Loi travail: chantage de la droite et du MEDEF
Alors que les députés débattent à l’assemblée nationale sur la loi El Khomri, le MEDEF menace de quitter la table de « négociation » sur l’indemnité de chômage. Les raisons invoquées sont les premières modifications apportées à ce projet de loi anti travailleurs par le gouvernement pour donner satisfaction au syndicat jaune de la CFDT (Confédération Française Des Trahisons ).
Pour Le MEDEF et les députés de droite, le gouvernement Valls ne va pas assez loin dans la mise à mort du Code du travail. Leur rêve c’est la disparition totale de toute législation qui les gênerait dans leur volonté d’exploiter au maximum leurs salariés afin d’ en retirer un profit maximum.
Mais n’en déplaise à Gattaz, à la droite, à l’extrême droite il existe toujours dans la France d’aujourd’hui des militant(e)s franchement communistes héritiers des communards de 1871 et du Parti Communiste de Jacques Duclos et Maurice Thorez qui continuent le combat révolutionnaire contre cette société capitaliste où seule compte l’accumulation exacerbée des profits qui permet aux grands patrons du CAC 40 d’accumuler de véritables et scandaleuses fortunes pendant que la majorité du peuple doit se serrer la ceinture pour boucler les fins de mois.
Pour les communistes du PRCF comme pour les militants de la CGT (de même que pour nombre des participants aux Nuits debout) il faut poursuivre le combat jusqu’au retrait définitif de cette Loi infâme. C’est possible ! si nous nous y mettons tous ensemble et en même temps.
Si la grève générale ne se décrète pas, elle doit se construire activement sur les chantiers, dans les usines, les commerces de la grande distribution, et dans tous les services publics pour au final bloquer les profits de ceux qui étranglent le pays et remporter une victoire historique pour les travailleurs. C’est ce à quoi les militant(e)s du PRCF s’emploient chaque jour sur le leur lieu de travail, dans leur cité et dans leur quartier.
Jo Hernandez
Responsable national du Secteur Luttes / Entreprise du PRCF
Agenda des grèves en France
Les grèves en cours
Manifestation des agents de la SNCF le 10 mai 2016
Grève des bus Bibus à Brest dès le 10 mai 2016
Grève au collège Branly au Grand-Quevilly dès le 9 mai 2016
Grève des bus Tango à Nîmes le 6 mai et du 9 au 15 mai 2016
Grève au bac de Barcarin à Arles depuis le 5 mai 2016
Grève au service fêtes de la ville du Mans dès le 4 mai 2016
Grève à la polyclinique d’Amiens depuis le 4 mai 2016
Grève de bureaux de Poste à Bordeaux dès le 3 mai 2016
Grève au lycée Abbans à Baume-les-Dames depuis le 3 mai 2016
Grève des Hôpitaux de Saint-Maurice dès le 2 mai 2016
Les prochaines grèves
Grève au collège Périer à Hautmont le 12 mai 2016
Grève générale et nationale le 12 mai 2016
Grève à la compagnie aérienne Aigle Azur les 14 et 15 mai 2016
Manifestation nationale des cheminots à Paris le 10 mai
Appel de la fédération CGT des cheminots :
La Direction, le Patronat et le Gouvernement ne répondent toujours pas aux légitimes revendications des cheminots, quel que soit le métier ou le grade. Devant cette provocation, les Fédérations proposent une manifestation sous forme d’ULTIMATUM, afin que de véritables négociations s’ouvrent dès ce rendez-vous.
Le 10 mai 2016, les Organisations Syndicales CGT, UNSA, SUD-Rail, CFDT, FO, CFTC, CFE/CGC sont réunies avec l’UTP concernant la CCN ferroviaire, déclinaison de la loi du 04 août 2014.
Ce sera la 3e rencontre dans ce cadre et pour l’heure, alors que sous l’impulsion de la CGT, toutes les Organisations Syndicales formulent des propositions unitaires, c’est un refus de négocier !
Nos conditions de vie et de travail sont en jeu !
Nous ne pouvons pas accepter une régression de nos droits qui mettrait en péril la santé des cheminots, la sécurité des circulations et la qualité du service public ferroviaire.
Il en va de même de notre régime spécial avec des attaques incessantes sur nos retraites et pensions, notre médecine de soins et la non validation des trimestres pour les ex-apprentis.
C’est pourquoi, nos revendications sur les salaires et l’emploi sont légitimes, d’autant plus au regard du gaspillage orchestré par les hauts dirigeants de notre entreprise.
Pour rappel :
La SNCF a touché 400 millions d’euros au titre du CICE = rien pour les salaires et continuation des suppressions d’emplois. Où est passé cet argent ?
La SNCF a acheté OHL (plateforme logistique aux Etats-Unis : 717 millions d’euros et acquisition d’ATE (principal opérateur de bus en Australie) pour 113 millions d’euros : pas un centime d’euro ne rentre dans les caisses de la SNCF !
La SNCF a injecté dans EUROSTAR 246 millions d’euros, dans Thalys 33 millions d’euros ;
La SNCF, dans sa prise de participation des trains de banlieue à Boston, via Kéolis, a déjà perdu 29,3 millions d’euros ;
La SNCF loue le siège de St Denis pour 8 millions/an et continue de louer le siège de Mouchotte pour 7 millions pendant 12 ans ;
La SNCF réinjecte dans OUIBUS 110 millions d’euros et renfloue tous les ans cette filiale qui rentre directement en concurrence avec le train.
Cela vient s’ajouter au budget astronomique dépensé dans la communication, dénoncé par la Cour des Comptes et les scandales financiers (IBM, BTP…) qui sont dévoilés par la presse.
Aujourd’hui, ça suffit ! Le Gouvernement, le Patronat et la Direction de la SNCF doivent répondre aux exigences que nous portons !
Rassemblement à partir de 11h30, gare Montparnasse pour se rendre en manifestation au Ministère des Transports.
Cheminots de la SNCF, des E. F. Privées, Actifs et Retraités, Ensemble le 10 mai pour se faire entendre !PSA : Nouveau Contrat Social n°2, la direction prépare une suite encore plus pourrie que le N°1
Localement et centralement, tous les syndicats (sauf la CGT) viennent de donner leur accord pour imposer de nouveaux sacrifices à l’ensemble des salariés de l’usine de Rennes.
Cet accord à Rennes annonce sans doute la couleur pour le 2e accord de compétitivité (NCS 2) que la direction espère imposer pour tout le groupe PSA, et dont les « discussions » vont démarrer le 11 mai.
À Rennes comme ailleurs, les attaques n’ont pas cessé depuis des années : plus de 10 000 emplois ont été supprimés, et des pans entiers de l’usine passent à la sous-traitance. Et après le blocage des salaires en vigueur depuis mars 2012, la direction de Rennes vient de supprimer la prime d’équipe sous prétexte de passer les salariés en Normale.
Mais ça ne suffit pas à la direction ! Elle a agité la promesse d’un « projet véhicule » qui pourrait voir le jour dans les prochaines années, pour imposer immédiatement une cure d’austérité pour les salariés de Rennes :
Poursuite du blocage des salaires et des augmentations individuelles jusqu’à fin 2019.
Perte sur la prime d’équipe dans l’hypothèse du retour au 2×8.
Suppression pure et simple des jours de congés supplémentaires durement acquis pour les salariés de plus de 50 ans (1 jour en + jusqu’à 53 ans, 2 jours en + à 54 ans, 3 jours en + à 56 ans).
Et en contrepartie, aucune embauche en CDI !
Au moment où Tavares se gave en doublant son salaire, avec ses 14 500 € par jour, au moment où les actionnaires se frottent les mains avec les 1,2 milliard de bénéfices de l’an dernier, la direction nous dit : je vais continuer à baisser vos salaires, à vous piquer des jours de congés, à attaquer vos droits, à vous faire bosser plus !
Pendant des dizaines d’années, la production de voitures dans telle ou telle usine n’a jamais été soumise à un « accord ». Alors la CGT n’acceptera jamais de participer à un chantage patronal où les salariés seront de toute façon perdants. Car nos sacrifices ne garantiraient qu’une seule chose : les profits des PDG et de la famille Peugeot, mais certainement pas nos emplois qui continuent d’être liquidés !
ACCÉLÉRATION DE LA SOUS-TRAITANCE EN LOGISTIQUE
À Mulhouse, la direction vient d’annoncer son intention de sous-traiter plusieurs secteurs de Logistique (recadencement) à l’entreprise ISS. À Sochaux, ces mêmes secteurs passent aussi à la sous-traitance, et dans ces 2 usines la direction envisage de vendre aussi le recadencement des grosses pièces (moteurs, échappements, etc).
A Trémery et Caen, ce sont des magasins de pièces qui sont vendus à d’autres sous-traitants.
Dans toutes les usines terminales (Mulhouse, Sochaux, Poissy, Rennes, SevelNord), la direction découpe petit à petit la Logistique en morceaux. Mais si elle ne va pas au même rythme partout, si elle ne vend pas toute l’activité d’un coup, c’est parce qu’elle craint une chose : la réaction collective des salariés.
Au-delà de la Logistique, nous devons avoir conscience que nous sommes tous concernés par ce découpage en morceaux des usines. La direction cherche à gagner encore plus d’argent, mais aussi à nous diviser. Elle voudrait que chaque salarié se retrouve seul pour face aux conséquences de cette sous-traitance.
Face à ses attaques, nous avons des intérêts communs à défendre face à PSA C’est en agissant ensemble que nous pourrons les défendre !
A l’appel de la CGT, FO, SUD et des syndicats de jeunes, manifestation 12 mai à Paris contre la Loi Travail, 14 h Denfer Rochereau
Mouvement des égoutiers de la Métropole de Lyon
France 3 Rhône-Alpes, 9 mai 2016 :
Ce lundi matin, la moitié des égoutiers de la Métropole Lyonnaise est en grève. Près de 150 égoutiers ont bloqué l’incinérateur de Gerland, dans le 7e arrondissement. Ils se sont ensuite rendus devant le siège de la Métropole de Lyon, dans le 3e arrondissement.
Les manifestants veulent faire reconnaître l’insalubrité de leur métier auprès de leur caisse de retraite. Un combat mené par la profession depuis plusieurs années. Objectif : un départ en retraite dés 55 ans.
Ces agents de l’assainissement sont exposés dans le réseau des canalisations à différents produits toxiques et autres déchets souillés notamment par de l’urine de rat. Ils sont également exposés à l’H2S, hydrogène sulfuré, un gaz particulièrement toxique pour les cellules du foie.
Grève à la centrale de Cordemais
Ouest France, 10 mai 2016 :
Aujourd’hui, les salariés de la centrale EDF entament une grève pour protester contre le redéploiement de postes.
En 2017, la centrale de Cordemais doit fermer ses deux tranches de production d’électricité au fioul, tout en maintenant ses deux autres tranches au charbon qui font d’ailleurs actuellement l’objet d’une modernisation lourde (pour un montant de 350 millions d’euros).
Hier, afin d’évoquer l’avenir, la direction a rencontré les syndicats. Selon ces derniers, l’arrêt des deux tranches au fioul va entraîner la suppression de 136 postes sur le site de Cordemais (sur 400).
« Ces deux tranches de fioul qui fonctionnaient déjà au ralenti depuis un certain temps représentent 15 % de l’activité du site, mais la direction veut réduire les effectifs de 30 %, c’est inacceptable », souligne Mathieu Pineau de la CGT.
En dehors des départs en retraite, le personnel EDF doit se voir proposer d’autres postes (sur d’autres sites ?), dans le cadre d’un redéploiement. En revanche, la baisse d’activités risque d’avoir de gros impacts, y compris en terme d’emplois, sur les prestataires de services.
L’intersyndicale (CGT, FO, CFDT, CFE-CGC appelle donc à une grève à partir de ce mardi matin.
Montigny : la CGT reconduit la grève et appelle au rassemblement
Le Parisien, 9 mai 2016 :
Commencée le 2 mai, la grève des agents territoriaux de Montigny n’est pas terminée. Si le syndicat Unsa a décidé d’arrêter le mouvement, la CGT reste mobilisée pour défendre les acquis sociaux des agents, notamment les congés. Elle appelle également les habitants à venir soutenir leur action en se réunissant sur le parvis Picasso ce mardi à 18 heures.
De son côté, la municipalité, qui dénonce « le refus de dialogue de quelques-uns et l’instrumentalisation politique » dans un long communiqué publié sur le site de la ville, continue de marteler que « ses propositions sont sérieuses et équilibrées ». Une nouvelle réunion entre les deux parties est prévue ce lundi soir.
Routiers : grève reconductible à partir du 16 mai
Communiqué SUD Solidaires Route et sections route de l’Union Solidaires Transports, 9 mai 2016 :
Grève reconductible à partir du 16 mai !!!
Le syndicat SUD Solidaires Route, les sections route de l’Union Solidaires Transports rejoignent l’appel à la grève reconductible lancé par la CGT et FO à partir du 16 mai 2016.
La loi travail aura un impact néfaste sur les salaires et les conditions de travail pour les conducteurs routiers dans un secteur où le dumping social fait déjà des ravages.
La diminution du paiement des heures supplémentaires, élément prépondérant dans le salaire des conducteurs est au coeur de cette loi. Si elle est votée, elle impactera directement notre pouvoir d’achat.
Autre élément dangereux dans cette loi, c’est bien la fin des hiérarchies des normes.
C’est-à-dire que demain, un patron pourrait modifier le nombre d’heures de conduite, le nombre d’heures de repos, le nombre de jours de repos, par un simple accord d’entreprise. Déjà plus de 43 h par semaine pour les conducteurs courte distance, et plus de 48 h pour les longues !
C’est dangereux pour notre santé et pour les autres usagers routiers.
Le syndicat SUD Solidaires Route et l’Union Solidaires Transports, appellent à une convergence des luttes. Tout le secteur du transport sera touché par cette loi anti-sociale, si elle est votée… Cheminots, Routiers, traminots, c’est le moment de se mobiliser pour empêcher cette loi de détruire nos conditions de vie, salaire et travail !!!
Alors, le 16 mai, c’est férié, on ne roule pas… et après : On reste à la maison, tant que la loi El Khomri n’est pas retirée !!!
Amiens : grève aux services d’urgence et de cardiologie de la polyclinique
France 3 Picardie, 5 mai 2016 :
Depuis hier, les salariés de ces services sont en grève. En cause, selon eux, la baisse de la masse salariale ou les départs en congés qui ne sont plus remplacés…
Deux services, les urgences et la cardiologie, sont fortement perturbés, depuis que les salariés ont entamé une grève, hier à 9h. Ils s’estiment lésés par le manque de personnel, l’augmentation de la charge de travail et estiment que la qualité des soins ne peut plus être assurée.