Manifestations après manifestations, les informations se succèdent et malheureusement se ressemblent :
charge de CRS, coups de matraques, grenades lacrymogènes, grenades en caoutchouc, flashball, taser, canon à eau etc… faute de pouvoir faire voter sa loi UE MEDEF au parlement, le gouvernement emploie la violence pour imposer par la force l’euro destruction du code du travail.
La force pour intimider un puissant mouvement social, désormais installé dans la durée, soutenu par 75% de la population. Sans succès puisque la mobilisation se renforce et que la convergence des luttes se construit désormais pour bloquer le pays avec l’aide des ouvriers de la chimie, des routiers, des cheminots et le soutien de la classe des travailleurs.
La force et la répression, parce que le gouvernement perd ses nerfs et panique. Si les travailleurs se mettent tous en grève ils risquent de comprendre qu’ils peuvent être leur propre dirigeant et se débarrasser de l’oligarchie capitaliste qui ruine le pays et les exploite. S’appuyant sur un état d’urgence dont c’est bien le seul but, le gouvernement réprime les manifestants, les syndicalistes. Allant jusqu’à interdire de manifestation de façon totalement illégale des militants antifascistes ! Le ministre de l’intérieur, le sinistre Bernard Cazeneuve – celui dont on attend toujours les excuses et les explications pour la mort de Rémi Fraisse – se vante sur les plateaux télé d’avoir fait arrêter plus de 1000 citoyens. Imaginons qu’il y ait 1000 arrestations de manifestants à Cuba, que n’entendrait on pas dans les médias du Capital ?
Mais ces arrestations, ce sont des arrestations politiques. Et les travailleurs se battant pour le retrait de la Loi Travail, pour les droits des travailleurs qui sont arrêtes sont bels et bien des prisonniers politiques. Comme risquent également de le devenir les Goodyear condamnés par une justice de classe.
La répression antisyndicale, l’état d’urgence, la collusion du LRPENS (UMP PS FN) pour instrumentaliser la police pour casser du manifestant, l’état d’urgence, la fuite en avant autoritaire du gouvernement tout cela c’est bien les symptômes gravissimes d’une euro fascisation qui gangrène notre pays.
A Lille, un manifestant arrêté dans le défilé du 17 mai dernier pour dénoncer son emprisonnement est entré en grève de la faim. Ce que lui reproche la justice ? des faits postérieurs à son arrestation ! En clair une arrestation arbitraire et une justice pour l’exemple. Le totalitarisme de la dictature capitaliste en action. Il mérite notre soutien. Liberté pour les prisonniers politiques du gouvernement Valls UE Medef
JBC pour www.initiative-communiste.fr
La commission Luttes du PRCF apporte son soutien au camarade Antoine actuellement incarcéré à la prison de Sequedin. Antoine comme des centaines de manifestants contre la Loi Travail vient de subir sous ordre du ministre de l’intérieur la violence des « forces de l’ordre », déchaînées contre la CGT qui, sous couvert de l’état d’urgence et sur l’ordre du dangereux Valls-MEDEF, veulent museler par la force, et aussi en instrumentalisant des casseurs masqués et autres irresponsables, les millions d’opposants à la destruction du code du travail. Nous condamnons fermement les violences policières et nous exigeons la libération immédiate des camarades interpellés et emprisonnés pour leur appartenance syndicale et politique. Nous assurons Antoine de toute notre solidarité dans le combat qu’il mène pour que la justice reconnaisse son innocence. Solidarité pleine et entière avec tous les camarades victimes d’un gouvernement de plus en plus social-fascisant et aux ordres de l’UE, qui veut casser un mouvement social par la répression dans une UE où l’extrême droite fasciste et la chasse aux sorcières contre les Rouges marque des points chaque jour.
Communiqué de la Commission Luttes du PRCF
Antoine, prisonnier politique à Lille, entre en grève de la faim
Au début de la manifestation syndicale contre la « loi travail » du mardi 17 mai à Lille, des dizaines de flics se jettent sans raison sur notre camarade Antoine, militant bien connu de la CGT de Valenciennes et à Alternative Libertaire. Nous apprendrons plus tard que la seule motivation de cette interpellation « préventive » (à la Minority Report) est l’appartenance syndicale et politique d’Antoine… Aucun fait préalable à son interpellation ne lui est reproché.
« Armé » de son seul drapeau CGT, Antoine est vite et vigoureusement plaqué au sol par 3 brutes de la BAC (cf. photo ci-dessus et vidéo ci-dessous). Les manifestants présents tentent d’empêcher cette arrestation totalement arbitraire. L’un d’entre-eux – coupable d’avoir voulu lutter contre l’injustice – sera également arrêté lors de l’intervention. Comme Antoine il passera en procès en juin. La foule – outrée par un tel coup de force – scande « libérez nos camarades ». Mais rien n’y fait, la police a des ordres et elle les applique avec zèle : casser le mouvement social, disperser les manifestations par la force, envoyer les militants en prison, empêcher les piquets de grève à grands coups de tonfas, dissuader tous ceux qui voudraient relever la tête de le faire.
Voir également les communiqués de la CGT et de AL.
Après 48h de garde à vue, Antoine est déféré devant la « justice ». Situation orwelienne, on l’accuse de faits s’étant déroulés après son arrestation ! L’État l’accuse d’avoir porté un coup à un policier l’ayant interpellé. L’un des 3 molosses de la BAC – que l’on voit distinctement sur la vidéo ci-dessus faire preuve d’une brutalité injustifiée à l’encontre d’Antoine – aurait subi entraîné… 0 jour d’ITT. Il a du se faire mal en molestant notre camarade…
Antoine refuse la comparution immédiate pour laisser le temps à ses avocats de réunir les preuves de son innocence (telles que cette vidéo). Mais le procureur comme le juge n’ont que faire des faits, de la justice ou de la morale. Leur rôle – comme celui des flics – est d’obéir au gouvernement socialiste paniqué et débordé par ce mouvement social radical, d’une ampleure inégalée. Le premier sous un gouvernement (soit disant) de gauche. Malgré un dossier d’accusation vide, des garanties de représentation fortes, les témoignages de dirigeants CGT et des nombreux manifestants sur place, Antoine est placé en détention provisoire.
Il est le premier prisonnier politique arrêté à Lille suite au mouvement social contre la « loi travail ».
Détenu depuis hier à la prison de Sequedin, Antoine a entammé dès les premières heures de son incarcération une grève de la faim dans l’objectif de faire reconnaître ses droits et son innocence.
Pour défendre les seuls et uniques casseurs (les narcotrafiquants de HSBC, les fraudeurs de Mulliez, les escrocs de LVMH…) l’État français n’hésite pas à user de moyens dictatoriaux : arrestations arbitraires, emprisonnement des opposants, censure et répression des médias alternatifs, atteintes aux libertés syndicales…
Liberté pour Antoine, relaxe pour tous les condamnés, retrait de la loi travail !
- Une manifestation unitaire, pour la libération d’Antoine, en soutien aux nombreux camarades qui passeront en procès les jours et semaines à venir et contre la répression du mouvement social aura lieu demain (samedi) à 14h30 place de la Nouvelle Aventure (marché de Wazemmes)
- Une collecte est organisée pour soutenir financièrement Antoine
- Vous pouvez lui écrire en envoyant un mail à douai@alternativelibertaire.org
P.S. : 11 personnes ont encore été arrêtées hier soir suite à une action contre la loi travail. La plupart sont encore en garde à vue. Force à eux. On vous tient au courant quand on a des nouvelles.