dans toute les villes de France. Si ce n’est les attaques contre les cortèges, y compris les manifestations autorisées et déclarées qui ont provoqué des moments de tensions, et surtout des blessés. Parmi les manifestants mais aussi parmi les journalistes.
Symbole de ces attaques, celles contre le rassemblement qui devait se tenir place de la Bastille. Déclaré et autorisé jusqu’à 22H, comme en témoigne le communiqué de la prefecture de police de Paris, la manifestation a été violemment réprimée par la police. Nuages de gaz lacrymogènes, charges, grenades… les manifestants ont été encerclés, nassés, interdits de rejoindre ou de quitter la place. Dans une stratégie visant à la fois à empécher de manifester et à obtenir des images de violences à diffuser pour les chaines d’infos en continue.
La figure du mouvement des gilets jaunes, présente Place de la République, a bien tenté de faire respecter la manifestation autorisée. Elle n’a eu droit qu’à des insultes sexistes (« on s’en branle lui ont répondu les CRS » ) puis à des violences puisqu’elle s’est fait tirer une salve de gaz lacrymogène en plein visage et à bout portant.
Pour entraver la manifestation, c’est également une interdiction physique par des contrôles massifs – dans un but de fichage ? – réalisés par la police. Rien qu’à Paris, alors que la préfecture de police ne veut reconnaitre que 9000 manifestants, c’est plus de 11 000 contrôle d’identités de manifestants qui ont été menés. Là encore le signe d’un état policier.
La presse visée : violences policières et arrestations !
Les violences policières montent d’un cran, et que désormais les parlementaires LREM tout comme les ministres ne taisent plus leurs insultes contre les gilets jaunes qu’ils appellent – de concert avec LR et le FN – à matraquer. Un parlementaire a ainsi insulté Jérome Rodriguez de « débile profond » en direct à la télévision !
Mais ces images, photographiées et filmées par des journalistes indépendants, bien qu’elles soient totalement censurées sur les chaines de télévision française et dans ces journaux quasi exclusivement détenus par les milliardaires (pas Initiative Communiste, on vous rassure), elles font le tour du monde. Entrainant une condamnation unanime, jusqu’à la commission des droits de l’Homme de l’ONU.
C’est pourquoi le régime Macron s’en prend à la presse. Par des violences de plus en nombreuse et maintenant par des arrestations. Ce n’est évidemment pas une surprise de la part d’un gouvernement Macron qui applaudi l’arrestation et les persécutions contre J Assange, journaliste a qui la France doit pourtant la dénonciation preuve à l’appui de l’espionnage systématique des Etats Unis attaquant notre pays.
Quel est le nom d’un tel régime si ce n’est un régime autoritaire ? Il n’est désormais plus possible de nier la fascisation contre laquelle le PRCF appelle à la mobilisation. Il est en revanche encore temps de réagir !
La mobilisation continue sur les ronds-points
Si les grandes manifestations au coeur des métropoles marquent les esprits rassemblant des dizaines de milliers de personnes à Toulouse, Bordeaux, Paris etc. la mobilisation des gilets jaunes reste également présente sur les ronds points de la France rurale et péri-urbaine.
Chaque samedi c’est par dizaine que les travailleurs, avec leur gilets jaunes se retrouvent sur les ronds points. Pour échanger, débattre, affirmer et préciser leurs revendications, pour inviter tous les français à les rejoindre. Mais aussi pour des moments de convivialité, montrant que le coeur du mouvement des gilets jaunes, expliquant cette endurance historique de ce mouvement social, c’est bien la solidarité de classe
Nos camarades gilets jaunes du PRCF 84 étaient par exemple mobilisés ce samedi 20 avril.
Plusieurs dizaines de gilets jaunes se sont rassemblés pour un picnic sur le rond point des ocres comme le montrent les photos d’Initiative Communiste.
N’oublions pas que ces rassemblements sur les ronds points ne sont pas exempts de la violente répression. Dans ces territoires où la classe des travailleurs se retrouvait isolée, elle a construit sur nombre de rond point ses propres lieux de rassemblement. Les cabanes des gilets jaunes. C’est dernières semaines, des dizaines de ces lieux ont été attaqués, et détruits dans des incendies criminels.
L’acte 23 : l’information en direct sur les réseaux sociaux avec le PRCF sur twitter
Comme chaque samedi, la rédaction d’IC était mobilisé sur Twitter pour diffuser en direct les principales informations concernant la mobilisation de l’Acte 23 des gilets jaunes :
comme plus de 4000 personnes, suivez nous sur twitter : twitter.com/@PRCF_
les images terribles de la répression policières
Fichage et marquage des manifestants et arrestation de journaliste
JBC pour www.initiative-communiste.fr
Ce qui est très bizarre c’est que ni LFI ni le PCF ni la CGT n’ont repris les bruits sur les annonces de macron autour de la suppression des 35h et donc de RTT.
C’est pourtant un angle d’attaque intéressant pour le PCF contre macron d’autant qu’il se confirme de plus en plus que Macron va le faire.
De là à croire que LFI, le PCF, la CGT comme le PS, FO et la CFDT veulent préserver Macron de la colère des Gilets jaunes.
En tout cela va pousser les cadres et agents de maîtrise à rejoindre les Gilets jaunes cette fois.